A la veille de l'expiration de l'ultimatum que lui a adressé la branche officielle d'Al-Qaïda le Front al-Nosra s'est retiré d'au moins 5 localités de la province d'Alep où il sait qu'il aura du mal à se défendre en cas d'offensive. A la veille de l'expiration de l'ultimatum que lui a adressé la branche officielle d'Al-Qaïda le Front al-Nosra s'est retiré d'au moins 5 localités de la province d'Alep où il sait qu'il aura du mal à se défendre en cas d'offensive. Le groupe djihadiste le plus radical de Syrie a choisi de se replier sur ses places fortes pour mieux affronter les autres rebelles qui l'ont sommé d'accepter d'ici à samedi un arbitrage religieux pour régler leur conflit. Pour sa part, selon l'agence officielle Sana, l'armée syrienne a tué 20 rebelles dans une embuscade près de Damas, deux jours après un guet-apens qui avait fait, selon ses dires, 175 morts dans les rangs des insurgés, dans cette même région.A la veille de l'expiration de l'ultimatum que lui a adressé mardi la branche officielle d'Al-Qaïda - le Front al-Nosra - et les autres groupes rebelles, l'Etat islamique en Irak et au Levant (EIIL), peu porté au compromis, s'est retiré d'au moins cinq localités de la province d'Alep dans le nord du pays, où il sait qu'il aura du mal à se défendre en cas d'offensive. Ses combattants se sont retranchés tout près de la province de Raqa, son bastion.Pour appuyer sa sommation, al-Nosra a menacé d'expulser son adversaire de Syrie et même de le combattre en Irak, alors que des combats sanglants opposent déjà depuis des semaines ces deux ex-alliés contre le régime de Bachar al-Assad.D'après l'OSDH, les combattants se sont retranchés notamment dans les localités de Jarablos et de Menbej, à l'extrémité est de la province d'Alep et proches de la province de Raqa. Le retrait a été confirmé par le Centre des médias d'Azaz, proche de l'opposition, qui parle de victoire sur l'EIIL. Le 18 septembre 2013, cette localité frontalière de la Turquie était tombée aux mains des jihadistes qui en avaient chassé l'Armée syrienne libre (ASL), la coalition rebelle dite modérée et soutenue par les Occidentaux. "Dieu est grand. Les héros de l'ASL et la brigade Tempête du nord ont libéré la ville d'Azaz des chiens de Bagdadi", écrit ce centre sur sa page Facebook, en référence au chef de l'EIIL, Abou Bakr al-Bagdadi. Une vidéo de la ville montre une manifestation d'habitants qui scandent "l'ASL pour toujours". Al Nosra accuse l'EIIL d'avoir tué le commandant d'une brigade islamiste, Abou Khaled al-Souri, un ami du chef d'Al-Qaïda, Aymane al-Zawahari. Si Al-Nosra et l'EIIL sont tous deux issus de la branche d'Al-Qaïda en Irak, leurs relations se sont détériorées ces derniers mois et tous les coups sont permis. Les combats, voitures piégées et exécutions entre factions rebelles rivales ont causé la mort de 3.300 personnes depuis le 3 janvier, selon l'OSDH. Le groupe djihadiste le plus radical de Syrie a choisi de se replier sur ses places fortes pour mieux affronter les autres rebelles qui l'ont sommé d'accepter d'ici à samedi un arbitrage religieux pour régler leur conflit. Pour sa part, selon l'agence officielle Sana, l'armée syrienne a tué 20 rebelles dans une embuscade près de Damas, deux jours après un guet-apens qui avait fait, selon ses dires, 175 morts dans les rangs des insurgés, dans cette même région.A la veille de l'expiration de l'ultimatum que lui a adressé mardi la branche officielle d'Al-Qaïda - le Front al-Nosra - et les autres groupes rebelles, l'Etat islamique en Irak et au Levant (EIIL), peu porté au compromis, s'est retiré d'au moins cinq localités de la province d'Alep dans le nord du pays, où il sait qu'il aura du mal à se défendre en cas d'offensive. Ses combattants se sont retranchés tout près de la province de Raqa, son bastion.Pour appuyer sa sommation, al-Nosra a menacé d'expulser son adversaire de Syrie et même de le combattre en Irak, alors que des combats sanglants opposent déjà depuis des semaines ces deux ex-alliés contre le régime de Bachar al-Assad.D'après l'OSDH, les combattants se sont retranchés notamment dans les localités de Jarablos et de Menbej, à l'extrémité est de la province d'Alep et proches de la province de Raqa. Le retrait a été confirmé par le Centre des médias d'Azaz, proche de l'opposition, qui parle de victoire sur l'EIIL. Le 18 septembre 2013, cette localité frontalière de la Turquie était tombée aux mains des jihadistes qui en avaient chassé l'Armée syrienne libre (ASL), la coalition rebelle dite modérée et soutenue par les Occidentaux. "Dieu est grand. Les héros de l'ASL et la brigade Tempête du nord ont libéré la ville d'Azaz des chiens de Bagdadi", écrit ce centre sur sa page Facebook, en référence au chef de l'EIIL, Abou Bakr al-Bagdadi. Une vidéo de la ville montre une manifestation d'habitants qui scandent "l'ASL pour toujours". Al Nosra accuse l'EIIL d'avoir tué le commandant d'une brigade islamiste, Abou Khaled al-Souri, un ami du chef d'Al-Qaïda, Aymane al-Zawahari. Si Al-Nosra et l'EIIL sont tous deux issus de la branche d'Al-Qaïda en Irak, leurs relations se sont détériorées ces derniers mois et tous les coups sont permis. Les combats, voitures piégées et exécutions entre factions rebelles rivales ont causé la mort de 3.300 personnes depuis le 3 janvier, selon l'OSDH.