Les classes resteront certainement tristement vides aujourd'hui. A l'appel des syndicats, les établissements scolaires seront, en effet, paralysés. Une énième grève qui secouera donc le secteur de l'éducation nationale. Les classes resteront certainement tristement vides aujourd'hui. A l'appel des syndicats, les établissements scolaires seront, en effet, paralysés. Une énième grève qui secouera donc le secteur de l'éducation nationale. Dans le palier du secondaire ce mouvement de débrayage durera deux jours, soit aujourd'hui et demain, comme l'a décidé le Syndicat national des professeurs de l'enseignement secondaire et technique (Snapest). Mais cette grève sera, par contre, illimitée dans les deux autres paliers, à savoir le moyen et le primaire, conformément à la volonté de l'Union nationale des personnels de l'éducation et de la formation (Unpef). Ces deux syndicats ont maintenu leurs mots d'ordre de grève suite à l'échec des négociations de dernière minute avec le ministère de l'Education nationale. Avec cette nouvelle grève, à laquelle pourrait se joindre aussi le Conseil national des professeurs de l'enseignement secondaire et technique (Cnapest), il est évident que le ministre en charge du département de l'éducation, Abdelatif Baba Ahmed, est on ne peut plus dans l'embarras. Les syndicats ont donc mis à exécution leurs menaces de débrayage puisqu'ils considèrent que leurs revendications n'ont pas été satisfaites. Que veulent les syndicats ? L'Unpef revendique l'intégration des enseignants du primaire et du moyen dans certains grades, la prise en considération de l'aspect expérience chez ces même catégories d'enseignants, notamment ceux ayant suivi des formations adéquates et l'abrogation de l'article 87 bis afin de permettre l'amélioration des conditions sociales des corps communs. Les revendications du Snapest ne différent pas beaucoup de celles de l'Unpef. Le Snapest reproche aussi au ministère de n'avoir pas été à la hauteur lors des négociations. La dernière réunion entre les deux parties, qui a eu lieu le mercredi dernier, s'est soldée par un échec. Il est ainsi reproché au ministère d'avoir, une nouvelle fois, avancé des promesses, verbales de surcroît, et d'avoir soutenu que « la satisfaction des revendications des syndicats ne sont pas de son ressort mais dépendent du gouvernement ». Cela dit, à l'instar des autres syndicats, le Snapest revendique la révision du statut particulier, le reclassement des enseignants, la médecine du travail, les œuvres sociales et l'octroi des indemnités de zones pour les enseignants du sud du pays conformément au nouveau salaire de base et avec effet rétroactif à partir du 1er janvier 2008. Des revendications récurrentes, qui ont été à l'origine déjà de nombreuses grèves, mais que peine à satisfaire le ministère de l'Education nationale. De son côté le Cnapest a tenu, hier, une réunion de son conseil national et il est plus que probable que ce syndicat emboîte le pas au Snapest et à l'Unpef. Ce nouveau mouvement de protestation ne manquera pas de perturber les élèves, notamment ceux qu préparent le baccalauréat ou le BEM. C'est dire que Abdelatif Baba Ahmed aura du fil à retordre car il doit apaiser la tension et désamorcer cette énième crise. Dans le palier du secondaire ce mouvement de débrayage durera deux jours, soit aujourd'hui et demain, comme l'a décidé le Syndicat national des professeurs de l'enseignement secondaire et technique (Snapest). Mais cette grève sera, par contre, illimitée dans les deux autres paliers, à savoir le moyen et le primaire, conformément à la volonté de l'Union nationale des personnels de l'éducation et de la formation (Unpef). Ces deux syndicats ont maintenu leurs mots d'ordre de grève suite à l'échec des négociations de dernière minute avec le ministère de l'Education nationale. Avec cette nouvelle grève, à laquelle pourrait se joindre aussi le Conseil national des professeurs de l'enseignement secondaire et technique (Cnapest), il est évident que le ministre en charge du département de l'éducation, Abdelatif Baba Ahmed, est on ne peut plus dans l'embarras. Les syndicats ont donc mis à exécution leurs menaces de débrayage puisqu'ils considèrent que leurs revendications n'ont pas été satisfaites. Que veulent les syndicats ? L'Unpef revendique l'intégration des enseignants du primaire et du moyen dans certains grades, la prise en considération de l'aspect expérience chez ces même catégories d'enseignants, notamment ceux ayant suivi des formations adéquates et l'abrogation de l'article 87 bis afin de permettre l'amélioration des conditions sociales des corps communs. Les revendications du Snapest ne différent pas beaucoup de celles de l'Unpef. Le Snapest reproche aussi au ministère de n'avoir pas été à la hauteur lors des négociations. La dernière réunion entre les deux parties, qui a eu lieu le mercredi dernier, s'est soldée par un échec. Il est ainsi reproché au ministère d'avoir, une nouvelle fois, avancé des promesses, verbales de surcroît, et d'avoir soutenu que « la satisfaction des revendications des syndicats ne sont pas de son ressort mais dépendent du gouvernement ». Cela dit, à l'instar des autres syndicats, le Snapest revendique la révision du statut particulier, le reclassement des enseignants, la médecine du travail, les œuvres sociales et l'octroi des indemnités de zones pour les enseignants du sud du pays conformément au nouveau salaire de base et avec effet rétroactif à partir du 1er janvier 2008. Des revendications récurrentes, qui ont été à l'origine déjà de nombreuses grèves, mais que peine à satisfaire le ministère de l'Education nationale. De son côté le Cnapest a tenu, hier, une réunion de son conseil national et il est plus que probable que ce syndicat emboîte le pas au Snapest et à l'Unpef. Ce nouveau mouvement de protestation ne manquera pas de perturber les élèves, notamment ceux qu préparent le baccalauréat ou le BEM. C'est dire que Abdelatif Baba Ahmed aura du fil à retordre car il doit apaiser la tension et désamorcer cette énième crise.