Le groupe Eiffage et sa filiale Pradeau & Morin qui assure la maîtrise d'œuvre "se sont engagés à tenir les délais prévus". Le chantier avance à vue d'œil. Les bungalows qui cachaient en partie la façade de l'Hôtel Salé viennent d'être ôtés. Une nouvelle terre va être apportée pour commencer à planter le jardin. Un moment symboliquement fort pour Mme Baldassari, entrée au musée en 1992, avant d'en devenir directrice en 2005, puis présidente en 2010 lorsqu'il est devenu établissement public. Le groupe Eiffage et sa filiale Pradeau & Morin qui assure la maîtrise d'œuvre "se sont engagés à tenir les délais prévus". Le chantier avance à vue d'œil. Les bungalows qui cachaient en partie la façade de l'Hôtel Salé viennent d'être ôtés. Une nouvelle terre va être apportée pour commencer à planter le jardin. Un moment symboliquement fort pour Mme Baldassari, entrée au musée en 1992, avant d'en devenir directrice en 2005, puis présidente en 2010 lorsqu'il est devenu établissement public. La rénovation de l'Hôtel Salé, magnifique hôtel particulier du XVIIe siècle, sera achevée fin mars. L'aile technique attenante, dont la construction a débuté l'été dernier, sera prête mi-mai. "Le chantier a pris deux ans et demi. On ne peut pas faire moins", estime Mme Baldassari. Le montant des travaux se monte à 52 millions d'euros, dont 31 millions ont été recueillis grâce à un tour du monde d'œuvres de Picasso entamé dès 2008. "Perfectionnistes en tout" L'Hôtel Salé sera entièrement dédié à la présentation de la collection du musée (riche de 5.000 oeuvres de Picasso et de la collection particulière du maître de l'art moderne) ainsi qu'à des expositions temporaires. Pour l'ouverture, Mme Baldassari prévoit de montrer 450 œuvres. En déménageant l'administration du musée, les réserves et les ateliers qui occupaient les étages supérieurs du bâtiment, Anne Baldassari a fait passer la surface d'exposition à 3.800 m2, contre 1.600 m2 à l'ouverture de l'établissement en 1985. Le réaménagement, confié à l'architecte Jean-François Bodin, se traduit dès l'entrée par la création d'un vaste hall d'accueil, avec une verrière. Un escalier en colimaçon mènera à un café, qui disposera d'une superbe terrasse jusqu'alors inaccessible. Tout a été fait pour permettre aux personnes à mobilité réduite de profiter de l'ensemble du musée. La cour a été repavée et testée en fauteuil roulant par une association. Avec enthousiasme, Mme Baldassari montre les nouveaux espaces sous les combles, fraîchement repeints en blanc, avec de belles poutres de bois apparentes. Mais aussi les grandes salles d'exposition et la façon dont Jean-François Bodin a travaillé "en respectant l'esprit" de Roland Simounet, l'architecte de l'ouverture du musée. Le sous-sol, touché par le salpêtre, a été totalement assaini La sécurité du musée a été entièrement repensée. "Nous avons des caméras 360 degrés partout, des systèmes d'alarme, des vitrages antieffraction. Aujourd'hui, le musée Picasso est un bunker", affirme Mme Baldassari. Peu avant la fermeture du musée en 2009, un carnet de dessins de Picasso avait été volé dans une vitrine. L'enquête pour le retrouver continue. "Nous avons voulu du très simple mais du très beau pour faire de cet hôtel du XVIIe un bâtiment compatible avec l'acte de modernité de Picasso", déclare Mme Baldassari. "Nous sommes perfectionnistes en tout", ajoute-t-elle. L'extérieur du bâtiment technique en béton qui accueillera un espace pédagogique et un auditorium sera végétalisé et un petit jardin cubiste sera créé. La rénovation de l'Hôtel Salé, magnifique hôtel particulier du XVIIe siècle, sera achevée fin mars. L'aile technique attenante, dont la construction a débuté l'été dernier, sera prête mi-mai. "Le chantier a pris deux ans et demi. On ne peut pas faire moins", estime Mme Baldassari. Le montant des travaux se monte à 52 millions d'euros, dont 31 millions ont été recueillis grâce à un tour du monde d'œuvres de Picasso entamé dès 2008. "Perfectionnistes en tout" L'Hôtel Salé sera entièrement dédié à la présentation de la collection du musée (riche de 5.000 oeuvres de Picasso et de la collection particulière du maître de l'art moderne) ainsi qu'à des expositions temporaires. Pour l'ouverture, Mme Baldassari prévoit de montrer 450 œuvres. En déménageant l'administration du musée, les réserves et les ateliers qui occupaient les étages supérieurs du bâtiment, Anne Baldassari a fait passer la surface d'exposition à 3.800 m2, contre 1.600 m2 à l'ouverture de l'établissement en 1985. Le réaménagement, confié à l'architecte Jean-François Bodin, se traduit dès l'entrée par la création d'un vaste hall d'accueil, avec une verrière. Un escalier en colimaçon mènera à un café, qui disposera d'une superbe terrasse jusqu'alors inaccessible. Tout a été fait pour permettre aux personnes à mobilité réduite de profiter de l'ensemble du musée. La cour a été repavée et testée en fauteuil roulant par une association. Avec enthousiasme, Mme Baldassari montre les nouveaux espaces sous les combles, fraîchement repeints en blanc, avec de belles poutres de bois apparentes. Mais aussi les grandes salles d'exposition et la façon dont Jean-François Bodin a travaillé "en respectant l'esprit" de Roland Simounet, l'architecte de l'ouverture du musée. Le sous-sol, touché par le salpêtre, a été totalement assaini La sécurité du musée a été entièrement repensée. "Nous avons des caméras 360 degrés partout, des systèmes d'alarme, des vitrages antieffraction. Aujourd'hui, le musée Picasso est un bunker", affirme Mme Baldassari. Peu avant la fermeture du musée en 2009, un carnet de dessins de Picasso avait été volé dans une vitrine. L'enquête pour le retrouver continue. "Nous avons voulu du très simple mais du très beau pour faire de cet hôtel du XVIIe un bâtiment compatible avec l'acte de modernité de Picasso", déclare Mme Baldassari. "Nous sommes perfectionnistes en tout", ajoute-t-elle. L'extérieur du bâtiment technique en béton qui accueillera un espace pédagogique et un auditorium sera végétalisé et un petit jardin cubiste sera créé.