Des attentats contre les forces de sécurité ont fait au moins 19 morts et une soixantaine de blessés vendredi à Peshawar et Quetta, deux grandes villes sensibles du Pakistan, près de la frontière avec l'Afghanistan, selon les autorités. Des attentats contre les forces de sécurité ont fait au moins 19 morts et une soixantaine de blessés vendredi à Peshawar et Quetta, deux grandes villes sensibles du Pakistan, près de la frontière avec l'Afghanistan, selon les autorités. Un attentat suicide contre des policiers a fait au moins neuf morts et près d'une trentaine de blessés dans la banlieue de Peshawar, puis l'explosion d'une bombe activée à distance au passage de paramilitaires a tué dix personnes et en a blessé 31 autres à Quetta, capitale de la province instable du Baloutchistan. L'attaque de Peshawar, capitale du Khyber Pakhtunkhwa, province la plus touchée par les attentats talibans au cours de la dernière année, n'a pas été revendiquée mais pourrait porter le sceau d'un groupe hostile au rapprochement entre le gouvernement et les insurgés talibans. Via leurs médiateurs, le gouvernement d'Islamabad et les rebelles du Tehreek-e-Taliban Pakistan (TTP), un regroupement de factions islamistes armées, ont repris la semaine dernière leurs pourparlers de paix après s'être engagés à respecter un cessez-le-feu. L'attentat de Peshawar a d'ailleurs été perpétré au moment où les médiateurs talibans arrivaient dans les bastions islamistes du nord-ouest pour s'entretenir avec le conseil central du TTP et déterminer la stratégie à suivre au cours du prochain round de pourparlers. Depuis leur cessez-le-feu du 1er mars, les talibans ont nié toute implication dans les attaques à travers le pays y compris l'attentat la semaine dernière contre un tribunal d'Islamabad, capitale généralement épargnée par les violences. Le Ahrar ul-Hind, un groupuscule radical opposé au dialogue avec le gouvernement, avait toutefois revendiqué l'attentat contre le tribunal ayant fait onze morts, le plus meurtrier dans la capitale depuis l'attaque de l'hôtel Marriott en 2008. Un attentat suicide contre des policiers a fait au moins neuf morts et près d'une trentaine de blessés dans la banlieue de Peshawar, puis l'explosion d'une bombe activée à distance au passage de paramilitaires a tué dix personnes et en a blessé 31 autres à Quetta, capitale de la province instable du Baloutchistan. L'attaque de Peshawar, capitale du Khyber Pakhtunkhwa, province la plus touchée par les attentats talibans au cours de la dernière année, n'a pas été revendiquée mais pourrait porter le sceau d'un groupe hostile au rapprochement entre le gouvernement et les insurgés talibans. Via leurs médiateurs, le gouvernement d'Islamabad et les rebelles du Tehreek-e-Taliban Pakistan (TTP), un regroupement de factions islamistes armées, ont repris la semaine dernière leurs pourparlers de paix après s'être engagés à respecter un cessez-le-feu. L'attentat de Peshawar a d'ailleurs été perpétré au moment où les médiateurs talibans arrivaient dans les bastions islamistes du nord-ouest pour s'entretenir avec le conseil central du TTP et déterminer la stratégie à suivre au cours du prochain round de pourparlers. Depuis leur cessez-le-feu du 1er mars, les talibans ont nié toute implication dans les attaques à travers le pays y compris l'attentat la semaine dernière contre un tribunal d'Islamabad, capitale généralement épargnée par les violences. Le Ahrar ul-Hind, un groupuscule radical opposé au dialogue avec le gouvernement, avait toutefois revendiqué l'attentat contre le tribunal ayant fait onze morts, le plus meurtrier dans la capitale depuis l'attaque de l'hôtel Marriott en 2008.