L'Iran et les grandes puissances se sont entendus pour appliquer fin janvier l'accord du 24 novembre qui prévoit de limiter le programme iranien d'enrichissement d'uranium en échange d'un assouplissement des sanctions internationales contre Téhéran, a affirmé, mardi, un négociateur de la République islamique. L'Iran et les grandes puissances se sont entendus pour appliquer fin janvier l'accord du 24 novembre qui prévoit de limiter le programme iranien d'enrichissement d'uranium en échange d'un assouplissement des sanctions internationales contre Téhéran, a affirmé, mardi, un négociateur de la République islamique. Ni les grandes puissances réunies au sein du groupe du "P5+1" ni l'Union européenne, qui supervise les négociations en leur nom, n'ont confirmé l'information. Selon le négociateur iranien Hamid Baeidinejad, la date d'entrée en vigueur de l'accord de Genève a été arrêtée lors d'une réunion de vingt-trois heures qui s'est achevée au petit matin sur les bords du lac Léman. Il s'agissait de la troisième rencontre entre experts sur ses modalités de mise en œuvre."Sur la base des conclusions des discussions entre les délégations d'experts, la mise en œuvre de l'accord de Genève débutera dans les dix derniers jours de janvier", a-t-il déclaré à la chaîne iranienne Press TV. "Les deux parties sont parvenues à s'entendre sur la mise en œuvre de l'accord et leurs points de vue et interprétations sont maintenant identiques", a-t-il ajouté. L'Union européenne et le gouvernement britannique ont, cependant, tenu à souligner que beaucoup de travail restait à faire pour mettre en application l'accord de novembre. Michael Mann, porte-parole de Catherine Ashton, haute représentante de l'UE pour la politique étrangère, a déclaré que les experts des pays du P5+1 allaient informer leurs gouvernements respectifs de l'évolution des discussions et que les contacts allaient se poursuivre pour finaliser un accord sur le plan de novembre. Il a refusé de commenter plus directement les déclarations iraniennes A Londres, le Foreign Office a parlé de "progrès" lors des dernières discussions mais a ajouté que certaines questions restaient à régler. "Notre but est de parvenir à appliquer l'accord (de novembre) le plus tôt possible", a dit une porte-parole du ministère britannique des Affaires étrangères. Des diplomates occidentaux avaient déjà parlé du 20 janvier pour l'entrée en vigueur de l'accord de Genève. Abbas Araqchi, vice-ministre iranien des Affaires étrangères, avait indiqué dans la journée que quelques points restaient à régler au niveau politique. "La dernière rencontre (...) a donné de bons résultats. Les experts vont faire leur rapport aux adjoints et aux directeurs politiques parce que certains des problèmes en suspens doivent être réglés au niveau politique", a-t-il déclaré, selon l'agence de presse officielle Irna. Jusqu'ici, le point le plus délicat des discussions portait sur le délai entre la mise en œuvre des obligations iraniennes et l'assouplissement des sanctions. Abbas Araqchi a ajouté qu'il rencontrerait probablement Helga Schmid, adjointe de Catherine Ashton, la semaine prochaine. Les discussions sur la mise en œuvre pratique de l'accord de Genève ont débuté le 9 décembre. Elles ont été interrompues brièvement peu après à l'initiative de l'Iran lorsque les Etats-Unis ont étendu leurs sanctions à 19 entreprises et personnalités iraniennes ce qui, selon Téhéran, violait l'esprit de l'accord. Ni les grandes puissances réunies au sein du groupe du "P5+1" ni l'Union européenne, qui supervise les négociations en leur nom, n'ont confirmé l'information. Selon le négociateur iranien Hamid Baeidinejad, la date d'entrée en vigueur de l'accord de Genève a été arrêtée lors d'une réunion de vingt-trois heures qui s'est achevée au petit matin sur les bords du lac Léman. Il s'agissait de la troisième rencontre entre experts sur ses modalités de mise en œuvre."Sur la base des conclusions des discussions entre les délégations d'experts, la mise en œuvre de l'accord de Genève débutera dans les dix derniers jours de janvier", a-t-il déclaré à la chaîne iranienne Press TV. "Les deux parties sont parvenues à s'entendre sur la mise en œuvre de l'accord et leurs points de vue et interprétations sont maintenant identiques", a-t-il ajouté. L'Union européenne et le gouvernement britannique ont, cependant, tenu à souligner que beaucoup de travail restait à faire pour mettre en application l'accord de novembre. Michael Mann, porte-parole de Catherine Ashton, haute représentante de l'UE pour la politique étrangère, a déclaré que les experts des pays du P5+1 allaient informer leurs gouvernements respectifs de l'évolution des discussions et que les contacts allaient se poursuivre pour finaliser un accord sur le plan de novembre. Il a refusé de commenter plus directement les déclarations iraniennes A Londres, le Foreign Office a parlé de "progrès" lors des dernières discussions mais a ajouté que certaines questions restaient à régler. "Notre but est de parvenir à appliquer l'accord (de novembre) le plus tôt possible", a dit une porte-parole du ministère britannique des Affaires étrangères. Des diplomates occidentaux avaient déjà parlé du 20 janvier pour l'entrée en vigueur de l'accord de Genève. Abbas Araqchi, vice-ministre iranien des Affaires étrangères, avait indiqué dans la journée que quelques points restaient à régler au niveau politique. "La dernière rencontre (...) a donné de bons résultats. Les experts vont faire leur rapport aux adjoints et aux directeurs politiques parce que certains des problèmes en suspens doivent être réglés au niveau politique", a-t-il déclaré, selon l'agence de presse officielle Irna. Jusqu'ici, le point le plus délicat des discussions portait sur le délai entre la mise en œuvre des obligations iraniennes et l'assouplissement des sanctions. Abbas Araqchi a ajouté qu'il rencontrerait probablement Helga Schmid, adjointe de Catherine Ashton, la semaine prochaine. Les discussions sur la mise en œuvre pratique de l'accord de Genève ont débuté le 9 décembre. Elles ont été interrompues brièvement peu après à l'initiative de l'Iran lorsque les Etats-Unis ont étendu leurs sanctions à 19 entreprises et personnalités iraniennes ce qui, selon Téhéran, violait l'esprit de l'accord.