Les rapports de la Banque européenne d'investissement avec les pays méditerranéens évoluent au fil des années.La BEI continue de soutenir le développement économique et social de 9 pays méditerranéens partenaires de l'Union européenne. Les rapports de la Banque européenne d'investissement avec les pays méditerranéens évoluent au fil des années.La BEI continue de soutenir le développement économique et social de 9 pays méditerranéens partenaires de l'Union européenne. En 2013, 16 projets d'un montant de 600 millions d'euros ont été signés pour un total de 1,7 milliard d'euros de nouveaux financements. Philippe de Fontaine-Vive, vice- président de la BEI, veut ouvrir tous les modes de financements européens aux pays méditerranéens, indique l'Observatoire économique euro-méditerranéen basé à Marseille. 16 projets ont été signés pour un montant global de 600 millions d'euros dont 11 avec le secteur privé et trois projets avec la contribution de la Facilité d'investissement pour le voisinage. Dans le même temps, la BEI aura décaissé près de 1 milliard d'euros en faveur de projets en cours. Mais la banque n'intervient pas seulement sur les gros dossiers en Palestine, par exemple, la BEI a abondé à hauteur de 730.000 euros pour obtenir 18% du capital du Centre arabe pour le développement agricole (Acad). L'objectif est de réduire les disparités, de soutenir les petites et micro-entreprises sur l'ensemble du territoire palestinien et de créer des emplois durables. L'Acad pourrait à terme se transformer en institution financière. « 2013 aura été une année tout a fait spéciale. On avait parlé de drôle de guerre voici cent ans, pour 2013 au sud de la Méditerranée, nous pouvons parler de drôle de révolution ! » souligne Philippe de Fontaine- Vive dans son focus sur les pays méditerranéens. « Nous avons connu une première vague de Printemps arabes depuis le 14 janvier 2011 avec toute une série de transformations sociales, économiques et politiques. Cette première vague a culminé en 2013, mais nous constatons toujours un très grand désordre administratif. Des projets conçus avant les Printemps arabes ont été finalisés jusqu'en 2012 voire dans le courant 2013. Nous observons depuis dans ces pays une difficulté à produire de nouveaux projets, à prendre de « Un consensus social émerge » souligne Philippe de Fontaine- Vive. L'heure est à la préparation du nouveau mandat 2014/2020 dont l'agenda sera mis sur la table dans le cadre de la 14e conférence Femip (Facilité euro-méditerranéenne d'investissement et de partenariat). Elle se déroulera le 1er avril 2014 à Athènes au cœur de la Réunion informelle des ministres des Affaires économiques et financières. « Nous avons toutes les raisons de penser que notre niveau d'engagement sera identique à la précédente période. Avec 30 milliards d'euros, la Méditerranée restera avec l'Europe de l'Ouest la priorité géographique des pays non européens » dévoile le vice-président de la BEI. Les mêmes modes de financement que pour les 28 Etats membres sont appliqués pour les 9 pays Femip : Algérie, Egypte, Ghaza-Cisjordanie, Israël, Jordanie, Liban, Maroc, Syrie et la Tunisie. Il faudrait, pour parfaire la panoplie, ajouter le développement des activités de conseil et le financement de l'innovation qui s'appuierait sur l'initiative de financement de la croissance, nouvel instrument piloté par la BEI et la Commission européenne. « Nous sommes prêts à le faire dès cette année si la Commission européenne nous y autorise. Il faudrait disposer d'une enveloppe de 1million de fonds budgétaires européens destinée au développement des entreprises innovantes. Ces 1 million d'euros permettraient de débloquer 40 millions d'euros ». « Nous pensons que cela se traduira en projets. Cette démarche pourrait aussi s'effectuer dans des domaines comme l'énergie ou le spatial », prévoit Philippe de Fontaine-Vive. Avant la fin du premier trimestre 2014, plusieurs opérations devraient se finaliser. La BEI travaille notamment sur le financement d'une seconde tranche du parc solaire d'Ouarzazate au Maroc. « Nous aimerions bien signer d'autres projets de centrales solaires dans la région, mais le Maroc reste vraiment en pointe par rapport aux autres pays » explique Philippe de Fontaine-Vive. Des projets en termes d'énergies renouvelables pourraient voir le jour en Tunisie et en Libye. En 2013, 16 projets d'un montant de 600 millions d'euros ont été signés pour un total de 1,7 milliard d'euros de nouveaux financements. Philippe de Fontaine-Vive, vice- président de la BEI, veut ouvrir tous les modes de financements européens aux pays méditerranéens, indique l'Observatoire économique euro-méditerranéen basé à Marseille. 16 projets ont été signés pour un montant global de 600 millions d'euros dont 11 avec le secteur privé et trois projets avec la contribution de la Facilité d'investissement pour le voisinage. Dans le même temps, la BEI aura décaissé près de 1 milliard d'euros en faveur de projets en cours. Mais la banque n'intervient pas seulement sur les gros dossiers en Palestine, par exemple, la BEI a abondé à hauteur de 730.000 euros pour obtenir 18% du capital du Centre arabe pour le développement agricole (Acad). L'objectif est de réduire les disparités, de soutenir les petites et micro-entreprises sur l'ensemble du territoire palestinien et de créer des emplois durables. L'Acad pourrait à terme se transformer en institution financière. « 2013 aura été une année tout a fait spéciale. On avait parlé de drôle de guerre voici cent ans, pour 2013 au sud de la Méditerranée, nous pouvons parler de drôle de révolution ! » souligne Philippe de Fontaine- Vive dans son focus sur les pays méditerranéens. « Nous avons connu une première vague de Printemps arabes depuis le 14 janvier 2011 avec toute une série de transformations sociales, économiques et politiques. Cette première vague a culminé en 2013, mais nous constatons toujours un très grand désordre administratif. Des projets conçus avant les Printemps arabes ont été finalisés jusqu'en 2012 voire dans le courant 2013. Nous observons depuis dans ces pays une difficulté à produire de nouveaux projets, à prendre de « Un consensus social émerge » souligne Philippe de Fontaine- Vive. L'heure est à la préparation du nouveau mandat 2014/2020 dont l'agenda sera mis sur la table dans le cadre de la 14e conférence Femip (Facilité euro-méditerranéenne d'investissement et de partenariat). Elle se déroulera le 1er avril 2014 à Athènes au cœur de la Réunion informelle des ministres des Affaires économiques et financières. « Nous avons toutes les raisons de penser que notre niveau d'engagement sera identique à la précédente période. Avec 30 milliards d'euros, la Méditerranée restera avec l'Europe de l'Ouest la priorité géographique des pays non européens » dévoile le vice-président de la BEI. Les mêmes modes de financement que pour les 28 Etats membres sont appliqués pour les 9 pays Femip : Algérie, Egypte, Ghaza-Cisjordanie, Israël, Jordanie, Liban, Maroc, Syrie et la Tunisie. Il faudrait, pour parfaire la panoplie, ajouter le développement des activités de conseil et le financement de l'innovation qui s'appuierait sur l'initiative de financement de la croissance, nouvel instrument piloté par la BEI et la Commission européenne. « Nous sommes prêts à le faire dès cette année si la Commission européenne nous y autorise. Il faudrait disposer d'une enveloppe de 1million de fonds budgétaires européens destinée au développement des entreprises innovantes. Ces 1 million d'euros permettraient de débloquer 40 millions d'euros ». « Nous pensons que cela se traduira en projets. Cette démarche pourrait aussi s'effectuer dans des domaines comme l'énergie ou le spatial », prévoit Philippe de Fontaine-Vive. Avant la fin du premier trimestre 2014, plusieurs opérations devraient se finaliser. La BEI travaille notamment sur le financement d'une seconde tranche du parc solaire d'Ouarzazate au Maroc. « Nous aimerions bien signer d'autres projets de centrales solaires dans la région, mais le Maroc reste vraiment en pointe par rapport aux autres pays » explique Philippe de Fontaine-Vive. Des projets en termes d'énergies renouvelables pourraient voir le jour en Tunisie et en Libye.