La nuance est de taille. Le patron du FLN y ajoute un brin de confusion en annonçant que le président Bouteflika est officiellement candidat sans toutefois apporter une certaine précision qui sied dans ce cas. Qu'est-ce qui fait courir le Sg du vieux parti ? A-t-il peur d'être débordé par ses opposants qui veulent sa tête ? La nuance est de taille. Le patron du FLN y ajoute un brin de confusion en annonçant que le président Bouteflika est officiellement candidat sans toutefois apporter une certaine précision qui sied dans ce cas. Qu'est-ce qui fait courir le Sg du vieux parti ? A-t-il peur d'être débordé par ses opposants qui veulent sa tête ? «Le président Bouteflika est officiellement candidat ». Le doute n'est plus permis. Amar Saâdani, secrétaire général du Front de Libération nationale (FLN) l'a annoncé, mercredi après-midi lors de la réunion, tenue au siège du parti, des secrétaires de mouhafadhas, consacrée uniquement au sujet de la prochaine présidentielle. Argument présenté par le patron du FLN pour le choix du président sortant. Le FLN a tranché cette question. Le comité central et les structures de base ont répondu favorablement au « plébiscite » de la base. « Bouteflika, qui est président du parti, est notre candidat », a souligné Amar Saïdani dans un entretien sur un site électronique algérien. Le Sg du FLN a été-t-il mandaté pour faire cette annonce ? Ses sources sont-elles crédibles. Ou bien, le patron du FLN est si sûr des ses sources disant que le chef de l'Etat rempilera pour un 4ème mandat qu'il ne prend plus la précaution d'avancer sur ce terrain. Le Sg du vieux parti s'embrouille les pattes. Bouteflika est officiellement candidat du FLN ? Pour Amar Saïdani, Bouteflika est candidat : « C'est le plus important ». Le premier responsable du FLN n'en dira pas plus. Certainement qu'il n'est pas dans les « secrets » du candidat Bouteflika, car il ne répond pas à la question de savoir « Quand et comment le président sortant fera l'annonce de sa candidature ? ». Il avoue que « la décision finale revient au premier concerné », justifiant son ignorance du timing de l'annonce de la candidature de Bouteflika par le fait que « ce n'est pas important aussi de s'étaler sur mes sources d'information ». Le patron du FLN peut-il être cru sur parole ? Le président de la République garde pour lui ses intentions pour les présidentielles de 2014. Il devrait les rendre publiques au plus tard le 2 mars à minuit. Jusqu'à cette date, beaucoup d'eau aura coulé sous les ponts. Cette annonce surprise d'Amar Saïdani ajoute au flou et à l'incertitude qui plane sur les intentions du Président sortant. Pas plus qu'elle ne met fin à la polémique et à la confusion sur ce candidat bien particulier à la candidature à l'élection présidentielle d'avril 2014. Le chef de l'Etat garde bien le mutisme au moment où des voix se font pressantes pour l'inviter à briguer un quatrième mandat présidentiel. Le scénario des présidentielles d'avril 2009 se met doucement et sûrement en place. Des patrons de partis politiques, d'organisations de masse et de représentants de la société civile se font fort d'appeler Bouteflika à rempiler pour un nouveau mandat. Et c'est pour répondre à ces appels que le chef de l'Etat sortant se voit contraint à satisfaire ces demandes. Après le FLN, TAJ et le RND qui leur emboîtera le pas aujourd'hui, c'est l'Union générale des travailleurs algériens (UGTA) qui lance son appel au chef de l'Etat pour briguer un quatrième mandat. Depuis M'Sila, où il rencontrait, mercredi dernier, les syndicalistes de la wilaya affiliés à son organisation, Abdelmadjid Sidi Saïd a appelé le président Bouteflika à se porter candidat à la présidentielle prévue le 17 avril prochain. « Les travailleurs algériens appellent Abdelaziz Bouteflika à se porter candidat pour un 4e mandat afin que soient consolidés les efforts considérables qu'il a consentis pour la stabilité de l'Algérie et sa sécurité », a affirmé Sidi Saïd qui explique que « Bouteflika est une garantie pour le maintien de la stabilité du pays et son épanouissement et permettra à l'Algérie d'enregistrer de nouveaux acquis pour les travailleurs algériens ». Le même appel a été lancé par Nouria Hafsi, la secrétaire générale de l'Union nationale des femmes algériennes, lors d'un rassemblement populaire de l'UNFA à la salle du complexe olympique Mohamed -Boudiaf en présence de responsables de partis politiques et d'associations et organisations nationales. Arguments qui ont présidé au choix de l'UNFA : « préserver les acquis réalisés depuis 1999 notamment en ce qui a trait à la consolidation de la place de la femme », a expliqué Nouria Hafsi qui encense « la politique de réconciliation nationale initiée par le chef de l'Etat » grâce à laquelle « l'Algérie a renoué avec la sécurité et la stabilité ». Le Premier ministre, Abdelmalek Sellal n'en dit pas moins. Dans une allocution prononcée, mercredi dernier, lors de sa visite de travail à Bord Bou-Arrérridj, devant les élus locaux de la wilaya et les représentants de la société civile, le Premier ministre a estimé que « ce qui a été réalisé dans divers domaines, sous la direction du président Bouteflika, grâce à la politique de la réconciliation nationale, est considéré comme un véritable défi difficile à égaler ». Selon Sellal, l'Algérie de 2014 est « un pays qui s'est réconcilié avec lui-même, fort de ses institutions et qui envisage l'avenir avec davantage d'optimisme ». L'avenir sous la gouvernance de Bouteflika s'entend ! Les médias publics, TV et radios s'échinent quant à eux, depuis quelques jours, à mettre en exergue les réalisations à l'actif du chef de l'Etat. Infrastructures routières, aéroportuaires, maritimes, de l'éducation nationale, de la santé, bref tout ce qui a été réalisé depuis l'arrivée de Bouteflika en 1999 à la présidence de la République est mis en valeur, témoignages des citoyens à l'appui. Qui est celui qui a dit que Sellal n'est pas en campagne électorale pour le candidat Bouteflika ? «Le président Bouteflika est officiellement candidat ». Le doute n'est plus permis. Amar Saâdani, secrétaire général du Front de Libération nationale (FLN) l'a annoncé, mercredi après-midi lors de la réunion, tenue au siège du parti, des secrétaires de mouhafadhas, consacrée uniquement au sujet de la prochaine présidentielle. Argument présenté par le patron du FLN pour le choix du président sortant. Le FLN a tranché cette question. Le comité central et les structures de base ont répondu favorablement au « plébiscite » de la base. « Bouteflika, qui est président du parti, est notre candidat », a souligné Amar Saïdani dans un entretien sur un site électronique algérien. Le Sg du FLN a été-t-il mandaté pour faire cette annonce ? Ses sources sont-elles crédibles. Ou bien, le patron du FLN est si sûr des ses sources disant que le chef de l'Etat rempilera pour un 4ème mandat qu'il ne prend plus la précaution d'avancer sur ce terrain. Le Sg du vieux parti s'embrouille les pattes. Bouteflika est officiellement candidat du FLN ? Pour Amar Saïdani, Bouteflika est candidat : « C'est le plus important ». Le premier responsable du FLN n'en dira pas plus. Certainement qu'il n'est pas dans les « secrets » du candidat Bouteflika, car il ne répond pas à la question de savoir « Quand et comment le président sortant fera l'annonce de sa candidature ? ». Il avoue que « la décision finale revient au premier concerné », justifiant son ignorance du timing de l'annonce de la candidature de Bouteflika par le fait que « ce n'est pas important aussi de s'étaler sur mes sources d'information ». Le patron du FLN peut-il être cru sur parole ? Le président de la République garde pour lui ses intentions pour les présidentielles de 2014. Il devrait les rendre publiques au plus tard le 2 mars à minuit. Jusqu'à cette date, beaucoup d'eau aura coulé sous les ponts. Cette annonce surprise d'Amar Saïdani ajoute au flou et à l'incertitude qui plane sur les intentions du Président sortant. Pas plus qu'elle ne met fin à la polémique et à la confusion sur ce candidat bien particulier à la candidature à l'élection présidentielle d'avril 2014. Le chef de l'Etat garde bien le mutisme au moment où des voix se font pressantes pour l'inviter à briguer un quatrième mandat présidentiel. Le scénario des présidentielles d'avril 2009 se met doucement et sûrement en place. Des patrons de partis politiques, d'organisations de masse et de représentants de la société civile se font fort d'appeler Bouteflika à rempiler pour un nouveau mandat. Et c'est pour répondre à ces appels que le chef de l'Etat sortant se voit contraint à satisfaire ces demandes. Après le FLN, TAJ et le RND qui leur emboîtera le pas aujourd'hui, c'est l'Union générale des travailleurs algériens (UGTA) qui lance son appel au chef de l'Etat pour briguer un quatrième mandat. Depuis M'Sila, où il rencontrait, mercredi dernier, les syndicalistes de la wilaya affiliés à son organisation, Abdelmadjid Sidi Saïd a appelé le président Bouteflika à se porter candidat à la présidentielle prévue le 17 avril prochain. « Les travailleurs algériens appellent Abdelaziz Bouteflika à se porter candidat pour un 4e mandat afin que soient consolidés les efforts considérables qu'il a consentis pour la stabilité de l'Algérie et sa sécurité », a affirmé Sidi Saïd qui explique que « Bouteflika est une garantie pour le maintien de la stabilité du pays et son épanouissement et permettra à l'Algérie d'enregistrer de nouveaux acquis pour les travailleurs algériens ». Le même appel a été lancé par Nouria Hafsi, la secrétaire générale de l'Union nationale des femmes algériennes, lors d'un rassemblement populaire de l'UNFA à la salle du complexe olympique Mohamed -Boudiaf en présence de responsables de partis politiques et d'associations et organisations nationales. Arguments qui ont présidé au choix de l'UNFA : « préserver les acquis réalisés depuis 1999 notamment en ce qui a trait à la consolidation de la place de la femme », a expliqué Nouria Hafsi qui encense « la politique de réconciliation nationale initiée par le chef de l'Etat » grâce à laquelle « l'Algérie a renoué avec la sécurité et la stabilité ». Le Premier ministre, Abdelmalek Sellal n'en dit pas moins. Dans une allocution prononcée, mercredi dernier, lors de sa visite de travail à Bord Bou-Arrérridj, devant les élus locaux de la wilaya et les représentants de la société civile, le Premier ministre a estimé que « ce qui a été réalisé dans divers domaines, sous la direction du président Bouteflika, grâce à la politique de la réconciliation nationale, est considéré comme un véritable défi difficile à égaler ». Selon Sellal, l'Algérie de 2014 est « un pays qui s'est réconcilié avec lui-même, fort de ses institutions et qui envisage l'avenir avec davantage d'optimisme ». L'avenir sous la gouvernance de Bouteflika s'entend ! Les médias publics, TV et radios s'échinent quant à eux, depuis quelques jours, à mettre en exergue les réalisations à l'actif du chef de l'Etat. Infrastructures routières, aéroportuaires, maritimes, de l'éducation nationale, de la santé, bref tout ce qui a été réalisé depuis l'arrivée de Bouteflika en 1999 à la présidence de la République est mis en valeur, témoignages des citoyens à l'appui. Qui est celui qui a dit que Sellal n'est pas en campagne électorale pour le candidat Bouteflika ?