Les calculs rénaux, également appelés "ithiases", se forment dans les reins lorsque des sels minéraux présents dans les urines se précipitent et s'accumulent. Les calculs rénaux, également appelés "ithiases", se forment dans les reins lorsque des sels minéraux présents dans les urines se précipitent et s'accumulent. De tailles très variables, les calculs rénaux peuvent bloquer les voies urinaires et provoquer de terribles douleurs, appelées "coliques néphrétiques". Quels sont les signes d'une colique néphrétique ? La présence d'un calcul rénal est souvent révélée par une colique néphrétique. La colique néphrétique se manifeste par une crise de douleurs subites, particulièrement violentes et spasmodiques. De telles douleurs se localisent dans le dos, sur un côté, et peuvent irradier dans le bas du ventre, vers l'aine, voire aussi vers un testicule ou la vulve. D'autres symptômes sont typiquement associés à cette douleur. Les signes de la colique néphrétique : - Douleurs insoutenables spasmodiques. - Mictions douloureuses, brûlures. - Nausées. - Vomissements. - Fièvre. - La présence de sang dans les urines est l'autre signe pouvant indiquer la présence d'un calcul dans les voies urinaires. Comment détecte-t-on un calcul rénal ? L'imagerie médicale (échographie abdominale, radio ou scanner) permet de détecter la présence d'un calcul et de définir sa position exacte (dans le rein, l'urètre, la vessie). On peut également injecter un produit de contraste avant une radio (urographie intraveineuse) afin de voir si le calcul fait obstacle dans les voies urinaires. Quel est le traitement d'une colique néphrétique ? Pour soulager la victime d'une colique néphrétique, on lui administre de puissants médicaments antidouleurs. En cas d'infection urinaire, un antibiotique s'impose. Ensuite, il faut traiter la cause, c'est-à-dire éliminer le calcul rénal. Celui-ci peut s'évacuer tout seul, en buvant beaucoup d'eau. À défaut, on peut recourir à la lithotripsie extracorporelle, qui consiste à envoyer des ondes de chocs à travers la peau et les tissus, afin de pulvériser le calcul. L'indication de la lithotripsie dépend de la taille du calcul, de sa nature et de sa localisation. Sinon, la chirurgie s'impose. Il existe globalement deux techniques, dont les indications, là encore, dépendent de la taille et de la localisation du calcul : La néphrolitotomie percutanée : à travers de petites incisions, le chirurgien introduit des instruments miniatures, une fibre optique, voire un laser, pour aller ponctionner le calcul directement dans le rein ou le pulvériser sur place. L'urétéroscopie : un endoscope souple est introduit par les voies naturelles jusque dans le rein afin d'y déloger le calcul. Lorsque le calcul rénal est récupéré, celui-ci est analysé afin d'en déterminer la composition, information utile pour prévenir les récidives de calculs rénaux. Calculs rénaux : quelle prévention ? La prévention repose essentiellement sur la consommation d'une grande quantité de liquide, de l'eau essentiellement, à répartir tout au long de la journée, idéalement la nuit également. Le régime alimentaire permet également de prévenir les récidives de calculs rénaux. Les recommandations alimentaires dépendent du type de calcul, c'est-à-dire de sa composition minérale et protéique. On distingue ainsi les calculs de calcium (phosphate de calcium, oxalate de calcium), de struvite (magnésium et ammoniaque), les calculs d'acide urique et de cystine. Mais les plus fréquents sont les calculs d'acide urique et les calculs d'oxalate de calcium. Ainsi, selon les cas, les compléments en calcium peuvent être déconseillés, tandis que la consommation de certaines protéines est à limiter (viande, poisson, volaille) ou d'autres types d'aliments qui augmentent le taux d'acide urique (bière, brocoli, rhubarbe, betterave, chocolat, noix, épinards, blé, asperges, oseille...). La mise en place des mesures préventives se fait en collaboration avec l'urologue, voire avec un nutritionniste. Les facteurs de risques - Les antécédents personnels et familiaux de calculs rénaux. - Les antécédents d'infections urinaires fréquentes. - Le sexe masculin. - Les problèmes rénaux. - Les troubles du métabolisme comme l'hyperparathyroïdie, l'hypercalciurie, l'hyperoxalurie, la maladie de coeliaque, etc. - Une maladie polykystique des reins. - Certains médicaments dont les diurétiques et les anti-acides à base de calcium, les sulfamides, certains antiviraux... - Les antécédents de crises de goutte fréquentes. - L'hypertension. - Le diabète de type de 2. - Une mauvaise hydratation. - La sédentarité. - Une alimentation excessive en protéine ou en sel. Méningite : quels sont les signes ? La méningite désigne une inflammation des méninges, membrane qui enveloppe le cerveau et la moelle épinière. La méningite est souvent d'origine virale. Plus rarement, mais beaucoup plus grave, la méningite peut être causée par une bactérie. Il s'agit alors d'une urgence vitale. Quels sont les symptômes qui mettent sur la piste d'une méningite virale ou bactérienne ? Elle se manifeste comme une grippe et disparaît spontanément en une quinzaine de jours sans traitement particulier. Cette forme de méningite touche essentiellement des enfants et des jeunes adultes. Les méningites bactériennes Depuis l'introduction du vaccin contre Haemophilus influenzae de type B dans le calendrier vaccinal (vaccination systématique des bébés), la plupart des méningites bactériennes sont dues à deux bactéries : Streptococcus pneumoniae (responsable de méningites à pneumocoques). Neisseria meningitidis (méningites à méningocoques). Ce sont les jeunes enfants, au cours des deux premières années de vie, qui sont le plus souvent victimes de méningite bactérienne. Chez les jeunes adultes, la méningite se manifeste parfois sous forme de petites épidémies (méningites à méningocoques). Quels sont les signes d'une méningite bactérienne ? - Une forte fièvre. - Une raideur de la nuque : tenter de fléchir le cou (en abaissant le menton vers le thorax) est très douloureux voire impossible. - Des maux de tête (céphalées). - Un mal de gorge, une toux ou autres symptômes évoquant une affection respiratoire. - Des vomissements. - Une éruption cutanée (taches rouges pourpre ou violacées). - Une confusion, une somnolence. - Une hypersensibilité à la lumière. - Une crise d'épilepsie. Chez un nourrisson En plus d'une forte fièvre, de maux de tête et de vomissements, on peut constater : - Une perte d'appétit. - Une agitation. - Une irritabilité lorsqu'on le prend dans les bras. - Des pleurs. - Une convulsion. - Un strabisme. - Une fontanelle qui devient bombée. - Attention, chez les enfants de moins de 2 ans, la raideur de la nuque n'est pas toujours présente. La méningite bactérienne est une urgence vitale La méningite bactérienne, et particulièrement la méningite à méningocoques, est une urgence médicale. Elle évolue rapidement et peut être fatale, en quelques jours, voire quelques heures. Le diagnostic de la méningite bactérienne repose sur l'examen clinique et l'analyse bactériologique du liquide céphalorachidien prélevé par ponction lombaire. Quant au traitement, il repose sur une antibiothérapie immédiate. Mais les séquelles neurologiques sont fréquentes : troubles de l'audition, de la vision, paralysie, gangrène... On retiendra qu'un enfant de moins de 2 ans qui présente une fièvre sans cause évidente, doit être vu par un médecin. Un enfant de plus de 2 ans, qui devient de plus en plus irritable ou somnolent, qui refuse de manger, vomit, convulse ou présente une raideur de la nuque, doit être vu immédiatement par un médecin. De tailles très variables, les calculs rénaux peuvent bloquer les voies urinaires et provoquer de terribles douleurs, appelées "coliques néphrétiques". Quels sont les signes d'une colique néphrétique ? La présence d'un calcul rénal est souvent révélée par une colique néphrétique. La colique néphrétique se manifeste par une crise de douleurs subites, particulièrement violentes et spasmodiques. De telles douleurs se localisent dans le dos, sur un côté, et peuvent irradier dans le bas du ventre, vers l'aine, voire aussi vers un testicule ou la vulve. D'autres symptômes sont typiquement associés à cette douleur. Les signes de la colique néphrétique : - Douleurs insoutenables spasmodiques. - Mictions douloureuses, brûlures. - Nausées. - Vomissements. - Fièvre. - La présence de sang dans les urines est l'autre signe pouvant indiquer la présence d'un calcul dans les voies urinaires. Comment détecte-t-on un calcul rénal ? L'imagerie médicale (échographie abdominale, radio ou scanner) permet de détecter la présence d'un calcul et de définir sa position exacte (dans le rein, l'urètre, la vessie). On peut également injecter un produit de contraste avant une radio (urographie intraveineuse) afin de voir si le calcul fait obstacle dans les voies urinaires. Quel est le traitement d'une colique néphrétique ? Pour soulager la victime d'une colique néphrétique, on lui administre de puissants médicaments antidouleurs. En cas d'infection urinaire, un antibiotique s'impose. Ensuite, il faut traiter la cause, c'est-à-dire éliminer le calcul rénal. Celui-ci peut s'évacuer tout seul, en buvant beaucoup d'eau. À défaut, on peut recourir à la lithotripsie extracorporelle, qui consiste à envoyer des ondes de chocs à travers la peau et les tissus, afin de pulvériser le calcul. L'indication de la lithotripsie dépend de la taille du calcul, de sa nature et de sa localisation. Sinon, la chirurgie s'impose. Il existe globalement deux techniques, dont les indications, là encore, dépendent de la taille et de la localisation du calcul : La néphrolitotomie percutanée : à travers de petites incisions, le chirurgien introduit des instruments miniatures, une fibre optique, voire un laser, pour aller ponctionner le calcul directement dans le rein ou le pulvériser sur place. L'urétéroscopie : un endoscope souple est introduit par les voies naturelles jusque dans le rein afin d'y déloger le calcul. Lorsque le calcul rénal est récupéré, celui-ci est analysé afin d'en déterminer la composition, information utile pour prévenir les récidives de calculs rénaux. Calculs rénaux : quelle prévention ? La prévention repose essentiellement sur la consommation d'une grande quantité de liquide, de l'eau essentiellement, à répartir tout au long de la journée, idéalement la nuit également. Le régime alimentaire permet également de prévenir les récidives de calculs rénaux. Les recommandations alimentaires dépendent du type de calcul, c'est-à-dire de sa composition minérale et protéique. On distingue ainsi les calculs de calcium (phosphate de calcium, oxalate de calcium), de struvite (magnésium et ammoniaque), les calculs d'acide urique et de cystine. Mais les plus fréquents sont les calculs d'acide urique et les calculs d'oxalate de calcium. Ainsi, selon les cas, les compléments en calcium peuvent être déconseillés, tandis que la consommation de certaines protéines est à limiter (viande, poisson, volaille) ou d'autres types d'aliments qui augmentent le taux d'acide urique (bière, brocoli, rhubarbe, betterave, chocolat, noix, épinards, blé, asperges, oseille...). La mise en place des mesures préventives se fait en collaboration avec l'urologue, voire avec un nutritionniste. Les facteurs de risques - Les antécédents personnels et familiaux de calculs rénaux. - Les antécédents d'infections urinaires fréquentes. - Le sexe masculin. - Les problèmes rénaux. - Les troubles du métabolisme comme l'hyperparathyroïdie, l'hypercalciurie, l'hyperoxalurie, la maladie de coeliaque, etc. - Une maladie polykystique des reins. - Certains médicaments dont les diurétiques et les anti-acides à base de calcium, les sulfamides, certains antiviraux... - Les antécédents de crises de goutte fréquentes. - L'hypertension. - Le diabète de type de 2. - Une mauvaise hydratation. - La sédentarité. - Une alimentation excessive en protéine ou en sel. Méningite : quels sont les signes ? La méningite désigne une inflammation des méninges, membrane qui enveloppe le cerveau et la moelle épinière. La méningite est souvent d'origine virale. Plus rarement, mais beaucoup plus grave, la méningite peut être causée par une bactérie. Il s'agit alors d'une urgence vitale. Quels sont les symptômes qui mettent sur la piste d'une méningite virale ou bactérienne ? Elle se manifeste comme une grippe et disparaît spontanément en une quinzaine de jours sans traitement particulier. Cette forme de méningite touche essentiellement des enfants et des jeunes adultes. Les méningites bactériennes Depuis l'introduction du vaccin contre Haemophilus influenzae de type B dans le calendrier vaccinal (vaccination systématique des bébés), la plupart des méningites bactériennes sont dues à deux bactéries : Streptococcus pneumoniae (responsable de méningites à pneumocoques). Neisseria meningitidis (méningites à méningocoques). Ce sont les jeunes enfants, au cours des deux premières années de vie, qui sont le plus souvent victimes de méningite bactérienne. Chez les jeunes adultes, la méningite se manifeste parfois sous forme de petites épidémies (méningites à méningocoques). Quels sont les signes d'une méningite bactérienne ? - Une forte fièvre. - Une raideur de la nuque : tenter de fléchir le cou (en abaissant le menton vers le thorax) est très douloureux voire impossible. - Des maux de tête (céphalées). - Un mal de gorge, une toux ou autres symptômes évoquant une affection respiratoire. - Des vomissements. - Une éruption cutanée (taches rouges pourpre ou violacées). - Une confusion, une somnolence. - Une hypersensibilité à la lumière. - Une crise d'épilepsie. Chez un nourrisson En plus d'une forte fièvre, de maux de tête et de vomissements, on peut constater : - Une perte d'appétit. - Une agitation. - Une irritabilité lorsqu'on le prend dans les bras. - Des pleurs. - Une convulsion. - Un strabisme. - Une fontanelle qui devient bombée. - Attention, chez les enfants de moins de 2 ans, la raideur de la nuque n'est pas toujours présente. La méningite bactérienne est une urgence vitale La méningite bactérienne, et particulièrement la méningite à méningocoques, est une urgence médicale. Elle évolue rapidement et peut être fatale, en quelques jours, voire quelques heures. Le diagnostic de la méningite bactérienne repose sur l'examen clinique et l'analyse bactériologique du liquide céphalorachidien prélevé par ponction lombaire. Quant au traitement, il repose sur une antibiothérapie immédiate. Mais les séquelles neurologiques sont fréquentes : troubles de l'audition, de la vision, paralysie, gangrène... On retiendra qu'un enfant de moins de 2 ans qui présente une fièvre sans cause évidente, doit être vu par un médecin. Un enfant de plus de 2 ans, qui devient de plus en plus irritable ou somnolent, qui refuse de manger, vomit, convulse ou présente une raideur de la nuque, doit être vu immédiatement par un médecin.