Début janvier, on apprenait la mort d'un jeune homme de 19 ans foudroyé par une méningite. Quelques jours plus tard, ce sont tous les enfants d'une école de l'Essonne, en France, qui ont dû être vaccinés après la contamination de 2 de leurs petits camarades. Début janvier, on apprenait la mort d'un jeune homme de 19 ans foudroyé par une méningite. Quelques jours plus tard, ce sont tous les enfants d'une école de l'Essonne, en France, qui ont dû être vaccinés après la contamination de 2 de leurs petits camarades. Mois après mois, les alertes à la méningite se suivent et se ressemblent. Et les parents s'inquiètent. A juste titre, alors, faut-il vacciner tous les enfants ? Encore faut-il que le vaccin soit disponible... Pourquoi le vaccin contre cette affection n'est-il pas obligatoire en Algérie ? Les médecins proposent pour les nourissons aujourd'hui, dans certains pays, un vaccin contre la méningite. Mais de quelle méningite s'agit-il ? Il faut parler des méningites et non de la méningite La méningite peut se manifester par de la fièvre, une raideur de nuque, des maux de tête, une sensibilité à la lumière, des vomissements, accompagnés parfois d'une éruption cutanée. Chez le nourrisson, les symptômes sont moins spécifiques : fièvre isolée, parfois convulsions ou vomissements. De nombreux germes peuvent être à l'origine de méningites, ils sont plus ou moins fréquents selon l'âge et les conditions de vie. Le traitement sera bien sûr différent en fonction du germe en cause. Les méningites virales sont relativement fréquentes, par exemple, après les oreillons, mais généralement bénignes. Les méningites bactériennes, en revanche, sont très graves et doivent rapidement être traitées par des antibiotiques. Elles peuvent être dues à différents germes : -Le pneumocoque est souvent en cause chez le tout petit. Il existe un vaccin, Prevenar 13, que l'on peut administrer aux nourrissons et associer aux autres vaccinations (diphtérie, tétanos, coqueluche, polio…). Son efficacité est très bonne et il permet également de prévenir certaines otites. Il a permis de diminuer de 25% la fréquence des infections à pneumocoques chez les moins de 2 ans aux Etats-Unis en 2000. -Le méningocoque se présente sous différentes formes, ou "sérogroupes". Il existe un vaccin contre le méningocoque A (rare en France) et le C, ou contre le méningocoque C seul. Ce vaccin est administrable aux nourrissons de moins de 1 an en cas de contact avec un malade. Il est également conseillé aux voyageurs se rendant en zone d'endémie. La vaccination systématique contre le méningocoque C des nourrissons à partir de 12 mois, des enfants, des adolescents et des adultes jusqu'à 24 ans a été recommandée par le Haut Conseil de la Santé Publique en juin 2009. Cette recommandation a été approuvée par la Haute Autorité de Santé en octobre et figure au calendrier vaccinal depuis avril 2010. ll n'existe, en revanche, aucun vaccin contre le méningocoque de type B, plus souvent en cause. In Doctissimo Mois après mois, les alertes à la méningite se suivent et se ressemblent. Et les parents s'inquiètent. A juste titre, alors, faut-il vacciner tous les enfants ? Encore faut-il que le vaccin soit disponible... Pourquoi le vaccin contre cette affection n'est-il pas obligatoire en Algérie ? Les médecins proposent pour les nourissons aujourd'hui, dans certains pays, un vaccin contre la méningite. Mais de quelle méningite s'agit-il ? Il faut parler des méningites et non de la méningite La méningite peut se manifester par de la fièvre, une raideur de nuque, des maux de tête, une sensibilité à la lumière, des vomissements, accompagnés parfois d'une éruption cutanée. Chez le nourrisson, les symptômes sont moins spécifiques : fièvre isolée, parfois convulsions ou vomissements. De nombreux germes peuvent être à l'origine de méningites, ils sont plus ou moins fréquents selon l'âge et les conditions de vie. Le traitement sera bien sûr différent en fonction du germe en cause. Les méningites virales sont relativement fréquentes, par exemple, après les oreillons, mais généralement bénignes. Les méningites bactériennes, en revanche, sont très graves et doivent rapidement être traitées par des antibiotiques. Elles peuvent être dues à différents germes : -Le pneumocoque est souvent en cause chez le tout petit. Il existe un vaccin, Prevenar 13, que l'on peut administrer aux nourrissons et associer aux autres vaccinations (diphtérie, tétanos, coqueluche, polio…). Son efficacité est très bonne et il permet également de prévenir certaines otites. Il a permis de diminuer de 25% la fréquence des infections à pneumocoques chez les moins de 2 ans aux Etats-Unis en 2000. -Le méningocoque se présente sous différentes formes, ou "sérogroupes". Il existe un vaccin contre le méningocoque A (rare en France) et le C, ou contre le méningocoque C seul. Ce vaccin est administrable aux nourrissons de moins de 1 an en cas de contact avec un malade. Il est également conseillé aux voyageurs se rendant en zone d'endémie. La vaccination systématique contre le méningocoque C des nourrissons à partir de 12 mois, des enfants, des adolescents et des adultes jusqu'à 24 ans a été recommandée par le Haut Conseil de la Santé Publique en juin 2009. Cette recommandation a été approuvée par la Haute Autorité de Santé en octobre et figure au calendrier vaccinal depuis avril 2010. ll n'existe, en revanche, aucun vaccin contre le méningocoque de type B, plus souvent en cause. In Doctissimo