Le nouveau président du Conseil italien, Matteo Renzi, a détaillé lundi un ambitieux calendrier de réformes, du système électoral à la justice en passant par une nette réduction du coût du travail, devant les sénateurs dont il sollicitait un vote de confiance. Le nouveau président du Conseil italien, Matteo Renzi, a détaillé lundi un ambitieux calendrier de réformes, du système électoral à la justice en passant par une nette réduction du coût du travail, devant les sénateurs dont il sollicitait un vote de confiance. "Si nous échouons, la faute en reviendra à moi seul", a-t-il dit lors d'un discours d'une heure. Matteo Renzi a déclaré qu'il comptait achever d'ici la fin du mois prochain les débats sur son projet de réforme électorale et institutionnelle, qui prévoit de rationaliser le fonctionnement des gouvernements régionaux et de réduire le rôle du Sénat. La chambre haute dispose pour l'heure des mêmes pouvoirs législatifs que la Chambre des députés, ce qui a conduit à un blocage politique après les élections parlementaires de février 2013. Devant les sénateurs, le président du Conseil s'est engagé à respecter un accord conclu avec Forza Italia, le parti de droite de l'ancien chef du gouvernement Silvio Berlusconi, qui siège dans l'opposition mais compte soutenir la réforme électorale. L'accord, censé favoriser les grandes coalitions et réduire le rôle des petits partis, semble menacé depuis que certains partenaires de coalition de Matteo Renzi ont demandé le report de son application le temps qu'une réforme constitutionnelle du Sénat soit adoptée, ce qui pourrait prendre de nombreux mois. Matteo Renzi a en outre annoncé lundi une réforme de la justice d'ici juin, et une hausse des aides publiques aux chômeurs, tout en s'engageant à réduire considérablement l'écart entre le salaire brut des employés et la somme nette finalement perçue après prélèvements sociaux et obligatoires. Il a aussi manifesté son intention de dégager plusieurs milliards d'euros pour investir dans l'éducation, et a dit envisager une taxe sur les profits tirés d'investissements financiers pour assumer les coûts d'une future réforme du marché du travail. Soutenu par son Parti démocrate, le Nouveau centre droit, les centristes et d'autres petites formations, Matteo Renzi devrait obtenir le soutien d'une majorité des 320 sénateurs. "Si nous échouons, la faute en reviendra à moi seul", a-t-il dit lors d'un discours d'une heure. Matteo Renzi a déclaré qu'il comptait achever d'ici la fin du mois prochain les débats sur son projet de réforme électorale et institutionnelle, qui prévoit de rationaliser le fonctionnement des gouvernements régionaux et de réduire le rôle du Sénat. La chambre haute dispose pour l'heure des mêmes pouvoirs législatifs que la Chambre des députés, ce qui a conduit à un blocage politique après les élections parlementaires de février 2013. Devant les sénateurs, le président du Conseil s'est engagé à respecter un accord conclu avec Forza Italia, le parti de droite de l'ancien chef du gouvernement Silvio Berlusconi, qui siège dans l'opposition mais compte soutenir la réforme électorale. L'accord, censé favoriser les grandes coalitions et réduire le rôle des petits partis, semble menacé depuis que certains partenaires de coalition de Matteo Renzi ont demandé le report de son application le temps qu'une réforme constitutionnelle du Sénat soit adoptée, ce qui pourrait prendre de nombreux mois. Matteo Renzi a en outre annoncé lundi une réforme de la justice d'ici juin, et une hausse des aides publiques aux chômeurs, tout en s'engageant à réduire considérablement l'écart entre le salaire brut des employés et la somme nette finalement perçue après prélèvements sociaux et obligatoires. Il a aussi manifesté son intention de dégager plusieurs milliards d'euros pour investir dans l'éducation, et a dit envisager une taxe sur les profits tirés d'investissements financiers pour assumer les coûts d'une future réforme du marché du travail. Soutenu par son Parti démocrate, le Nouveau centre droit, les centristes et d'autres petites formations, Matteo Renzi devrait obtenir le soutien d'une majorité des 320 sénateurs.