Assises nationales et un conseil de gouvernement pour un traitement de choc visant à rétablir "la santé" du secteur. Assises nationales et un conseil de gouvernement pour un traitement de choc visant à rétablir "la santé" du secteur. C'est un diagnostic sans complaisance sur l' « état » du secteur de la Santé qui a été dressé, hier, par le président de l'Ordre national des médecins, le Dr Mohamed Bekkat Berkani, sur les ondes de la Radio nationale. Le secteur de la Santé est un corps malade qui nécessite des mesures « urgentes » pour son traitement, a-t-il souligné. Le président de l'Ordre national des médecins estime que ces mesures doivent être prises à court terme et en concertation avec tous les intervenants de la santé en vue de régler les problèmes du secteur. Bekkat Berkani interpelle les pouvoirs publics à l'effet de prendre « des mesures urgentes et à court terme en vue d'aplanir les dysfonctionnements qui caractérisent le secteur de la Santé et ce avec la concertation de l'ensemble des intervenants, sans exclusion aucune et à travers des assises nationales qui impliqueraient tous les départements ministériels concernés ». Le président de l'Ordre des médecins est sur la même longueur d'onde que le ministère de la Santé qui a annoncé, récemment la tenue des assises pour février prochain à Alger. Selon Slim Belkacem, le chargé de la communication au sein du département de Boudiaf « tous les acteurs représentants des différents acteurs, publics et privés, de la santé, la société civile, les partenaires sociaux, des élus, des experts et professeurs nationaux, concernés par l'activité médicale seront conviés à ces travaux », avait indiqué Objectifs assignés à ces assisses : « Une ambition d'examiner les aspects liés à la mise en place d'un code législatif et organisationnel du système national de santé sur la base des attentes des citoyens et des aspirations des professionnels du secteur ». Tout un programme qui vise à établir « un diagnostic minutieux du secteur de santé » qui englobera « la couverture médicale générale, la révision de la loi et la carte sanitaire, le coût sanitaire, la gestion des médicaments, la maintenance des équipements, le système d'information sanitaire et l'institutionnalisation de la formation continue ». Le diagnostic est déjà établi par l'Ordre national des médecins qui estime nécessaire « la tenue d'un conseil du gouvernement qui serait exclusivement consacré à l'examen des carences qui empêchent d'offrir des prestations sanitaires de qualité aux citoyens et en présence des secteurs annexes concernés (ministères de l'Intérieur et des Collectivités locales, de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, du Travail et de la Sécurité sociale)". Le Dr Bekkat Berkani estime aussi nécessaire de « réviser de la loi sanitaire et la carte sanitaire, la réhabilitation des structures de santé notamment celles de proximité, l'abrogation du temps complémentaire et l'augmentation d'un personnel de santé avec la formation adéquate qui doit l'accompagner ». But des ces travaux d'Hercule : « Le rétablissement de la confiance entre le citoyen et la santé », a insisté, Bekkat Berkani qui estime "impératif " de réviser la loi sanitaire qui remonte à 1985. Elle est devenue « trop vieille », a-t-il diagnostiqué, au regard des évolutions technologiques qui interviennent en permanence. Il faut « une loi qui résiste au temps » qui prenne en considération, entre autres questions, celles relevant de l'éthique et de la déontologie, a-t-il préconisé, estimant tout aussi nécessaire de réorganiser le déploiement du personnel médical au niveau des structures sanitaires, notamment à l'intérieur du pays. Il propose une mesure à même d'encourager pour que les « résidents soient fixés », et ce, à travers des avantages sociaux et la mise en place d'un environnement encourageant. Il plaide également pour une bonne prise en charge du personnel paramédical qu'il qualifie de « maillon faible » alors qu'il est « le plus près » du malade et « tenu à autant de qualifications que le médecin ». Autre grief qui tient à cœur le Dr Bekkat Berkani et qu'il dénonce : importer des équipements moyennant de grands coûts qui ne résistent pas « face à une forte demande ». Pour remédier à ce dysfonctionnement, Il suggère une « réorganisation » des structures de santé de sorte à mieux gérer les flux de malades. C'est un diagnostic sans complaisance sur l' « état » du secteur de la Santé qui a été dressé, hier, par le président de l'Ordre national des médecins, le Dr Mohamed Bekkat Berkani, sur les ondes de la Radio nationale. Le secteur de la Santé est un corps malade qui nécessite des mesures « urgentes » pour son traitement, a-t-il souligné. Le président de l'Ordre national des médecins estime que ces mesures doivent être prises à court terme et en concertation avec tous les intervenants de la santé en vue de régler les problèmes du secteur. Bekkat Berkani interpelle les pouvoirs publics à l'effet de prendre « des mesures urgentes et à court terme en vue d'aplanir les dysfonctionnements qui caractérisent le secteur de la Santé et ce avec la concertation de l'ensemble des intervenants, sans exclusion aucune et à travers des assises nationales qui impliqueraient tous les départements ministériels concernés ». Le président de l'Ordre des médecins est sur la même longueur d'onde que le ministère de la Santé qui a annoncé, récemment la tenue des assises pour février prochain à Alger. Selon Slim Belkacem, le chargé de la communication au sein du département de Boudiaf « tous les acteurs représentants des différents acteurs, publics et privés, de la santé, la société civile, les partenaires sociaux, des élus, des experts et professeurs nationaux, concernés par l'activité médicale seront conviés à ces travaux », avait indiqué Objectifs assignés à ces assisses : « Une ambition d'examiner les aspects liés à la mise en place d'un code législatif et organisationnel du système national de santé sur la base des attentes des citoyens et des aspirations des professionnels du secteur ». Tout un programme qui vise à établir « un diagnostic minutieux du secteur de santé » qui englobera « la couverture médicale générale, la révision de la loi et la carte sanitaire, le coût sanitaire, la gestion des médicaments, la maintenance des équipements, le système d'information sanitaire et l'institutionnalisation de la formation continue ». Le diagnostic est déjà établi par l'Ordre national des médecins qui estime nécessaire « la tenue d'un conseil du gouvernement qui serait exclusivement consacré à l'examen des carences qui empêchent d'offrir des prestations sanitaires de qualité aux citoyens et en présence des secteurs annexes concernés (ministères de l'Intérieur et des Collectivités locales, de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, du Travail et de la Sécurité sociale)". Le Dr Bekkat Berkani estime aussi nécessaire de « réviser de la loi sanitaire et la carte sanitaire, la réhabilitation des structures de santé notamment celles de proximité, l'abrogation du temps complémentaire et l'augmentation d'un personnel de santé avec la formation adéquate qui doit l'accompagner ». But des ces travaux d'Hercule : « Le rétablissement de la confiance entre le citoyen et la santé », a insisté, Bekkat Berkani qui estime "impératif " de réviser la loi sanitaire qui remonte à 1985. Elle est devenue « trop vieille », a-t-il diagnostiqué, au regard des évolutions technologiques qui interviennent en permanence. Il faut « une loi qui résiste au temps » qui prenne en considération, entre autres questions, celles relevant de l'éthique et de la déontologie, a-t-il préconisé, estimant tout aussi nécessaire de réorganiser le déploiement du personnel médical au niveau des structures sanitaires, notamment à l'intérieur du pays. Il propose une mesure à même d'encourager pour que les « résidents soient fixés », et ce, à travers des avantages sociaux et la mise en place d'un environnement encourageant. Il plaide également pour une bonne prise en charge du personnel paramédical qu'il qualifie de « maillon faible » alors qu'il est « le plus près » du malade et « tenu à autant de qualifications que le médecin ». Autre grief qui tient à cœur le Dr Bekkat Berkani et qu'il dénonce : importer des équipements moyennant de grands coûts qui ne résistent pas « face à une forte demande ». Pour remédier à ce dysfonctionnement, Il suggère une « réorganisation » des structures de santé de sorte à mieux gérer les flux de malades.