La Russie a engagé une nouvelle série de pourparlers avec la Syrie et un autre allié du régime de Bachar al-Assad, l'Iran, à moins d'une semaine d'une conférence de paix à Genève visant à trouver une solution politique au conflit syrien. Ces entretiens se sont déroulés à un moment où le pouvoir syrien semble gagner du terrain, les combats faisant rage entre rebelles et jihadistes, auparavant alliés dans leur lutte contre le régime. La Russie a engagé une nouvelle série de pourparlers avec la Syrie et un autre allié du régime de Bachar al-Assad, l'Iran, à moins d'une semaine d'une conférence de paix à Genève visant à trouver une solution politique au conflit syrien. Ces entretiens se sont déroulés à un moment où le pouvoir syrien semble gagner du terrain, les combats faisant rage entre rebelles et jihadistes, auparavant alliés dans leur lutte contre le régime. Par ailleurs, les opposants sont profondément divisés sur leur participation ou non à la conférence. Washington a, à cet égard, exhorté l'opposition syrienne à prendre part à cette conférence internationale dite Genève II. "A la veille de l'assemblée générale pendant laquelle la Coalition nationale de l'opposition syrienne doit décider si elle participe à la conférence de paix de Genève, les Etats-Unis (...) appellent à un vote positif", a dit le secrétaire d'Etat américain John Kerry devant la presse à Washington.Dans ce contexte, les chefs de la diplomatie iranienne Mohammad Javad Zarif - qui s'était entretenu la veille avec Assad - et syrienne Walid Mouallem sont arrivés jeudi à Moscou à bord du même avion. M. Zarif s'est entretenu dans la matinée avec son homologue russe Sergueï Lavrov. Les trois hommes se sont ensuite rencontrés brièvement dans l'après-midi, selon l'agence de presse Interfax. Reçu ,par la suite, par le président Vladimir Poutine, M. Zarif a salué le rôle de la Russie dans les négociations sur la Syrie et les "succès" de sa diplomatie. Les pourparlers à Moscou interviennent à moins d'une semaine de Genève II, conférence qui vise à réunir des représentants du pouvoir syrien et de l'opposition pour tenter de trouver un règlement politique du conflit. Principal allié du régime syrien la Russie souhaite la présence de l'Iran à cette conférence prévue pour le 22 janvier à Montreux, en Suisse, alors que Washington est hostile à la participation de la République islamique, qui soutient également Damas. "Nous sommes persuadés que l'Iran doit être invité à la conférence" de Genève, a répété jeudi M. Lavrov. Le ministère russe des Affaires étrangères a cependant souligné que la conférence devait "se fonder sur les dispositions du communiqué de Genève adopté le 30 juin 2012", qui prévoit la formation d'un gouvernement de transition en Syrie, un document rejeté jusqu'ici par l'Iran. Téhéran refuse d'accepter le communiqué de Genève, car un gouvernement provisoire doté des pleins pouvoirs, qui associerait des rebelles et des représentants du régime, pourrait écarter le président Bachar al-Assad. Mais pour les Etats-Unis, qui soutiennent l'opposition syrienne, l'Iran doit absolument accepter la transition politique en Syrie, s'il veut participer à Genève II. A Damas, le ministre syrien de la Réconciliation nationale, Ali Haidar, a déclaré jeudi que cette conférence ne permettrait pas de résoudre la crise syrienne. De son côté, le prédicateur islamiste Abou Qatada, inculpé de "terrorisme" en Jordanie, a appelé jeudi les rebelles et les jihadistes à cesser de se battre les uns contre les autres en Syrie, au cours d'une audience de son procès à Amman. Par ailleurs, les opposants sont profondément divisés sur leur participation ou non à la conférence. Washington a, à cet égard, exhorté l'opposition syrienne à prendre part à cette conférence internationale dite Genève II. "A la veille de l'assemblée générale pendant laquelle la Coalition nationale de l'opposition syrienne doit décider si elle participe à la conférence de paix de Genève, les Etats-Unis (...) appellent à un vote positif", a dit le secrétaire d'Etat américain John Kerry devant la presse à Washington.Dans ce contexte, les chefs de la diplomatie iranienne Mohammad Javad Zarif - qui s'était entretenu la veille avec Assad - et syrienne Walid Mouallem sont arrivés jeudi à Moscou à bord du même avion. M. Zarif s'est entretenu dans la matinée avec son homologue russe Sergueï Lavrov. Les trois hommes se sont ensuite rencontrés brièvement dans l'après-midi, selon l'agence de presse Interfax. Reçu ,par la suite, par le président Vladimir Poutine, M. Zarif a salué le rôle de la Russie dans les négociations sur la Syrie et les "succès" de sa diplomatie. Les pourparlers à Moscou interviennent à moins d'une semaine de Genève II, conférence qui vise à réunir des représentants du pouvoir syrien et de l'opposition pour tenter de trouver un règlement politique du conflit. Principal allié du régime syrien la Russie souhaite la présence de l'Iran à cette conférence prévue pour le 22 janvier à Montreux, en Suisse, alors que Washington est hostile à la participation de la République islamique, qui soutient également Damas. "Nous sommes persuadés que l'Iran doit être invité à la conférence" de Genève, a répété jeudi M. Lavrov. Le ministère russe des Affaires étrangères a cependant souligné que la conférence devait "se fonder sur les dispositions du communiqué de Genève adopté le 30 juin 2012", qui prévoit la formation d'un gouvernement de transition en Syrie, un document rejeté jusqu'ici par l'Iran. Téhéran refuse d'accepter le communiqué de Genève, car un gouvernement provisoire doté des pleins pouvoirs, qui associerait des rebelles et des représentants du régime, pourrait écarter le président Bachar al-Assad. Mais pour les Etats-Unis, qui soutiennent l'opposition syrienne, l'Iran doit absolument accepter la transition politique en Syrie, s'il veut participer à Genève II. A Damas, le ministre syrien de la Réconciliation nationale, Ali Haidar, a déclaré jeudi que cette conférence ne permettrait pas de résoudre la crise syrienne. De son côté, le prédicateur islamiste Abou Qatada, inculpé de "terrorisme" en Jordanie, a appelé jeudi les rebelles et les jihadistes à cesser de se battre les uns contre les autres en Syrie, au cours d'une audience de son procès à Amman.