La ville de Ghardaïa s'est réveillée dans le deuil et dans la désolation. Elle a enterré ses morts et tente de panser ses blessures au lendemain de sanglants affrontements intercommunautaires. Mozabites et Arabes se sont fait la guerre durant quelques jours, faisant de la paisible Ghardaïa un champ de bataille. La ville de Ghardaïa s'est réveillée dans le deuil et dans la désolation. Elle a enterré ses morts et tente de panser ses blessures au lendemain de sanglants affrontements intercommunautaires. Mozabites et Arabes se sont fait la guerre durant quelques jours, faisant de la paisible Ghardaïa un champ de bataille. On dénombre des morts et des blessés dans les deux camps et des victimes également parmi les forces de l'ordre. Le ou les motifs de cette nouvelle flambée de violence qui a surpris par son ampleur : nul n'est capable de fournir la moindre piste pour le moment, même si l'on avance qu'une banale altercation a opposé deux membres des communautés mozabite et arabe. Des biens mobiliers et immobiliers ont été incendiés. Le climat reste tendu dans la ville. Pour dénoncer cette escalade, des milliers de personnes ont fait, hier, le tour des principales artères de la ville. Les manifestants, qui ont convergé vers le siège de la wilaya où ils ont observé un sit-in, ont scandé des slogans appelant à la justice et à «l'application de la loi à l'encontre des criminels à l'origine des troubles qui secouent la ville». Des jeunes malékites ont défilé, également dimanche, tôt le matin pour réclamer vengeance. C'est dire que la situation risque de dégénérer de nouveau si le dispositif sécuritaire mis en place pour séparer les belligérants s'avère de nouveau inopérant. Qui sont ces criminels dont parle l'une des deux parties en conflit ? Qui allume le feu de la fitna à intervalles réguliers depuis la fin de l'année dernière ? En attendant de trouver une réponse, le Premier ministre par intérim, Youcef Yousfi et le ministre d'Etat, de l'Intérieur et des Collectivités locales, Tayeb Belaïz, dépêchés en urgence, étaient sur place, dans la nuit du samedi au dimanche pour parer au plus pressé. La délégation ministérielle a multiplié les rencontres au niveau du siège de la wilaya avec les différents protagonistes. Un engagement du gouvernement : «L'ouverture d'une enquête pour déterminer les responsabilités de chacun et le règlement durable de cette situation conflictuelle». Ce sera une mission difficile, tant les «enjeux» sur tous les plans s'enchevêtrent pour compliquer la situation. Lourde tâche pour le gouvernement à qui il ne sera pas pardonné s'il échoue une fois de plus à ramener le calme et la sérénité dans cette région sensible. Une première mesure a été prise sur place par le Premier ministre par intérim : l'Etat «contribuera à la réhabilitation des biens endommagés lors de ces événements et à atténuer ainsi la souffrance des citoyens touchés». Une mesure qui participera un tant soit peu à apaiser une tension qui reste toujours aussi vive dans la ville où sont encore vivace les stigmates des douloureux évènements de la fin de l'année dernière et ceux qui ont endeuillé la vallée du M'Zab récemment. Il reste le problème de fond à régler une fois pour toutes. Les réunions qu'a tenues le Premier ministre par intérim et son collègue de l'Intérieur avec les élus et des représentants de la société civile, en présence des autorités locales, pourraient-elles aboutir à des solutions concrètes ? C'est ce que souhaitent vivement les sages des deux communautés et la plus importante frange de la population locale. C'est du moins ce qu'espère la population locale qui ne se reconnaît pas dans les actes de violence et qui ne font pas partie des us et coutumes ancestrales de cette région. Un signal en ce sens a été donné par Tayeb Belaïz qui assure que l'Etat va agir « avec rigueur et équité », conformément aux décisions de justice, "contre les malveillants et les fauteurs de troubles". Par souci de transparence, le ministre précise que «les décisions de justice et autres décisions administratives prises à l'encontre des auteurs de faits vérifiables seront rendues publiques et les citoyens en seront informées». Il annonce également le renforcement du centre « opérationnel » de sécurité mis en place en février dernier, soulignant que la sécurité et la paix « pierre angulaire du développement » ne peuvent être réalisées, qu'avec la conjugaison des efforts de tous. Et un appel à l'ensemble des citoyens à « contribuer à la restauration de la quiétude dans la région». On dénombre des morts et des blessés dans les deux camps et des victimes également parmi les forces de l'ordre. Le ou les motifs de cette nouvelle flambée de violence qui a surpris par son ampleur : nul n'est capable de fournir la moindre piste pour le moment, même si l'on avance qu'une banale altercation a opposé deux membres des communautés mozabite et arabe. Des biens mobiliers et immobiliers ont été incendiés. Le climat reste tendu dans la ville. Pour dénoncer cette escalade, des milliers de personnes ont fait, hier, le tour des principales artères de la ville. Les manifestants, qui ont convergé vers le siège de la wilaya où ils ont observé un sit-in, ont scandé des slogans appelant à la justice et à «l'application de la loi à l'encontre des criminels à l'origine des troubles qui secouent la ville». Des jeunes malékites ont défilé, également dimanche, tôt le matin pour réclamer vengeance. C'est dire que la situation risque de dégénérer de nouveau si le dispositif sécuritaire mis en place pour séparer les belligérants s'avère de nouveau inopérant. Qui sont ces criminels dont parle l'une des deux parties en conflit ? Qui allume le feu de la fitna à intervalles réguliers depuis la fin de l'année dernière ? En attendant de trouver une réponse, le Premier ministre par intérim, Youcef Yousfi et le ministre d'Etat, de l'Intérieur et des Collectivités locales, Tayeb Belaïz, dépêchés en urgence, étaient sur place, dans la nuit du samedi au dimanche pour parer au plus pressé. La délégation ministérielle a multiplié les rencontres au niveau du siège de la wilaya avec les différents protagonistes. Un engagement du gouvernement : «L'ouverture d'une enquête pour déterminer les responsabilités de chacun et le règlement durable de cette situation conflictuelle». Ce sera une mission difficile, tant les «enjeux» sur tous les plans s'enchevêtrent pour compliquer la situation. Lourde tâche pour le gouvernement à qui il ne sera pas pardonné s'il échoue une fois de plus à ramener le calme et la sérénité dans cette région sensible. Une première mesure a été prise sur place par le Premier ministre par intérim : l'Etat «contribuera à la réhabilitation des biens endommagés lors de ces événements et à atténuer ainsi la souffrance des citoyens touchés». Une mesure qui participera un tant soit peu à apaiser une tension qui reste toujours aussi vive dans la ville où sont encore vivace les stigmates des douloureux évènements de la fin de l'année dernière et ceux qui ont endeuillé la vallée du M'Zab récemment. Il reste le problème de fond à régler une fois pour toutes. Les réunions qu'a tenues le Premier ministre par intérim et son collègue de l'Intérieur avec les élus et des représentants de la société civile, en présence des autorités locales, pourraient-elles aboutir à des solutions concrètes ? C'est ce que souhaitent vivement les sages des deux communautés et la plus importante frange de la population locale. C'est du moins ce qu'espère la population locale qui ne se reconnaît pas dans les actes de violence et qui ne font pas partie des us et coutumes ancestrales de cette région. Un signal en ce sens a été donné par Tayeb Belaïz qui assure que l'Etat va agir « avec rigueur et équité », conformément aux décisions de justice, "contre les malveillants et les fauteurs de troubles". Par souci de transparence, le ministre précise que «les décisions de justice et autres décisions administratives prises à l'encontre des auteurs de faits vérifiables seront rendues publiques et les citoyens en seront informées». Il annonce également le renforcement du centre « opérationnel » de sécurité mis en place en février dernier, soulignant que la sécurité et la paix « pierre angulaire du développement » ne peuvent être réalisées, qu'avec la conjugaison des efforts de tous. Et un appel à l'ensemble des citoyens à « contribuer à la restauration de la quiétude dans la région».