Les prétendants à la succession du président afghan, Hamid Karzaï, ont tenu dimanche leurs premières grandes réunions politiques à Kaboul, un début de campagne toutefois endeuillé par les meurtres de deux membres de l'équipe d'Abdullah Abdullah, un des favoris du scrutin. Les prétendants à la succession du président afghan, Hamid Karzaï, ont tenu dimanche leurs premières grandes réunions politiques à Kaboul, un début de campagne toutefois endeuillé par les meurtres de deux membres de l'équipe d'Abdullah Abdullah, un des favoris du scrutin. Les deux hommes ont été abattus samedi soir en pleine rue à Hérat, la grande ville de l'Ouest afghan. Ces meurtres, qui n'ont pas été revendiqués, font ressurgir le spectre de la précédente présidentielle, en 2009, un scrutin chaotique marqué par les fraudes et les violences. Onze candidats sont en lice pour briguer la succession du président Karzaï, seul homme à avoir dirigé le pays depuis la chute du régime des talibans en 2001 et à qui la Constitution interdit de briguer un troisième mandat. Dimanche matin, la capitale afghane s'est réveillée en découvrant des affiches électorales placardées aux quatre coins de la ville. Les candidats ont ensuite tenu des meetings tout au long de la journée. Spectacle de danse, concert de percussions: c'est ainsi qu'ont été accueillis les quelque milliers de personnes venues assister à celui d'Ashraf Ghani, autre favori de cette campagne. Le candidat a réuni ses partisans dans une immense salle de réception, un lieu tout en dorures habituellement réservé aux mariages, et paré pour l'occasion de grandes affiches de M. Ghani, un ancien ministre des Finances. A l'extérieur, un service de sécurité digne d'une base militaire: policiers armés de fusils d'assaut, fouilles systématiques, portiques de sécurité... les participants au meeting ont même été priés de se débarrasser d'effets personnels jugés "suspects", comme les briquets. A la tribune, le candidat a déroulé un programme axé sur les jeunes, les droits de la femme et la lutte contre la corruption, fléau qui mine les institutions afghanes. "Le changement, c'est nous!", a-t-il lancé. "Ashraf Ghani est quelqu'un de bien, qui peut sortir notre pays de la situation dans laquelle il se trouve", a réagi Milad, 21 ans, dans l'assemblée. A quelques centaines de mètres de là, quasiment au même moment, son rival Abdullah Abdullah organisait lui aussi un rassemblement dans une salle des fêtes, pleine à craquer. Arrivé en deuxième position en 2009, M. Abdullah s'était retiré du second tour après avoir dénoncécomme nombre d'observateurs, des fraudes massives, entraînant de facto la réélection de M. Karzaï. Les deux hommes ont été abattus samedi soir en pleine rue à Hérat, la grande ville de l'Ouest afghan. Ces meurtres, qui n'ont pas été revendiqués, font ressurgir le spectre de la précédente présidentielle, en 2009, un scrutin chaotique marqué par les fraudes et les violences. Onze candidats sont en lice pour briguer la succession du président Karzaï, seul homme à avoir dirigé le pays depuis la chute du régime des talibans en 2001 et à qui la Constitution interdit de briguer un troisième mandat. Dimanche matin, la capitale afghane s'est réveillée en découvrant des affiches électorales placardées aux quatre coins de la ville. Les candidats ont ensuite tenu des meetings tout au long de la journée. Spectacle de danse, concert de percussions: c'est ainsi qu'ont été accueillis les quelque milliers de personnes venues assister à celui d'Ashraf Ghani, autre favori de cette campagne. Le candidat a réuni ses partisans dans une immense salle de réception, un lieu tout en dorures habituellement réservé aux mariages, et paré pour l'occasion de grandes affiches de M. Ghani, un ancien ministre des Finances. A l'extérieur, un service de sécurité digne d'une base militaire: policiers armés de fusils d'assaut, fouilles systématiques, portiques de sécurité... les participants au meeting ont même été priés de se débarrasser d'effets personnels jugés "suspects", comme les briquets. A la tribune, le candidat a déroulé un programme axé sur les jeunes, les droits de la femme et la lutte contre la corruption, fléau qui mine les institutions afghanes. "Le changement, c'est nous!", a-t-il lancé. "Ashraf Ghani est quelqu'un de bien, qui peut sortir notre pays de la situation dans laquelle il se trouve", a réagi Milad, 21 ans, dans l'assemblée. A quelques centaines de mètres de là, quasiment au même moment, son rival Abdullah Abdullah organisait lui aussi un rassemblement dans une salle des fêtes, pleine à craquer. Arrivé en deuxième position en 2009, M. Abdullah s'était retiré du second tour après avoir dénoncécomme nombre d'observateurs, des fraudes massives, entraînant de facto la réélection de M. Karzaï.