Le Haut commissariat aux réfugiés (HCR) de l'Onu, a averti mardi qu'au moins 15.000 personnes sont encerclées par des groupes armés en Centrafrique et courent un risque élevé d'être attaquées, demandant l'envoi de plus de troupes internationales dans ce pays en proie aux violences Le Haut commissariat aux réfugiés (HCR) de l'Onu, a averti mardi qu'au moins 15.000 personnes sont encerclées par des groupes armés en Centrafrique et courent un risque élevé d'être attaquées, demandant l'envoi de plus de troupes internationales dans ce pays en proie aux violences . "Ces personnes, essentiellement des musulmans, sont rassemblées en 18 endroits dans les nord ouest et sud ouest du pays", a indiqué à la presse à Genève Adrian Edwards, porte-parole du HCR. "Il y a un grand risque d'attaques et ils ont besoin d'urgence d'une meilleure sécurité", a-t-il dit. "Les atrocités sont devenues fréquentes", a-t-il souligné, mentionnant le cas de trois civils musulmans stoppés samedi dans un taxi par une foule près de Bangui et massacrés. La semaine dernière, un convoi quittant la capitale avait été attaqué par des miliciens anti-balaka (majoritairement chrétiens). "Tous les hommes au nombre de 21 ont été tués, laissant 119 enfants effrayés et 19 femmes, qui ont fui dans un village voisin", a-t-il ajouté. "Le nombre des troupes est largement insuffisant en considérant la taille du pays et la gravité de la crise", a affirmé le porte-parole du HCR, soulignant que "les organisations humanitaires faisaient de leur mieux". Le secrétaire général de l'Onu, Ban Ki-moon, a réclamé jeudi dernier devant le Conseil de sécurité le déploiement rapide "d'au moins 3.000 soldats et policiers supplémentaires" en République centrafricaine pour rétablir l'ordre et protéger les civils. Des milices d'autodéfense majoritairement chrétiennes, les anti-balaka, se sont formées. Elles ont attaqué des civils musulmans, à Bangui notamment, entraînant un exode depuis décembre de dizaines de milliers d'entre eux. Lynchages et pillages se poursuivent. . "Ces personnes, essentiellement des musulmans, sont rassemblées en 18 endroits dans les nord ouest et sud ouest du pays", a indiqué à la presse à Genève Adrian Edwards, porte-parole du HCR. "Il y a un grand risque d'attaques et ils ont besoin d'urgence d'une meilleure sécurité", a-t-il dit. "Les atrocités sont devenues fréquentes", a-t-il souligné, mentionnant le cas de trois civils musulmans stoppés samedi dans un taxi par une foule près de Bangui et massacrés. La semaine dernière, un convoi quittant la capitale avait été attaqué par des miliciens anti-balaka (majoritairement chrétiens). "Tous les hommes au nombre de 21 ont été tués, laissant 119 enfants effrayés et 19 femmes, qui ont fui dans un village voisin", a-t-il ajouté. "Le nombre des troupes est largement insuffisant en considérant la taille du pays et la gravité de la crise", a affirmé le porte-parole du HCR, soulignant que "les organisations humanitaires faisaient de leur mieux". Le secrétaire général de l'Onu, Ban Ki-moon, a réclamé jeudi dernier devant le Conseil de sécurité le déploiement rapide "d'au moins 3.000 soldats et policiers supplémentaires" en République centrafricaine pour rétablir l'ordre et protéger les civils. Des milices d'autodéfense majoritairement chrétiennes, les anti-balaka, se sont formées. Elles ont attaqué des civils musulmans, à Bangui notamment, entraînant un exode depuis décembre de dizaines de milliers d'entre eux. Lynchages et pillages se poursuivent.