Le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, vient d'instruire le gouvernement et les walis à « garantir un scrutin dont la crédibilité ne saurait susciter le moindre doute». Le Président insiste sur la neutralité de l'administration pour le bon déroulement du processus électoral. Le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, vient d'instruire le gouvernement et les walis à « garantir un scrutin dont la crédibilité ne saurait susciter le moindre doute». Le Président insiste sur la neutralité de l'administration pour le bon déroulement du processus électoral. Dans sa missive de jeudi dernier, le chef de l'Etat a souligné l'importance « d'une organisation parfaite de l'échéance électorale dans le souci d'en garantir le bon déroulement et dans le respect de la loi et des principes de neutralité, de régularité, de transparence et de crédibilité ». Le premier magistrat du pays évoque pour la première fois depuis des mois l'enjeu crucial du scrutin du 17 avril en mesurant les défis et craintes qui s'annoncent dans ce contexte. Il invite dans ce cadre « les instances chargées d'organiser ce scrutin, chacune dans le cadre de ses compétences, de faire preuve d'efficience et de rigueur dans l'exercice de leurs missions consignées par la loi ». Deux mots d'ordres sont mis en exergue dans le message du Président : « impartialité de l'administration » et « respect scrupuleux de la loi ». Pour garantir une telle crédibilité, Bouteflika est conscient que des dérives de l'administration et le parti pris pour un candidat ne jouent pas en faveur d'un scrutin libre et transparent. C'est dans ce sens que le Président appelle au « principe d'équité et d'impartialité tout en s'abstenant de tout acte susceptible de porter atteinte à tous les droits dont jouissent les électeurs et les candidats ». Dans la course électorale actuelle, on relève des disparités entre les candidats qui ne sont pas tous pourvus de moyens et ne disposent pas d'un ancrage politique réel. Bouteflika qui met en avant « l'égalité des chances pour tous les candidats » reste un vœu pieux du moment que seuls les plus connus et ceux qui disposent d'un parcours de taille peuvent se mettrent en selle. A l'approche de la campagne électorale, le chef de l'Etat met l'accent dans son message de « garantir à la campagne électorale une organisation sans faille et un bon déroulement, notamment en ce qui concerne l'organisation des meetings et l'aménagement des espaces consacrés à l'affichage des candidatures et réunir toutes les conditions permettant aux candidats de disposer de chances égales sans contraintes ni obstacles ». Et de se montrer ferme en instruisant de « remettre aux représentants des candidats et des partis politiques participant à cette élection, et dans les délais prescrits par la loi, une copie de la liste électorale de chaque commune et une copie de la liste des membres des bureaux de vote ». On peut considérer que cette démarche est une première dans le souci de plus de transparence. De même que les assurances qui doivent être données pour « permettre aux représentants des candidats d'exercer, de manière effective, leur plein droit de contrôler tout le processus de vote, de dépouillement et de comptage des voix dans tous les locaux où se déroule l'opération, y compris les bureaux de vote itinérants, et mettre à leur disposition des copies des différents procès-verbaux des résultats du scrutin ». De plus, Bouteflika a mis en avant le rôle des médias dans la réussite du prochain scrutin en soulignant « le rôle majeur de la presse nationale, aussi bien publique que privée, dans la réussite de la prochaine consultation à travers sa contribution à la création d'un climat propice à la libre expression du choix des électeurs et des électrices ». Pour le président de la République, la presse doit garantir « un traitement équitable pour tous les candidats tant lors de la campagne électorale que durant la période qui la précède ». Avec cependant un bémol pour la presse privée dont Bouteflika attend « le même sens du devoir professionnel en respectant l'éthique de la profession qui exige de faire prévaloir l'objectivité lors du traitement des informations relatives à cet important évènement ». Dans sa missive de jeudi dernier, le chef de l'Etat a souligné l'importance « d'une organisation parfaite de l'échéance électorale dans le souci d'en garantir le bon déroulement et dans le respect de la loi et des principes de neutralité, de régularité, de transparence et de crédibilité ». Le premier magistrat du pays évoque pour la première fois depuis des mois l'enjeu crucial du scrutin du 17 avril en mesurant les défis et craintes qui s'annoncent dans ce contexte. Il invite dans ce cadre « les instances chargées d'organiser ce scrutin, chacune dans le cadre de ses compétences, de faire preuve d'efficience et de rigueur dans l'exercice de leurs missions consignées par la loi ». Deux mots d'ordres sont mis en exergue dans le message du Président : « impartialité de l'administration » et « respect scrupuleux de la loi ». Pour garantir une telle crédibilité, Bouteflika est conscient que des dérives de l'administration et le parti pris pour un candidat ne jouent pas en faveur d'un scrutin libre et transparent. C'est dans ce sens que le Président appelle au « principe d'équité et d'impartialité tout en s'abstenant de tout acte susceptible de porter atteinte à tous les droits dont jouissent les électeurs et les candidats ». Dans la course électorale actuelle, on relève des disparités entre les candidats qui ne sont pas tous pourvus de moyens et ne disposent pas d'un ancrage politique réel. Bouteflika qui met en avant « l'égalité des chances pour tous les candidats » reste un vœu pieux du moment que seuls les plus connus et ceux qui disposent d'un parcours de taille peuvent se mettrent en selle. A l'approche de la campagne électorale, le chef de l'Etat met l'accent dans son message de « garantir à la campagne électorale une organisation sans faille et un bon déroulement, notamment en ce qui concerne l'organisation des meetings et l'aménagement des espaces consacrés à l'affichage des candidatures et réunir toutes les conditions permettant aux candidats de disposer de chances égales sans contraintes ni obstacles ». Et de se montrer ferme en instruisant de « remettre aux représentants des candidats et des partis politiques participant à cette élection, et dans les délais prescrits par la loi, une copie de la liste électorale de chaque commune et une copie de la liste des membres des bureaux de vote ». On peut considérer que cette démarche est une première dans le souci de plus de transparence. De même que les assurances qui doivent être données pour « permettre aux représentants des candidats d'exercer, de manière effective, leur plein droit de contrôler tout le processus de vote, de dépouillement et de comptage des voix dans tous les locaux où se déroule l'opération, y compris les bureaux de vote itinérants, et mettre à leur disposition des copies des différents procès-verbaux des résultats du scrutin ». De plus, Bouteflika a mis en avant le rôle des médias dans la réussite du prochain scrutin en soulignant « le rôle majeur de la presse nationale, aussi bien publique que privée, dans la réussite de la prochaine consultation à travers sa contribution à la création d'un climat propice à la libre expression du choix des électeurs et des électrices ». Pour le président de la République, la presse doit garantir « un traitement équitable pour tous les candidats tant lors de la campagne électorale que durant la période qui la précède ». Avec cependant un bémol pour la presse privée dont Bouteflika attend « le même sens du devoir professionnel en respectant l'éthique de la profession qui exige de faire prévaloir l'objectivité lors du traitement des informations relatives à cet important évènement ».