La classe politique s'agite au fur et à mesure que la date de l'élection présidentielle pour avril prochain s'approche. La fébrilité est perceptible au sein de la classe politique qui ne sait plus se contrôler. La surenchère sur le candidat non déclaré officiellement, Abdelaziz Bouteflika, ne connaît aucune limite, jusqu'à faire perdre aux dirigeants des partis politiques leur self-control pour se positionner. L'Alliance présidentielle a vécu ! La classe politique s'agite au fur et à mesure que la date de l'élection présidentielle pour avril prochain s'approche. La fébrilité est perceptible au sein de la classe politique qui ne sait plus se contrôler. La surenchère sur le candidat non déclaré officiellement, Abdelaziz Bouteflika, ne connaît aucune limite, jusqu'à faire perdre aux dirigeants des partis politiques leur self-control pour se positionner. L'Alliance présidentielle a vécu ! Du très brouillon et intriguant, Amar Saïdani, secrétaire général du FLN à Amar Ghoul, président du Tadjamou Amal Jazair (TAJ) et accessoirement chef de file du « Groupe pour la loyauté et la stabilité » en passant par Amara Benyounès, président du Mouvement populaire algérien (MPA), c'est à qui mieux mieux d'exprimer sa « loyauté » envers le candidat à la candidature, Abdelaziz Bouteflika, qui, lui, entretient toujours le suspense sur ses intentions sur la prochaine présidentielle. Sans retenue et sans doute estimant faire œuvre utile en faveur du chef de l'Etat, Amar Ghoul tient très haut l'étendard de la loyauté envers le président de la République qui pourrait briguer un 4e mandat à la magistrature suprême. Qui l'a chargé de mener la campagne de collecte de signatures au profit de Bouteflika ? Ghoul n'en dit aucun mot. Mystère et boule de gomme. Mal lui en prit. La gifle est venue de Tayeb Belaïz, ministre d'Etat, ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales qui déclare, dimanche, en marge de la clôture de la session d'automne du Parlement : « Jusqu'à présent, le président de la République n'a adressé aucune demande au ministère de l'Intérieur et des Collectivités locales exprimant le vœu de présenter sa candidature à la prochaine présidentielle ». Un ministre de la République pris en flagrant de mensonge. Un sacré coup pour la crédibilité de l'exécutif et pour la suite de l' aventure du « Groupe pour la loyauté et la stabilité » dont il est le coordinateur. Il est vrai que Amar Ghoul n'a réussi à embarquer avec lui qu'une suite de sigles sans aucun ancrage au sein du corps électoral. Son compère du FLN, Amar Saïdani, lui, ne fait pas dans la dentelle. Il s'attaque à de gros morceaux qui détiennent un certain pouvoir de dissuasion. Ne s'encombrant pas de détails inutiles, il vise haut et d'aucuns s'interrogent sur son « courage » à cibler le DRS. Au Rassemblement national démocratique (RND), il n'est pas possible de laisser faire aux frères-ennemis ce que l'on peut faire en plus grand pour le candidat Bouteflika. Dimanche dernier, le RND a annoncé, via un communiqué de presse, avoir mis en place un plan d'action pour la campagne du président Abdelaziz Bouteflika. Un plan d'action qui sera divulgué lors de la réunion qui se tiendra, demain, avec les secrétaires de wilaya du parti chargés de l'information. Mais la médaille du « mérite » de la surenchère pourrait être attribuée à Amara Benyounès, président du Mouvement populaire algérien (MPA) qui non content d'exprimer un soutien indéfectible au chef de l'Etat sortant pour un 4e mandat, soutient, sans aucune gêne, que « le cerveau de Bouteflika fonctionne mieux que tous nos cerveaux réunis ». Voilà que les trois grosses pointures de l'échiquier politique national qui convergent vers un même objectif, un 4e mandat pour Abdelaziz Bouteflika, divergent sur la démarche à suivre. Le mot de la fin, c'est Saïd Bouhadja chargé de la communication du FLN et membre du bureau politique qui le dit : « Chacun bouge tout seul et à sa manière. Le FLN fera la campagne tout seul et c'est la même chose pour le Rassemblement national démocratique (RND)». C'est clair et net. Du très brouillon et intriguant, Amar Saïdani, secrétaire général du FLN à Amar Ghoul, président du Tadjamou Amal Jazair (TAJ) et accessoirement chef de file du « Groupe pour la loyauté et la stabilité » en passant par Amara Benyounès, président du Mouvement populaire algérien (MPA), c'est à qui mieux mieux d'exprimer sa « loyauté » envers le candidat à la candidature, Abdelaziz Bouteflika, qui, lui, entretient toujours le suspense sur ses intentions sur la prochaine présidentielle. Sans retenue et sans doute estimant faire œuvre utile en faveur du chef de l'Etat, Amar Ghoul tient très haut l'étendard de la loyauté envers le président de la République qui pourrait briguer un 4e mandat à la magistrature suprême. Qui l'a chargé de mener la campagne de collecte de signatures au profit de Bouteflika ? Ghoul n'en dit aucun mot. Mystère et boule de gomme. Mal lui en prit. La gifle est venue de Tayeb Belaïz, ministre d'Etat, ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales qui déclare, dimanche, en marge de la clôture de la session d'automne du Parlement : « Jusqu'à présent, le président de la République n'a adressé aucune demande au ministère de l'Intérieur et des Collectivités locales exprimant le vœu de présenter sa candidature à la prochaine présidentielle ». Un ministre de la République pris en flagrant de mensonge. Un sacré coup pour la crédibilité de l'exécutif et pour la suite de l' aventure du « Groupe pour la loyauté et la stabilité » dont il est le coordinateur. Il est vrai que Amar Ghoul n'a réussi à embarquer avec lui qu'une suite de sigles sans aucun ancrage au sein du corps électoral. Son compère du FLN, Amar Saïdani, lui, ne fait pas dans la dentelle. Il s'attaque à de gros morceaux qui détiennent un certain pouvoir de dissuasion. Ne s'encombrant pas de détails inutiles, il vise haut et d'aucuns s'interrogent sur son « courage » à cibler le DRS. Au Rassemblement national démocratique (RND), il n'est pas possible de laisser faire aux frères-ennemis ce que l'on peut faire en plus grand pour le candidat Bouteflika. Dimanche dernier, le RND a annoncé, via un communiqué de presse, avoir mis en place un plan d'action pour la campagne du président Abdelaziz Bouteflika. Un plan d'action qui sera divulgué lors de la réunion qui se tiendra, demain, avec les secrétaires de wilaya du parti chargés de l'information. Mais la médaille du « mérite » de la surenchère pourrait être attribuée à Amara Benyounès, président du Mouvement populaire algérien (MPA) qui non content d'exprimer un soutien indéfectible au chef de l'Etat sortant pour un 4e mandat, soutient, sans aucune gêne, que « le cerveau de Bouteflika fonctionne mieux que tous nos cerveaux réunis ». Voilà que les trois grosses pointures de l'échiquier politique national qui convergent vers un même objectif, un 4e mandat pour Abdelaziz Bouteflika, divergent sur la démarche à suivre. Le mot de la fin, c'est Saïd Bouhadja chargé de la communication du FLN et membre du bureau politique qui le dit : « Chacun bouge tout seul et à sa manière. Le FLN fera la campagne tout seul et c'est la même chose pour le Rassemblement national démocratique (RND)». C'est clair et net.