La rencontre prévue le 17 mars à Washington entre les présidents américain Barack Obama et palestinien Mahmoud Abbas intervient sur fond d'enlisement des négociations de paix isralélo-palestiniennes, dont les Palestiniens rejettent toute éventuelle prolongation évoquée par les Américains. La rencontre prévue le 17 mars à Washington entre les présidents américain Barack Obama et palestinien Mahmoud Abbas intervient sur fond d'enlisement des négociations de paix isralélo-palestiniennes, dont les Palestiniens rejettent toute éventuelle prolongation évoquée par les Américains. "M. Obama fera le point avec M. Abbas sur les avancées des négociations israélo-palestiniennes", a déclaré le porte-parole de la Maison Blanche Jay Carney, s'exprimant sur la prochaine rencontre entre M. Obama et M. Abbas le 17 mars à Washington. "Ils discuteront également de notre effort continu de coopération visant à renforcer les institutions qui peuvent soutenir la création d'un Etat palestinien", a-t-il ajouté. Lors de son dernier voyage au Proche-Orient en janvier, le secrétaire d'Etat avait présenté un projet d'"accord-cadre" traçant les grandes lignes d'un règlement définitif portant sur les questions dites de "statut final" : les frontières, les colonies, la sécurité, le statut d'El-Qods et les réfugiés palestiniens. M. Kerry avait rencontré la semaine dernière à Paris M. Abbas, lequel avait constaté l'échec "jusqu'à présent" des efforts diplomatiques américains pour définir un accord-cadre, relancés en juillet 2013. Les idées présentées par M. Kerry à M. Abbas sont "inacceptables" et ne peuvent "pas servir de base à un accord-cadre" avec Israël, avait affirmé un responsable palestinien, notamment concernant "l'exigence d'une reconnaissance de la judéité de l'Etat d'Israël comme Etat-nation juif". Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, qui sera reçu lundi prochain par M. Obama, a fait de cette reconnaissance d'Israël comme "Etat-nation du peuple juif" un élément cardinal d'un accord de paix. Les négociations de paix israélo-palestiniennes sont actuellement dans l'impasse en raison de la poursuite de la colonisation israélienne dans les territoires occupés. Les Palestiniens rejettent toute prolongation des négociations Le secrétaire d'Etat américain John Kerry a indiqué récemment que les pourparlers de paix en cours entre les Israéliens et Palestiniens allaient probablement se poursuivre au-delà de l'échéance initialement fixée le 29 avril 2014. Le principal négociateur palestinien Saëb Arekat a affirmé que la Palestine rejette toute prolongation des négociations de paix avec Israël au-delà de la date butoir de la fin avril. La majorité des responsables palestiniens ont confirmé dimanche qu'il existe un consensus national sur le refus de prolonger les négociations, et qu'ils porter leurs revendications à l'Organisation des Nations Unies pour que l'occupant israélien soit jugé pour les crimes qu'il a commis en Palestine. Un membre du Comité exécutif de l'Organisation de la libération de la Palestine (OLP) Wassel Abou Youssef a déclaré que "l'administration américaine, qui s'est alignée du côté d'Israël, n'a réalisé aucun exploit depuis la reprisedes négociations juillet dernier". "Les responsables palestiniens refusent catégoriquement de prolonger les négociations de paix, qui seront acheminées au service de l'occupant israélien dans leur projet de colonisation des territoires palestiniens, de judaïsation d'El-Qods occupée, et de la division de la mosquée Al-Aqsa", a-t-il ajouté. "Il ne sert à rien de prolonger les négociations, ne serait-ce que d'une seule heure, si Israël, représenté par son gouvernement actuel, continue à mépriser le droit international", a déclaré M. Arekat en réponse à des propos du secrétaire d'Etat américain John Kerry, selon lesquels "les discussions entre les deux parties se poursuivraient probablement au-delà des neuf mois impartis". Lorsque le secrétaire d'Etat John Kerry a ramené les deux parties à la table des négociations en juillet dernier, il avait fixé pour objectif un accord sur toutes les questions relatives au statut final, à savoir la sécurité, les frontières, le statut d'Al-Qods et les réfugiés, dans un délai de neuf mois. De nombreux spécialistes du dossier israélo-palestinien n'ont constaté aucune avancée visible jusqu'ici, en raison de profondes divergences sur la question des colonies de peuplement dans les territoires occupés, les dispositions concernant la sécurité et d'autres questions en suspens. "M. Obama fera le point avec M. Abbas sur les avancées des négociations israélo-palestiniennes", a déclaré le porte-parole de la Maison Blanche Jay Carney, s'exprimant sur la prochaine rencontre entre M. Obama et M. Abbas le 17 mars à Washington. "Ils discuteront également de notre effort continu de coopération visant à renforcer les institutions qui peuvent soutenir la création d'un Etat palestinien", a-t-il ajouté. Lors de son dernier voyage au Proche-Orient en janvier, le secrétaire d'Etat avait présenté un projet d'"accord-cadre" traçant les grandes lignes d'un règlement définitif portant sur les questions dites de "statut final" : les frontières, les colonies, la sécurité, le statut d'El-Qods et les réfugiés palestiniens. M. Kerry avait rencontré la semaine dernière à Paris M. Abbas, lequel avait constaté l'échec "jusqu'à présent" des efforts diplomatiques américains pour définir un accord-cadre, relancés en juillet 2013. Les idées présentées par M. Kerry à M. Abbas sont "inacceptables" et ne peuvent "pas servir de base à un accord-cadre" avec Israël, avait affirmé un responsable palestinien, notamment concernant "l'exigence d'une reconnaissance de la judéité de l'Etat d'Israël comme Etat-nation juif". Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, qui sera reçu lundi prochain par M. Obama, a fait de cette reconnaissance d'Israël comme "Etat-nation du peuple juif" un élément cardinal d'un accord de paix. Les négociations de paix israélo-palestiniennes sont actuellement dans l'impasse en raison de la poursuite de la colonisation israélienne dans les territoires occupés. Les Palestiniens rejettent toute prolongation des négociations Le secrétaire d'Etat américain John Kerry a indiqué récemment que les pourparlers de paix en cours entre les Israéliens et Palestiniens allaient probablement se poursuivre au-delà de l'échéance initialement fixée le 29 avril 2014. Le principal négociateur palestinien Saëb Arekat a affirmé que la Palestine rejette toute prolongation des négociations de paix avec Israël au-delà de la date butoir de la fin avril. La majorité des responsables palestiniens ont confirmé dimanche qu'il existe un consensus national sur le refus de prolonger les négociations, et qu'ils porter leurs revendications à l'Organisation des Nations Unies pour que l'occupant israélien soit jugé pour les crimes qu'il a commis en Palestine. Un membre du Comité exécutif de l'Organisation de la libération de la Palestine (OLP) Wassel Abou Youssef a déclaré que "l'administration américaine, qui s'est alignée du côté d'Israël, n'a réalisé aucun exploit depuis la reprisedes négociations juillet dernier". "Les responsables palestiniens refusent catégoriquement de prolonger les négociations de paix, qui seront acheminées au service de l'occupant israélien dans leur projet de colonisation des territoires palestiniens, de judaïsation d'El-Qods occupée, et de la division de la mosquée Al-Aqsa", a-t-il ajouté. "Il ne sert à rien de prolonger les négociations, ne serait-ce que d'une seule heure, si Israël, représenté par son gouvernement actuel, continue à mépriser le droit international", a déclaré M. Arekat en réponse à des propos du secrétaire d'Etat américain John Kerry, selon lesquels "les discussions entre les deux parties se poursuivraient probablement au-delà des neuf mois impartis". Lorsque le secrétaire d'Etat John Kerry a ramené les deux parties à la table des négociations en juillet dernier, il avait fixé pour objectif un accord sur toutes les questions relatives au statut final, à savoir la sécurité, les frontières, le statut d'Al-Qods et les réfugiés, dans un délai de neuf mois. De nombreux spécialistes du dossier israélo-palestinien n'ont constaté aucune avancée visible jusqu'ici, en raison de profondes divergences sur la question des colonies de peuplement dans les territoires occupés, les dispositions concernant la sécurité et d'autres questions en suspens.