Un rouleau compresseur, nommé machine électorale est mis en service au profit du président-candidat, Abdelaziz Bouteflika "dispensé", de faire sa propre campagne. Un fait inédit qui divise la classe politique et l'opinion publique. Un rouleau compresseur, nommé machine électorale est mis en service au profit du président-candidat, Abdelaziz Bouteflika "dispensé", de faire sa propre campagne. Un fait inédit qui divise la classe politique et l'opinion publique. Les candidats ont 21 jours pour convaincre un électorat, notamment, la jeunesse qui a tendance à "fuir" l'isoloir. La campagne électorale pour l'élection présidentielle du 17 avril prochain débute aujourd'hui, pour les six candidats retenus par le Conseil constitutionnel et se prolongera jusqu'au 13 avril. Le jour du scrutin est fixé au 17 avril. Le candidat libre, Ali Benflis et les chefs de parti, Louisa Hanoune, pour le Parti des travailleurs (PT), Moussa Touati pour le Front national algérien (FNA), Abdelaziz Belaïd, Fawzi Rebaïne de AHD 54 sillonneront le territoire national durant ces 21 jours pour expliquer leur programme respectif. Un candidat, Abdelaziz Bouteflika, président sortant et candidat à sa propre succession ne sera pas présent sur le terrain. Une machine électorale s'est mise à son service. Abdelmalek Sellal, directeur de la campagne de Bouteflika, les deux Amar à savoir, Saïdani, secrétaire général du FLN, Ghoul président de TAJ et Amara Benyounès, président du MPA, mouilleront le maillot pour le candidat-président, auxquels se joint le revenant, Abdelaziz Belkhadem, ministre d'Etat et conseiller spécial du président-candidat. Un grand défi leur est imposé qu'il s'agit de relever : vendre l'image de Bouteflika, que les Algériens n'ont pas vu, ni entendu depuis des mois, si ce n'est qu'à de rares occasions où la TV nationale a montré des images furtives d'un chef de l'Etat bien mal en point, suite à son accident cardio-vasculaire. Un pari qui paraît risqué et à première vue difficile de convaincre les citoyens-électeurs de voter pour un "grand poster" qui trônera dans la salle. Un poster statique. L'ombre du candidat-président invisible planera lors des meetings qu'animeront les membres du staff de la campagne électorale d'un candidat bien particulier qui brigue un quatrième mandat, très contesté par une frange assez large de la classe et des personnalités politiques, de l'opinion publique et, fait inédit pour cette présidentielle bien particulière, de hautes personnalités ayant exercés de hautes fonctions au sein des institutions de l'Etat ou de l'institution militaire. Dès aujourd'hui, le rouleau compresseur de la machine électorale de Bouteflika se mettra en branle. Abdelmalek Sellal animera un meeting à Adrar et Tamanrasset. Le secrétaire général du FLN, Amar Saïdani, sera à Médéa. Abdelaziz Belkhadem, va tenir un meeting à Constantine. Le secrétaire général du MPA, Amara Benyounès, et celui du TAJ, Amar Ghoul, seront à Bouira et Sour El-Ghozlane. Il s'agit en fait d'occuper le terrain, tout le terrain pour une démonstration de force censée tétaniser les adversaires de leur candidat. Une occupation rationnelle du terrain, doublée d'une stratégie de campagne électorale bien "outillée" et un travail de proximité efficace effectué par des relais locaux est mise en œuvre autour du mot d'ordre : "Ensemble pour l'Algérie de demain, pour un avenir meilleur pour tous". Un slogan qui ne diffère pas sensiblement de celui des autres candidats. Si la sémantique est différente, le slogan exprime un vœu presque indentique aux six candidats : le candidat Abdelaziz Belaïd, du Front El Moustakbal, lancera sa campagne, à partir de la wilaya de Djelfa, sous le slogan : "L'avenir c'est maintenant" et compte expliquer aux électeurs de 21 wilayas qu'il visitera, les grands axes de son programme. Le candidat indépendant Benflis, soutenu par plusieurs formations politiques, débutera sa campagne à partir de Mascara, sous le signe : "Oui pour une société des libertés", et animera des meetings électoraux dans les 48 wilayas du pays. Le candidat Touati, du Front national algérien (FNA), entamera ses sorties par la wilaya d'El Bayed, sous le slogan : "L'Algérie pour tous les Algériens", compte sillonner 41 meetings à travers le pays où il expliquera aux électeurs son programme. De son côté, la candidate du Parti des travailleurs (PT), Hanoune, qui débutera sa campagne depuis Annaba, a choisi de défendre la thématique : "L'édification de la deuxième République". Le candidat du parti AHD 54, Rebaïne, qui fera la première halte de sa campagne à Biskra sous le slogan : "Développement-excellence-égalité" a prévu de s'adresser aux électeurs dans 30 wilayas. Les candidats ont 21 jours pour convaincre un électorat, notamment, la jeunesse qui a tendance à "fuir" l'isoloir. La campagne électorale pour l'élection présidentielle du 17 avril prochain débute aujourd'hui, pour les six candidats retenus par le Conseil constitutionnel et se prolongera jusqu'au 13 avril. Le jour du scrutin est fixé au 17 avril. Le candidat libre, Ali Benflis et les chefs de parti, Louisa Hanoune, pour le Parti des travailleurs (PT), Moussa Touati pour le Front national algérien (FNA), Abdelaziz Belaïd, Fawzi Rebaïne de AHD 54 sillonneront le territoire national durant ces 21 jours pour expliquer leur programme respectif. Un candidat, Abdelaziz Bouteflika, président sortant et candidat à sa propre succession ne sera pas présent sur le terrain. Une machine électorale s'est mise à son service. Abdelmalek Sellal, directeur de la campagne de Bouteflika, les deux Amar à savoir, Saïdani, secrétaire général du FLN, Ghoul président de TAJ et Amara Benyounès, président du MPA, mouilleront le maillot pour le candidat-président, auxquels se joint le revenant, Abdelaziz Belkhadem, ministre d'Etat et conseiller spécial du président-candidat. Un grand défi leur est imposé qu'il s'agit de relever : vendre l'image de Bouteflika, que les Algériens n'ont pas vu, ni entendu depuis des mois, si ce n'est qu'à de rares occasions où la TV nationale a montré des images furtives d'un chef de l'Etat bien mal en point, suite à son accident cardio-vasculaire. Un pari qui paraît risqué et à première vue difficile de convaincre les citoyens-électeurs de voter pour un "grand poster" qui trônera dans la salle. Un poster statique. L'ombre du candidat-président invisible planera lors des meetings qu'animeront les membres du staff de la campagne électorale d'un candidat bien particulier qui brigue un quatrième mandat, très contesté par une frange assez large de la classe et des personnalités politiques, de l'opinion publique et, fait inédit pour cette présidentielle bien particulière, de hautes personnalités ayant exercés de hautes fonctions au sein des institutions de l'Etat ou de l'institution militaire. Dès aujourd'hui, le rouleau compresseur de la machine électorale de Bouteflika se mettra en branle. Abdelmalek Sellal animera un meeting à Adrar et Tamanrasset. Le secrétaire général du FLN, Amar Saïdani, sera à Médéa. Abdelaziz Belkhadem, va tenir un meeting à Constantine. Le secrétaire général du MPA, Amara Benyounès, et celui du TAJ, Amar Ghoul, seront à Bouira et Sour El-Ghozlane. Il s'agit en fait d'occuper le terrain, tout le terrain pour une démonstration de force censée tétaniser les adversaires de leur candidat. Une occupation rationnelle du terrain, doublée d'une stratégie de campagne électorale bien "outillée" et un travail de proximité efficace effectué par des relais locaux est mise en œuvre autour du mot d'ordre : "Ensemble pour l'Algérie de demain, pour un avenir meilleur pour tous". Un slogan qui ne diffère pas sensiblement de celui des autres candidats. Si la sémantique est différente, le slogan exprime un vœu presque indentique aux six candidats : le candidat Abdelaziz Belaïd, du Front El Moustakbal, lancera sa campagne, à partir de la wilaya de Djelfa, sous le slogan : "L'avenir c'est maintenant" et compte expliquer aux électeurs de 21 wilayas qu'il visitera, les grands axes de son programme. Le candidat indépendant Benflis, soutenu par plusieurs formations politiques, débutera sa campagne à partir de Mascara, sous le signe : "Oui pour une société des libertés", et animera des meetings électoraux dans les 48 wilayas du pays. Le candidat Touati, du Front national algérien (FNA), entamera ses sorties par la wilaya d'El Bayed, sous le slogan : "L'Algérie pour tous les Algériens", compte sillonner 41 meetings à travers le pays où il expliquera aux électeurs son programme. De son côté, la candidate du Parti des travailleurs (PT), Hanoune, qui débutera sa campagne depuis Annaba, a choisi de défendre la thématique : "L'édification de la deuxième République". Le candidat du parti AHD 54, Rebaïne, qui fera la première halte de sa campagne à Biskra sous le slogan : "Développement-excellence-égalité" a prévu de s'adresser aux électeurs dans 30 wilayas.