Le chef de la diplomatie iranienne, Mohammad Javad Zarif, a estimé, dimanche, qu'il ne fallait pas compter sur un accord entre l'Iran et les grandes puissances lors de la reprise des discussions nucléaires mardi à Vienne. Le chef de la diplomatie iranienne, Mohammad Javad Zarif, a estimé, dimanche, qu'il ne fallait pas compter sur un accord entre l'Iran et les grandes puissances lors de la reprise des discussions nucléaires mardi à Vienne. Les négociateurs iraniens et ceux des pays du groupe 5+1 (Chine, Etats-Unis, France, Royaume-Uni, Russie et Allemagne) doivent avoir une nouvelle série de discussions en vue de trouver un accord global qui garantirait la nature exclusivement pacifique du programme nucléaire de Téhéran. En novembre 2013, les deux parties avaient conclu à Genève un accord intérimaire de six mois, qui gèle depuis janvier certaines activités nucléaires sensibles de l'Iran en échange d'une levée partielle des sanctions occidentales imposées à Téhéran. Elles doivent parvenir à un accord global avant le 20 juillet. Les discussions de Vienne "seront plus sérieuses que les précédentes mais nous ne nous attendons pas à un accord car il n'est pas prévu (à ce stade) dans le calendrier" négocié avec le 5+1, a déclaré M. Zarif, cité par l'agence officielle Irna. La chef de la diplomatie européenne Catherine Ashton a prévenu, la semaine dernière lors de sa première visite à Téhéran, que les négociations étaient "difficiles" et "sans garantie de succès". Les points sensibles restent la taille du programme d'enrichissement d'uranium et les demandes de fermer le site d'enrichissement de Fordo ainsi que le réacteur à eau lourde d'Arak. Ce réacteur, encore en construction, inquiète les Occidentaux car il utilise la filière du plutonium qui pourrait servir à fabriquer une bombe atomique Les négociateurs iraniens et ceux des pays du groupe 5+1 (Chine, Etats-Unis, France, Royaume-Uni, Russie et Allemagne) doivent avoir une nouvelle série de discussions en vue de trouver un accord global qui garantirait la nature exclusivement pacifique du programme nucléaire de Téhéran. En novembre 2013, les deux parties avaient conclu à Genève un accord intérimaire de six mois, qui gèle depuis janvier certaines activités nucléaires sensibles de l'Iran en échange d'une levée partielle des sanctions occidentales imposées à Téhéran. Elles doivent parvenir à un accord global avant le 20 juillet. Les discussions de Vienne "seront plus sérieuses que les précédentes mais nous ne nous attendons pas à un accord car il n'est pas prévu (à ce stade) dans le calendrier" négocié avec le 5+1, a déclaré M. Zarif, cité par l'agence officielle Irna. La chef de la diplomatie européenne Catherine Ashton a prévenu, la semaine dernière lors de sa première visite à Téhéran, que les négociations étaient "difficiles" et "sans garantie de succès". Les points sensibles restent la taille du programme d'enrichissement d'uranium et les demandes de fermer le site d'enrichissement de Fordo ainsi que le réacteur à eau lourde d'Arak. Ce réacteur, encore en construction, inquiète les Occidentaux car il utilise la filière du plutonium qui pourrait servir à fabriquer une bombe atomique