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Benbitour et Mohamed Tahar Yala se retirent
Présidentielles d'avril 2014
Publié dans Le Midi Libre le 04 - 03 - 2014

Le cercle des retraits des candidats à la candidature à l'élection présidentielle d'avril 2014 s'élargit. Sofiane Djillali, Ahmed Benbitour et Mohamed Tahar Yala boycottent le prochain scrutin présidentiel pour « la sauvegarde de l'Algérie ». La société civile « bouge » aussi pour barrer la route à Bouteflika pour un 4ème mandat.
Le cercle des retraits des candidats à la candidature à l'élection présidentielle d'avril 2014 s'élargit. Sofiane Djillali, Ahmed Benbitour et Mohamed Tahar Yala boycottent le prochain scrutin présidentiel pour « la sauvegarde de l'Algérie ». La société civile « bouge » aussi pour barrer la route à Bouteflika pour un 4ème mandat.
L'ex-chef du gouvernement, Ahmed Benbitour et le général en retraite, Mohamed Tahar Yala ont annoncé hier leur retrait de la candidature pour la présidentielle d'avril 2014. Ahmed Benbitour et le général Mohamed Tahar Yala rejoignent donc le front du boycott lancé par les leaders du RCD, Ennahda et le MSP, afin de « discréditer politiquement » l'élection du 17 avril prochain, à laquelle le président Bouteflika a annoncé sa participation pour un 4ème mandat.
Les deux ont fait l'annonce lors de deux conférences de presse tenue à Alger Le général en retraite Mohamed Tahar Yala a annoncé son retrait tout en lançant un appel aux Algériens à «se mobiliser pour arrêter ce processus électoral. Nous en appelons aux anciens de l'ALN, aux cadres retraités, à tous les hommes politiques pour mettre fin à un régime agonisant. Nous appelons nos jeunes et nos compatriotes à l'étranger à dire non à l'assassinat de notre pays ».
L'ex-candidat Benbitour a assuré avoir récolté les signatures exigées par la loi pour la validation de son dossier de candidature auprès du Conseil constitutionnel. Mais il considère que « les urnes feront l'objet d'un piratage » au profit du candidat Bouteflika, chose qui l'a amené à se retirer de la course. «Nous n'allons pas baisser les bras pour autant» a-t-il lancé, prophétisant que le taux de participation à la présidentielle « ne dépassera pas les 10% ».
Benbitour propose de « préparer un pacte social comme base de la nouvelle Constitution où sera banni le monopole du pouvoir par des groupes immoraux et incompétents». Mais le changement du système, selon lui, « doit aller au-delà des personnes ». La réalisation d'un tel objectif passe selon lui par "un changement dans la vision, la nature et les méthodes de gestion des affaires du pays".
"Le changement n'est dirigé, ni contre une personne, ni un groupe de personnes ni une institution quelconque", a-t-il assuré. Pour la sauvegarde de la nation algérienne, l'ancien chef du gouvernement a proposé "l'élaboration d'une feuille de route qui définit le projet de changement du système de gouvernance et les étapes de sa mise en œuvre, et la définition des principes qui guideront les parties prenantes à ce projet".
L'ex-chef du gouvernement sous Bouteflika rejoint ainsi l'analyse faite par Mouloud Hamrouche. Le Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD) a finalement décidé de boycotter l'élection présidentielle. Le président du RCD, Mohcen Belabes, a estimé, à cet effet, que la prochaine élection présidentielle «censée consacrer la rupture avec les pratiques frauduleuses en cours depuis 1962, est encore une fois compromise».
Dans le même état d'esprit, le groupe des vingt, composé entre autres des partis El-Fedjr el-Djadid, le Mouvement de la société pour la paix (MSP), Jil Jadid, et d'autres formations politiques qui «représente le front d'opposition, dénonce le mépris du pouvoir vis-à-vis de ses propositions avancées pour réunir les conditions d'un scrutin libre, transparent et crédible devant donner lieu à l'élection d'un Président légitime ». Il reste l'énigme du Front des forces socialistes (FFS).
C'est pratiquement la dernière formation politique en Algérie à ne pas s'être encore exprimée sur le vote du 17 avril prochain. La formation politique du charismatique leader Aït Ahmed, en proie à une crise interne profonde, hésite encore à prendre position. Les instructions de Aît Ahmed se font attendre. Selon des proches du parti, le FFS temporise le temps que Mouloud Hamrouche exprime publiquement sa position. Ce dernier a fait connaître récemment sa position.
Il n'est pas partant pour l'échéance politique majeure du 17 avril. Logiquement, le FFS dont les « sympathies » affichées pour l'ex-chef du gouvernement sont un secret de Polichinelle suivra le chemin emprunté par l'ex- chef du gouvernement sous Chadli. Il devrait opter, lui aussi, pour le boycott. Du côté de la société civile, il s'élève aussi un « front de refus » du 4ème mandat. Regroupés dans le mouvement Barakat, les opposants au 4e mandat du président Abdelaziz Bouteflika, s'apprêtent à demander, demain mardi, au Conseil constitutionnel de rejeter la candidature de ce dernier.
Selon un des animateurs de ce mouvement, « quinze ou vingt représentants du mouvement Barakat feront le déplacement pour déposer la demande auprès du Conseil constitutionnel mardi. Il s'agit d'une action symbolique », a déclaré Amira Bouraoui, un des initiateurs du mouvement Barakat qui a ajouté : « Nous allons demander au Conseil constitutionnel de ne pas accepter la candidature de Bouteflika car il est malade». Samedi dernier, une manifestation a été organisée devant la faculté centrale d'Alger et des dizaines de personnes ont été interpellées par la police.
L'ex-chef du gouvernement, Ahmed Benbitour et le général en retraite, Mohamed Tahar Yala ont annoncé hier leur retrait de la candidature pour la présidentielle d'avril 2014. Ahmed Benbitour et le général Mohamed Tahar Yala rejoignent donc le front du boycott lancé par les leaders du RCD, Ennahda et le MSP, afin de « discréditer politiquement » l'élection du 17 avril prochain, à laquelle le président Bouteflika a annoncé sa participation pour un 4ème mandat.
Les deux ont fait l'annonce lors de deux conférences de presse tenue à Alger Le général en retraite Mohamed Tahar Yala a annoncé son retrait tout en lançant un appel aux Algériens à «se mobiliser pour arrêter ce processus électoral. Nous en appelons aux anciens de l'ALN, aux cadres retraités, à tous les hommes politiques pour mettre fin à un régime agonisant. Nous appelons nos jeunes et nos compatriotes à l'étranger à dire non à l'assassinat de notre pays ».
L'ex-candidat Benbitour a assuré avoir récolté les signatures exigées par la loi pour la validation de son dossier de candidature auprès du Conseil constitutionnel. Mais il considère que « les urnes feront l'objet d'un piratage » au profit du candidat Bouteflika, chose qui l'a amené à se retirer de la course. «Nous n'allons pas baisser les bras pour autant» a-t-il lancé, prophétisant que le taux de participation à la présidentielle « ne dépassera pas les 10% ».
Benbitour propose de « préparer un pacte social comme base de la nouvelle Constitution où sera banni le monopole du pouvoir par des groupes immoraux et incompétents». Mais le changement du système, selon lui, « doit aller au-delà des personnes ». La réalisation d'un tel objectif passe selon lui par "un changement dans la vision, la nature et les méthodes de gestion des affaires du pays".
"Le changement n'est dirigé, ni contre une personne, ni un groupe de personnes ni une institution quelconque", a-t-il assuré. Pour la sauvegarde de la nation algérienne, l'ancien chef du gouvernement a proposé "l'élaboration d'une feuille de route qui définit le projet de changement du système de gouvernance et les étapes de sa mise en œuvre, et la définition des principes qui guideront les parties prenantes à ce projet".
L'ex-chef du gouvernement sous Bouteflika rejoint ainsi l'analyse faite par Mouloud Hamrouche. Le Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD) a finalement décidé de boycotter l'élection présidentielle. Le président du RCD, Mohcen Belabes, a estimé, à cet effet, que la prochaine élection présidentielle «censée consacrer la rupture avec les pratiques frauduleuses en cours depuis 1962, est encore une fois compromise».
Dans le même état d'esprit, le groupe des vingt, composé entre autres des partis El-Fedjr el-Djadid, le Mouvement de la société pour la paix (MSP), Jil Jadid, et d'autres formations politiques qui «représente le front d'opposition, dénonce le mépris du pouvoir vis-à-vis de ses propositions avancées pour réunir les conditions d'un scrutin libre, transparent et crédible devant donner lieu à l'élection d'un Président légitime ». Il reste l'énigme du Front des forces socialistes (FFS).
C'est pratiquement la dernière formation politique en Algérie à ne pas s'être encore exprimée sur le vote du 17 avril prochain. La formation politique du charismatique leader Aït Ahmed, en proie à une crise interne profonde, hésite encore à prendre position. Les instructions de Aît Ahmed se font attendre. Selon des proches du parti, le FFS temporise le temps que Mouloud Hamrouche exprime publiquement sa position. Ce dernier a fait connaître récemment sa position.
Il n'est pas partant pour l'échéance politique majeure du 17 avril. Logiquement, le FFS dont les « sympathies » affichées pour l'ex-chef du gouvernement sont un secret de Polichinelle suivra le chemin emprunté par l'ex- chef du gouvernement sous Chadli. Il devrait opter, lui aussi, pour le boycott. Du côté de la société civile, il s'élève aussi un « front de refus » du 4ème mandat. Regroupés dans le mouvement Barakat, les opposants au 4e mandat du président Abdelaziz Bouteflika, s'apprêtent à demander, demain mardi, au Conseil constitutionnel de rejeter la candidature de ce dernier.
Selon un des animateurs de ce mouvement, « quinze ou vingt représentants du mouvement Barakat feront le déplacement pour déposer la demande auprès du Conseil constitutionnel mardi. Il s'agit d'une action symbolique », a déclaré Amira Bouraoui, un des initiateurs du mouvement Barakat qui a ajouté : « Nous allons demander au Conseil constitutionnel de ne pas accepter la candidature de Bouteflika car il est malade». Samedi dernier, une manifestation a été organisée devant la faculté centrale d'Alger et des dizaines de personnes ont été interpellées par la police.


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