Ce n'est qu'après le deuxième jour de la grève de l'éducation, entamée par le syndicat national autonome des professeurs de l'enseignement secondaire et technique (Snapest) et l'Union nationale du personnel de l'éducation et de la formation (UNPEF), que la tutelle a réagi. Une réaction tardive et quelque peu saugrenue, puisque par le biais de son chef de cabinet, Abdelhamid Hedouas, le ministère de l'éducation nationale annonce, d'un côté, que les portes du dialogue et des négociations sont toujours ouvertes tout en indiquant, de l'autre côté, que le statut particulier du personnel du secteur « n'est pas à l'ordre du jour ». Ce n'est qu'après le deuxième jour de la grève de l'éducation, entamée par le syndicat national autonome des professeurs de l'enseignement secondaire et technique (Snapest) et l'Union nationale du personnel de l'éducation et de la formation (UNPEF), que la tutelle a réagi. Une réaction tardive et quelque peu saugrenue, puisque par le biais de son chef de cabinet, Abdelhamid Hedouas, le ministère de l'éducation nationale annonce, d'un côté, que les portes du dialogue et des négociations sont toujours ouvertes tout en indiquant, de l'autre côté, que le statut particulier du personnel du secteur « n'est pas à l'ordre du jour ». C'est ainsi que le ministère compte apparemment aller au dialogue avec les partenaires sociaux en ouvrant une porte de discorde et en augmentant la colère des syndicalistes. Pour M. Hedouas qui a déclaré à la Chaîne III de la Radio nationale son ministère est « en train d'appliquer le nouveau statut du personnel de l'éducation et il n'est pas question, pour l'heure, de le modifier. Ceci dit, le ministère de l'Education demeure à l'écoute des syndicats pour une meilleure prise en charge de leurs préoccupations » Du côté des protestataires, le coordinateur national du Snapest, Méziane Meriane, renvoie la balle à la tutelle en lui incombant la responsabilité de la situation actuelle, déclarant : « La balle est dans le camp de la tutelle », appelant, par la même occasion, le ministère à corriger « les défaillances constatées dans le statut particulier des travailleurs de l'éducation modifié en 2012 de manière incongrue ». Néanmoins à cette question de statut, qui ne cesse d'alimenter le conflit, le ministère ne veut en aucun cas abdiquer en rétorquant qu'« il est inconcevable de changer des lois de la République chaque deux ans », a souligné M. Hedouas, rappelant que la décision du ministère de l'Education concernant ce point était d'« appliquer ce statut, pour ensuite l'évaluer et identifier les incohérences ». Il a ajoute, à ce sujet, qu'après son évaluation le dossier sera « soumis au gouvernement pour faire l'objet de modifications ». Durant son intervention le chef de cabinet du ministère a rappelé que le statut particulier du personnel de l'éducation a été élaboré en 2008 et amendé en 2010, suite à un large mouvement de grève mené par les syndicats du secteur pour remédier aux « défaillances » contenues dans le texte. Pourtant le mouvement de grève reconductible a été déclenché depuis dimanche par deux syndicats autonomes, à savoir, l'Union nationale du personnel de l'éducation et de la formation (UNPEF) et le Syndicat national autonome des professeurs du secondaire et du technique (Snapest) pour exiger notamment la révision du statut particulier. Cette situation perdure depuis déjà quelques années et avec cette nouvelle grève les deux syndicat viennent, une seconde fois, rappeler que des dossiers restent toujours en suspens et à travers ce mouvement de grève le syndicat manifeste son attachement aux autres questions non encore réglées, tout en insistant sur l'urgence de leur prise en charge. Le bras de fer se poursuivait au troisième jour consécutif entre la tutelle, d'un côté, et le Snapest et l'Union nationale des personnels de l'éducation et de la formation (UNPEF) de l'autre, qui ont entamé dimanche une grève ouverte et renouvelable jusqu'à « satisfaction de toutes (leurs) revendications ». Pour eux ce texte doit être modifié conformément à « un calendrier précis dont le ministère peut fixer les délais ». M. Meriane n'a pas écarté la possibilité de poursuivre cette grève jusqu'à la période des examens. « Le dernier mot revient à la base. Si elle décide de poursuivre la grève, il en sera ainsi », a martelé M. Mériane''. Du côté des parents d'élèves, la Fédération nationale des associations de parents d'élèves (FNAPE) a dénoncé la grève lancée par certains syndicats appelant le ministère de l'Education nationale à prendre les mesures nécessaires afin d'éviter le recours à ce genre d'action. Dans un communiqué, la FNAPE a appelé le ministère « à calmer la situation et à régler le conflit par le dialogue ». « Le niveau de l'enseignement va de plus en plus mal en raison des perturbations que connait le secteur de l'Education depuis 20 ans », relève la même source soulignant que « cette situation ne sert ni l'élève, ni les enseignants et les parents, ni l'avenir des générations montantes ». La FNAPE a appelé « à cesser ces pratiques et à adopter des méthodes plus évoluées pour développer le secteur et relever le niveau d'enseignement au lieu d'appeler à la grève et causer des perturbations dans le milieu scolaire, familial et social ». Elle a par ailleurs appelé les parents d'élèves à « se rapprocher des établissements éducatifs pour rencontrer les enseignants et l'administration afin de trouver un terrain d'entente et éviter tout dérapage ». Pour répondre aux inquiétudes des parents d'élèves, le Snapest assure, à travers un communiqué, les élèves et leurs parents que « leurs droits sont préservés » ajoutant que « les cours perdus seront rattrapés ». C'est ainsi que le ministère compte apparemment aller au dialogue avec les partenaires sociaux en ouvrant une porte de discorde et en augmentant la colère des syndicalistes. Pour M. Hedouas qui a déclaré à la Chaîne III de la Radio nationale son ministère est « en train d'appliquer le nouveau statut du personnel de l'éducation et il n'est pas question, pour l'heure, de le modifier. Ceci dit, le ministère de l'Education demeure à l'écoute des syndicats pour une meilleure prise en charge de leurs préoccupations » Du côté des protestataires, le coordinateur national du Snapest, Méziane Meriane, renvoie la balle à la tutelle en lui incombant la responsabilité de la situation actuelle, déclarant : « La balle est dans le camp de la tutelle », appelant, par la même occasion, le ministère à corriger « les défaillances constatées dans le statut particulier des travailleurs de l'éducation modifié en 2012 de manière incongrue ». Néanmoins à cette question de statut, qui ne cesse d'alimenter le conflit, le ministère ne veut en aucun cas abdiquer en rétorquant qu'« il est inconcevable de changer des lois de la République chaque deux ans », a souligné M. Hedouas, rappelant que la décision du ministère de l'Education concernant ce point était d'« appliquer ce statut, pour ensuite l'évaluer et identifier les incohérences ». Il a ajoute, à ce sujet, qu'après son évaluation le dossier sera « soumis au gouvernement pour faire l'objet de modifications ». Durant son intervention le chef de cabinet du ministère a rappelé que le statut particulier du personnel de l'éducation a été élaboré en 2008 et amendé en 2010, suite à un large mouvement de grève mené par les syndicats du secteur pour remédier aux « défaillances » contenues dans le texte. Pourtant le mouvement de grève reconductible a été déclenché depuis dimanche par deux syndicats autonomes, à savoir, l'Union nationale du personnel de l'éducation et de la formation (UNPEF) et le Syndicat national autonome des professeurs du secondaire et du technique (Snapest) pour exiger notamment la révision du statut particulier. Cette situation perdure depuis déjà quelques années et avec cette nouvelle grève les deux syndicat viennent, une seconde fois, rappeler que des dossiers restent toujours en suspens et à travers ce mouvement de grève le syndicat manifeste son attachement aux autres questions non encore réglées, tout en insistant sur l'urgence de leur prise en charge. Le bras de fer se poursuivait au troisième jour consécutif entre la tutelle, d'un côté, et le Snapest et l'Union nationale des personnels de l'éducation et de la formation (UNPEF) de l'autre, qui ont entamé dimanche une grève ouverte et renouvelable jusqu'à « satisfaction de toutes (leurs) revendications ». Pour eux ce texte doit être modifié conformément à « un calendrier précis dont le ministère peut fixer les délais ». M. Meriane n'a pas écarté la possibilité de poursuivre cette grève jusqu'à la période des examens. « Le dernier mot revient à la base. Si elle décide de poursuivre la grève, il en sera ainsi », a martelé M. Mériane''. Du côté des parents d'élèves, la Fédération nationale des associations de parents d'élèves (FNAPE) a dénoncé la grève lancée par certains syndicats appelant le ministère de l'Education nationale à prendre les mesures nécessaires afin d'éviter le recours à ce genre d'action. Dans un communiqué, la FNAPE a appelé le ministère « à calmer la situation et à régler le conflit par le dialogue ». « Le niveau de l'enseignement va de plus en plus mal en raison des perturbations que connait le secteur de l'Education depuis 20 ans », relève la même source soulignant que « cette situation ne sert ni l'élève, ni les enseignants et les parents, ni l'avenir des générations montantes ». La FNAPE a appelé « à cesser ces pratiques et à adopter des méthodes plus évoluées pour développer le secteur et relever le niveau d'enseignement au lieu d'appeler à la grève et causer des perturbations dans le milieu scolaire, familial et social ». Elle a par ailleurs appelé les parents d'élèves à « se rapprocher des établissements éducatifs pour rencontrer les enseignants et l'administration afin de trouver un terrain d'entente et éviter tout dérapage ». Pour répondre aux inquiétudes des parents d'élèves, le Snapest assure, à travers un communiqué, les élèves et leurs parents que « leurs droits sont préservés » ajoutant que « les cours perdus seront rattrapés ».