Décidément, Amar Saïdani, le secrétaire général du FLN, ne laisse personne indifférent. Décidément, Amar Saïdani, le secrétaire général du FLN, ne laisse personne indifférent. Il occupe continuellement le devant de la scène politique et médiatique depuis presque six mois maintenant. Depuis exactement son élection controversée au poste de secrétaire général du vieux parti, le 31 août dernier lors d'une session du comité central à l'hôtel El Aurassi, Saïdani fait, en effet, souvent la «Une» de la presse nationale. Son élection très contestée par une partie de l'establishment du FLN l'a entraîné dans une rude bataille de tous les jours contre ses détracteurs et, de fait, ses déclarations sont alors devenues périodiques et donc abondamment couvertes par la presse nationale et, par voie de conséquence, il fait fréquemment la manchette des journaux. Mais, en vérité ce n'est pas pour ce litige récurrent qui secoue le plus grand parti du pays que Amar Saïdani est devenue une attraction médiatique et politique. En effet, il s'est plus distingué par ses attaques contre le Départerment du renseignement et sécurité (DRS). Ce sont ces attaques frontales contre les services de sécurité qui ont le plus accrû l'intérêt pour son personnage. C'est que personne avant lui, en dehors bien évidemment de quelques opposants, n'avait osé s'en prendre au tout puissant DRS. Cela a suscité la stupeur dans les milieux politico-médiatqiues. A plus forte raison lorsque ces attaques proviennent non pas d'un leader d'un parti d'opposition, mais bel et bien d'un responsable d'un parti au pouvoir. Rappelons dans cet ordre d'idées que le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, est le président d'honneur du FLN. Rappelons aussi que le FLN dispose du plus grand nombre de députés dans l'APN, du plus grand nombre de sénateurs au Conseil de la nation ainsi que du plus grand nombre d'élus dans les assemblées locales (APC et APW). Cela sans oublier la présence d'une dizaine de ministres du parti au sein de l'équipe gouvernementale. C'est dire combien a été grande la stupeur des observateurs lorsque Amar Saïdani s'est attaque la première fois, au mois de novembre dernier, au DRS en dénonçant le rôle qu'il joue dans la vie politique du pays. Mais Amar Saïdani est revenu à la charge d'une manière fort fracassante cette fois-ci provoquant une plus grande stupéfaction. Dans l'entretien accordé avant-hier à un site d'information, il s'en est en effet pris violemment au chef du DRS, le général Mohamed Mediéne, dit Toufik. Il l'a d'abord accusé d'être à l'origine de la déstabilisation de son parti, à travers l'instrumentalisation du groupe de Abderahmane Belayat qui veut le destituer. Il l'a ensuite accusé d'être à l'origine de nombreux scandales, à l'exemple de ceux de Sonatrach et El Khalifa, et d'avoir aussi « infiltré » les médias, la justice et les partis politiques. Autant dire que ces graves accusations ont provoqué un véritable séisme politique, qui aura d'incalculables conséquences politiques. Mais pourquoi Saïdani a-t-il osé s'en prendre au DRS et à son chef ? D'aucuns estiment d'ores et déjà que cela est lié aux enjeux des élections présidentielles du 17 avril prochain et surtout de la question d'un quatrième mandat pour le président Bouteflika. Ces attaques ont, en tous cas, focalisé toute l'attention sur le personnage de Amar Saadani. Détesté par les uns et apprécié par les autres, le successeur contesté de Abdelaziz Belkhadem, n'est pas un novice de la scène politique nationale. Il a fait ses premiers pas dans le monde syndical dans sa ville natale d'El Oued avant de gravir les échelons et de devenir un membre de la direction nationale de l'UGTA. Il militait en parallèle au sein du FLN, avant d'être élu député à l'APN en 1997. C'est à partir de cet instant que sa carrière politique a pris de l'envergure puisque, en 2005, il a été porté à la présidence de l'APN en remplacement de Karim Younes. Ses détracteurs l'accusent d'avoir trempé dans des affaires de corruption et d'avoir amassé une grande fortune, sans être pour autant inquiété par la justice. La preuve, après quelques années d'éclipse, il revient au mois d'août 2013 sur le devant de la scène plus énigmatique que jamais. Il occupe continuellement le devant de la scène politique et médiatique depuis presque six mois maintenant. Depuis exactement son élection controversée au poste de secrétaire général du vieux parti, le 31 août dernier lors d'une session du comité central à l'hôtel El Aurassi, Saïdani fait, en effet, souvent la «Une» de la presse nationale. Son élection très contestée par une partie de l'establishment du FLN l'a entraîné dans une rude bataille de tous les jours contre ses détracteurs et, de fait, ses déclarations sont alors devenues périodiques et donc abondamment couvertes par la presse nationale et, par voie de conséquence, il fait fréquemment la manchette des journaux. Mais, en vérité ce n'est pas pour ce litige récurrent qui secoue le plus grand parti du pays que Amar Saïdani est devenue une attraction médiatique et politique. En effet, il s'est plus distingué par ses attaques contre le Départerment du renseignement et sécurité (DRS). Ce sont ces attaques frontales contre les services de sécurité qui ont le plus accrû l'intérêt pour son personnage. C'est que personne avant lui, en dehors bien évidemment de quelques opposants, n'avait osé s'en prendre au tout puissant DRS. Cela a suscité la stupeur dans les milieux politico-médiatqiues. A plus forte raison lorsque ces attaques proviennent non pas d'un leader d'un parti d'opposition, mais bel et bien d'un responsable d'un parti au pouvoir. Rappelons dans cet ordre d'idées que le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, est le président d'honneur du FLN. Rappelons aussi que le FLN dispose du plus grand nombre de députés dans l'APN, du plus grand nombre de sénateurs au Conseil de la nation ainsi que du plus grand nombre d'élus dans les assemblées locales (APC et APW). Cela sans oublier la présence d'une dizaine de ministres du parti au sein de l'équipe gouvernementale. C'est dire combien a été grande la stupeur des observateurs lorsque Amar Saïdani s'est attaque la première fois, au mois de novembre dernier, au DRS en dénonçant le rôle qu'il joue dans la vie politique du pays. Mais Amar Saïdani est revenu à la charge d'une manière fort fracassante cette fois-ci provoquant une plus grande stupéfaction. Dans l'entretien accordé avant-hier à un site d'information, il s'en est en effet pris violemment au chef du DRS, le général Mohamed Mediéne, dit Toufik. Il l'a d'abord accusé d'être à l'origine de la déstabilisation de son parti, à travers l'instrumentalisation du groupe de Abderahmane Belayat qui veut le destituer. Il l'a ensuite accusé d'être à l'origine de nombreux scandales, à l'exemple de ceux de Sonatrach et El Khalifa, et d'avoir aussi « infiltré » les médias, la justice et les partis politiques. Autant dire que ces graves accusations ont provoqué un véritable séisme politique, qui aura d'incalculables conséquences politiques. Mais pourquoi Saïdani a-t-il osé s'en prendre au DRS et à son chef ? D'aucuns estiment d'ores et déjà que cela est lié aux enjeux des élections présidentielles du 17 avril prochain et surtout de la question d'un quatrième mandat pour le président Bouteflika. Ces attaques ont, en tous cas, focalisé toute l'attention sur le personnage de Amar Saadani. Détesté par les uns et apprécié par les autres, le successeur contesté de Abdelaziz Belkhadem, n'est pas un novice de la scène politique nationale. Il a fait ses premiers pas dans le monde syndical dans sa ville natale d'El Oued avant de gravir les échelons et de devenir un membre de la direction nationale de l'UGTA. Il militait en parallèle au sein du FLN, avant d'être élu député à l'APN en 1997. C'est à partir de cet instant que sa carrière politique a pris de l'envergure puisque, en 2005, il a été porté à la présidence de l'APN en remplacement de Karim Younes. Ses détracteurs l'accusent d'avoir trempé dans des affaires de corruption et d'avoir amassé une grande fortune, sans être pour autant inquiété par la justice. La preuve, après quelques années d'éclipse, il revient au mois d'août 2013 sur le devant de la scène plus énigmatique que jamais.