La stratégie de l'Union africaine (UA) en matière de sécurité, de gouvernance et de développement pour la région sahélo-saharienne sera présentée,aujourd'hui à Niamey (Niger), lors des travaux de la 3ème réunion ministérielle des pays membres du processus de Nouakchott, dont l'Algérie. La stratégie de l'Union africaine (UA) en matière de sécurité, de gouvernance et de développement pour la région sahélo-saharienne sera présentée,aujourd'hui à Niamey (Niger), lors des travaux de la 3ème réunion ministérielle des pays membres du processus de Nouakchott, dont l'Algérie. Cette stratégie sera présentée par la Mission de l'Union africaine pour le Mali et le Sahel dont l'objectif consiste à articuler l'action africaine dans les domaines de la sécurité, la gouvernance, la décentralisation et le développement accru des pays du SahelLa 3ème réunion ministérielle des pays membres du processus de Nouakchott a pour objectifs le renforcement de la coopération sécuritaire et l'opérationnalisation de l'architecture africaine de paix et de sécurité dans la région du Sahel. Le processus de Nouakchott, lancé dans la capitale mauritanienne par l'UA le 17 mars dernier, inclut, outre l'Algérie, la Côte d'Ivoire, la Guinée, la Libye, le Mali, la Mauritanie, le Niger, le Nigeria, le Sénégal et le Tchad. La rencontre permettra aux ministres de faire le point sur les acquis et approfondir le processus de Nouakchott, qui a pour but de renforcer l'échange d'information, la sécurité aux frontières ainsi que le renforcement des capacités des services de sécurité et de renseignement dans la région sahélo-saharienne. L'Algérie, dont la position concernant le Sahel demeure constante, a toujours réaffirmé, lors des foras internationaux, son attachement au processus structurant la sécurité et la paix dans la région du Sahel. Le ministre des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra, a ainsi réitéré, lors des travaux de l'Assemblée générale de l'ONU tenus en septembre dernier, la contribution effective qu'apporte l'Algérie à la conjugaison des efforts pour la sécurité collective dans l'espace sahélo-saharien ainsi que dans le reste de l'Afrique. De son côté, le ministre délégué chargé des Affaires maghrébines et africaines, Madjid Bouguerra, a renouvelé, lors de la deuxième réunion ministérielle sur le Sahel abritée par la Commission de l'Union européenne (UE) à Bruxelles sous la présidence malienne qui a eu lieu le 6 février dernier, l'engagement de l'Algérie à poursuivre ses actions multiformes de coopération et de solidarité en faveur de la stabilité, de la sécurisation et du développement de ses voisins sahéliens. M. Bouguerra a exhorté les partenariats extra-régionaux à œuvrer, dans un esprit constructif et coordonné, aux renforcement des capacités des pays concernés de manière à leur permettre de prendre en charge leurs priorités nationales de développement et de relever les défis à leur sécurité collective. L'Algérie a, par ailleurs, noté lundi dernier avec "satisfaction" la création à Nouakchott du nouveau cadre de coordination et de suivi de la coopération sous-régionale sahélo-saharienne "G5 du Sahel" regroupant la Mauritanie, le Mali, le Niger, le Tchad et le Burkina Faso. La création de ce nouveau sous-ensemble dans l'espace sahélien a fait l'objet de consultations entre le ministre des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra, et son homologue mauritanien, Ahmed Ould Teguedi, a souligné le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Amar Belani. Il a rappelé que le processus de Nouakchott, mené sous la conduite de l'UA, inclut les 5 pays membres de ce nouveau regroupement ainsi que 6 autres Etats membres de l'Union africaine, et qu'il constitue le "vecteur principal" de l'opérationnalisation de l'architecture africaine de paix et de sécurité dans la région sahélo-saharienne. Cette stratégie sera présentée par la Mission de l'Union africaine pour le Mali et le Sahel dont l'objectif consiste à articuler l'action africaine dans les domaines de la sécurité, la gouvernance, la décentralisation et le développement accru des pays du SahelLa 3ème réunion ministérielle des pays membres du processus de Nouakchott a pour objectifs le renforcement de la coopération sécuritaire et l'opérationnalisation de l'architecture africaine de paix et de sécurité dans la région du Sahel. Le processus de Nouakchott, lancé dans la capitale mauritanienne par l'UA le 17 mars dernier, inclut, outre l'Algérie, la Côte d'Ivoire, la Guinée, la Libye, le Mali, la Mauritanie, le Niger, le Nigeria, le Sénégal et le Tchad. La rencontre permettra aux ministres de faire le point sur les acquis et approfondir le processus de Nouakchott, qui a pour but de renforcer l'échange d'information, la sécurité aux frontières ainsi que le renforcement des capacités des services de sécurité et de renseignement dans la région sahélo-saharienne. L'Algérie, dont la position concernant le Sahel demeure constante, a toujours réaffirmé, lors des foras internationaux, son attachement au processus structurant la sécurité et la paix dans la région du Sahel. Le ministre des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra, a ainsi réitéré, lors des travaux de l'Assemblée générale de l'ONU tenus en septembre dernier, la contribution effective qu'apporte l'Algérie à la conjugaison des efforts pour la sécurité collective dans l'espace sahélo-saharien ainsi que dans le reste de l'Afrique. De son côté, le ministre délégué chargé des Affaires maghrébines et africaines, Madjid Bouguerra, a renouvelé, lors de la deuxième réunion ministérielle sur le Sahel abritée par la Commission de l'Union européenne (UE) à Bruxelles sous la présidence malienne qui a eu lieu le 6 février dernier, l'engagement de l'Algérie à poursuivre ses actions multiformes de coopération et de solidarité en faveur de la stabilité, de la sécurisation et du développement de ses voisins sahéliens. M. Bouguerra a exhorté les partenariats extra-régionaux à œuvrer, dans un esprit constructif et coordonné, aux renforcement des capacités des pays concernés de manière à leur permettre de prendre en charge leurs priorités nationales de développement et de relever les défis à leur sécurité collective. L'Algérie a, par ailleurs, noté lundi dernier avec "satisfaction" la création à Nouakchott du nouveau cadre de coordination et de suivi de la coopération sous-régionale sahélo-saharienne "G5 du Sahel" regroupant la Mauritanie, le Mali, le Niger, le Tchad et le Burkina Faso. La création de ce nouveau sous-ensemble dans l'espace sahélien a fait l'objet de consultations entre le ministre des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra, et son homologue mauritanien, Ahmed Ould Teguedi, a souligné le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Amar Belani. Il a rappelé que le processus de Nouakchott, mené sous la conduite de l'UA, inclut les 5 pays membres de ce nouveau regroupement ainsi que 6 autres Etats membres de l'Union africaine, et qu'il constitue le "vecteur principal" de l'opérationnalisation de l'architecture africaine de paix et de sécurité dans la région sahélo-saharienne.