Le haut responsable à la coopération industrielle et technologique franco-algérienne était invité par la Chambre de commerce et d'industrie régionale de Provence-Alpes-Côte d'Azur pour présenter sa mission aux entrepreneurs et identifier les compétences régionales. Le haut responsable à la coopération industrielle et technologique franco-algérienne était invité par la Chambre de commerce et d'industrie régionale de Provence-Alpes-Côte d'Azur pour présenter sa mission aux entrepreneurs et identifier les compétences régionales. Jean-Louis Levet propose aux opérateurs économiques algériens de travailler avec les meilleurs professionnels français, selon l'Observatoire économique euro-méditerranéen basé à Marseille. Jean-Louis Levet, le haut responsable à la coopération industrielle et technologique franco-algérienne, devant un panel d'entrepreneurs de Provence-Alpes-Côte d'Azur (Paca) convoqué par la Chambre de commerce et d'industrie régionale, récemment, à l'occasion de la présentation de son bilan à mi-mandat. C'est pour cette raison que Jean-Louis Levet a été nommé en mai 2013 "Monsieur Algérie". Ainsi, il sillonne l'Hexagone pour expliquer ses objectifs et sa démarche économique de partenariat et de coopération. Il démarre à Marseille une tournée des villes de France qui vise certes à présenter sa mission, mais aussi à identifier leurs savoir-faire spécifiques, leurs compétences propres, permettant de répondre aux besoins exprimés par les responsables économiques algériens. Lors de la conférence intergouvernementale d'Alger en décembre 2013, dans les domaines de la formation supérieure, de la recherche ou de la normalisation. Jean-Louis Levet insiste sur le potentiel que représente l'Algérie pour les entreprises : "L'Algérie compte parmi les cinq premiers marchés de groupes tels que Renault, Sanofi ou Alstom. Ce pays, et l'ouverture vers l'Afrique qu'il propose, représentent un important levier de croissance" poursuit cette source. Cette relation économique inclut également les investissements : hors hydrocarbures la France est le premier investisseur en Algérie. Malgré ces relations bien établies, rien n'est acquis pour Jean-Louis Levet qui prévient : "Si d'ici cinq ans, nous n'avons pas développé nos relations avec l'Algérie dont l'objectif est de passer d'une économie rentière centralisée à une économie entrepreneuriale décentralisée, ce sera l'Allemagne, la Chine, la Corée du Sud ou l'Italie qui auront occupé l'espace". En dépit des contraintes administratives jugées lourdes pour le partenariat, les investisseurs français demeurent intéressés par des projets en Algérie. "Reste que pour travailler aux côtés des Algériens, les entrepreneurs français décrivent un environnement complexe, une bureaucratie lourde et des efforts qui tardent parfois à payer. Le développement international représente un risque pour une entreprise", avance Jean-Daniel Beurnier, le président de la commission CCI International Paca. Les pays du Golfe paraissent aujourd'hui plus attractifs, du fait des conditions bancaires et financières qu'ils proposent, mais aussi de leur position stratégique et des infrastructures logistiques qui ouvrent vers de nouveaux marchés. L'Observatoire souligne que "le haut responsable à la coopération industrielle et technologique franco-algérienne se défend de n'être qu'un étage de plus dans les organismes visant à développer les relations commerciales extérieures de la France". Les échanges commerciaux entre la France et l'Algérie ont triplé en douze ans, selon le ministère français des Affaires étrangères, dépassant les 10 milliards d'euros en 2010. La France demeure le premier fournisseur et le quatrième client de l'Algérie (troisième client hors OCDE après la Chine et la Russie, avec 6,36 milliards d'euros en 2012) et les échanges commerciaux continuent de dégager un excédent en faveur de la France (troisième excédent de la France après le Royaume Uni et Hong Kong). Néanmoins, la présence française subit une érosion constante depuis 2000 (part de marché de 12,8% en 2012 contre 25% en 2000), en raison d'une concurrence accrue (Italie, Espagne, Allemagne, Turquie mais surtout Chine). La France semble proportionnellement avoir moins profité que ses concurrents de l'ouverture relative de l'économie algérienne, conclut cette source. Jean-Louis Levet propose aux opérateurs économiques algériens de travailler avec les meilleurs professionnels français, selon l'Observatoire économique euro-méditerranéen basé à Marseille. Jean-Louis Levet, le haut responsable à la coopération industrielle et technologique franco-algérienne, devant un panel d'entrepreneurs de Provence-Alpes-Côte d'Azur (Paca) convoqué par la Chambre de commerce et d'industrie régionale, récemment, à l'occasion de la présentation de son bilan à mi-mandat. C'est pour cette raison que Jean-Louis Levet a été nommé en mai 2013 "Monsieur Algérie". Ainsi, il sillonne l'Hexagone pour expliquer ses objectifs et sa démarche économique de partenariat et de coopération. Il démarre à Marseille une tournée des villes de France qui vise certes à présenter sa mission, mais aussi à identifier leurs savoir-faire spécifiques, leurs compétences propres, permettant de répondre aux besoins exprimés par les responsables économiques algériens. Lors de la conférence intergouvernementale d'Alger en décembre 2013, dans les domaines de la formation supérieure, de la recherche ou de la normalisation. Jean-Louis Levet insiste sur le potentiel que représente l'Algérie pour les entreprises : "L'Algérie compte parmi les cinq premiers marchés de groupes tels que Renault, Sanofi ou Alstom. Ce pays, et l'ouverture vers l'Afrique qu'il propose, représentent un important levier de croissance" poursuit cette source. Cette relation économique inclut également les investissements : hors hydrocarbures la France est le premier investisseur en Algérie. Malgré ces relations bien établies, rien n'est acquis pour Jean-Louis Levet qui prévient : "Si d'ici cinq ans, nous n'avons pas développé nos relations avec l'Algérie dont l'objectif est de passer d'une économie rentière centralisée à une économie entrepreneuriale décentralisée, ce sera l'Allemagne, la Chine, la Corée du Sud ou l'Italie qui auront occupé l'espace". En dépit des contraintes administratives jugées lourdes pour le partenariat, les investisseurs français demeurent intéressés par des projets en Algérie. "Reste que pour travailler aux côtés des Algériens, les entrepreneurs français décrivent un environnement complexe, une bureaucratie lourde et des efforts qui tardent parfois à payer. Le développement international représente un risque pour une entreprise", avance Jean-Daniel Beurnier, le président de la commission CCI International Paca. Les pays du Golfe paraissent aujourd'hui plus attractifs, du fait des conditions bancaires et financières qu'ils proposent, mais aussi de leur position stratégique et des infrastructures logistiques qui ouvrent vers de nouveaux marchés. L'Observatoire souligne que "le haut responsable à la coopération industrielle et technologique franco-algérienne se défend de n'être qu'un étage de plus dans les organismes visant à développer les relations commerciales extérieures de la France". Les échanges commerciaux entre la France et l'Algérie ont triplé en douze ans, selon le ministère français des Affaires étrangères, dépassant les 10 milliards d'euros en 2010. La France demeure le premier fournisseur et le quatrième client de l'Algérie (troisième client hors OCDE après la Chine et la Russie, avec 6,36 milliards d'euros en 2012) et les échanges commerciaux continuent de dégager un excédent en faveur de la France (troisième excédent de la France après le Royaume Uni et Hong Kong). Néanmoins, la présence française subit une érosion constante depuis 2000 (part de marché de 12,8% en 2012 contre 25% en 2000), en raison d'une concurrence accrue (Italie, Espagne, Allemagne, Turquie mais surtout Chine). La France semble proportionnellement avoir moins profité que ses concurrents de l'ouverture relative de l'économie algérienne, conclut cette source.