Les rumeurs avaient couru que le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, allait saisir l'occasion du lancement de la campagne électorale pour s'adresser aux Algériens dans un discours diffusé par la TV. Les rumeurs avaient couru que le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, allait saisir l'occasion du lancement de la campagne électorale pour s'adresser aux Algériens dans un discours diffusé par la TV. Il s'est adressé, samedi, aux citoyens, mais par message écrit. Il y a évoqué son état de santé, s'est engagé, s'il est élu à un 4e mandat, à procéder à la révision de la Constitution au courant de cette année, il propose de consacrer le nouveau mandat à la préservation de l'Algérie des effets des hostilités internes et externes, il met en exergue le règlement de la dette extérieure ainsi que les plans de développement qui ont été lancés et réalisés grâce au retour à la paix. Voici les grands axes de sa missive aux Algériens. Le chef de l'Etat a assuré que : "Les difficultés liées à ma santé physique actuelle ne semblent pas me disqualifier à vos yeux ou plaider en faveur de ma décharge des lourdes responsabilités qui ont eu raison d'une bonne partie de mes capacités". Il a relevé dans ce contexte : "Vous tenez à ce que je voue mes dernières forces au parachèvement de la réalisation du programme pour lequel vous m'avez, à chaque fois, donné mandat". Il a affirmé que "C'est avec une grande émotion et un lourd sentiment de responsabilité" qu'il a reçu les appels par les citoyennes et citoyens, la société civile, les formations politiques, les organisations syndicales et les organisations de masse, l'exhortant à se porter candidat à la prochaine élection présidentielle. "Je suis en devoir de répondre positivement, car je ne suis jamais, ma vie durant, dérobé à aucun devoir au service de ma patrie", a-t-il encore affirmé, "confiant qu'il a été toujours du respect du peuple algérien qui m'a accordé l'honneur et le privilège de le servir pendant trois mandats". Expliquant sa candidature à l'élection présidentielle du 17 avril prochain, il estime qu'il "lui coûterait de rester sourd aux appels des citoyens". Aussi, a-t-il expliqué "ai-je décidé pour ne point vous décevoir, de me porter candidat à l'élection présidentielle du 17 avril 2014 et de mettre toute mon énergie au service de la concrétisation de vos vœux". S'il est réélu pour un 4e mandat, le président de la République s'engage à réviser la Constitution au courant de cette année. "Si le peuple algérien souverain m'accorde, de nouveau, sa confiance, je m'engage à créer les conditions politiques et institutionnelles, avec l'ensemble des acteurs représentant les différents segments de la société, permettant l'édification d'un modèle de gouvernance répondant aux attentes et espérances de notre peuple", précisant qu'"elle se concrétisera dans une révision de la Constitution qui sera menée dans le courant de cette année". Cette démarche, a-t-il souligné, "répondra aux aspirations de la jeunesse à prendre le relais, dans un environnement marqué par la stabilité, la justice sociale, l'équité et le respect dû à chaque citoyenne et citoyen de notre Algérie". Selon le chef de l'Etat, "grâce au retour de la paix et le règlement de la dette extérieure, sous laquelle ployait notre peuple jusqu'à rompre dans d'indicibles souffrances, il a été possible de lancer et réaliser des plans de développement multisectoriels à travers l'ensemble du territoire national". Dans ce contexte, il affirme que les réformes de "tous ordres", ont contribué à assurer à l'Algérie les conditions de nature à " renforcer les assises d'une démocratie pluraliste réelle et d'une plus grande justice sociale à travers une répartition équitable des fruits du développement, la création d'emplois au profit de la jeunesse, la réalisation de programmes de logements au profit des familles ayant longtemps pâti de l'habitat précaire, le développement considérable des infrastructures hospitalières et le renforcement des secteurs de l'éducation nationale et de l'enseignement supérieur". Il rappelle, dans le même ordre, qu'"en retrouvant sa place légitime dans le concert des nations, notre pays est parvenu à renforcer et diversifier ses relations internationales et a contribué, dans la mesure de ses possibilités, à la consolidation de la paix et de la sécurité dans le monde". Le chef de l'Etat s'est engagé également, s'il est réélu, de consacrer le nouveau mandat à la préservation de l'Algérie des effets des hostilités internes et externes et à l'apaisement de la société. "Je me propose de consacrer le nouveau mandat, que vous me demandez d'assumer, à la préservation de notre pays des effets des hostilités internes et externes avérées et potentielles de toutes natures et à l'apaisement de notre société qui a besoin de voir rassemblées ses énergies pour la réalisation de nouvelles conquêtes, loin des rivalités stériles et des déchirements ravageurs", a-t-il souligné, relevant que les divisions suscitées et entretenues constituent "un moyen d'affaiblir notre pays face à l'urgence des défis et à la complexité des enjeux". Pour Abdelaziz Bouteflika, la société "n'a que faire des idéologies passéistes et antinomiques avec le progrès", appelant tout un chacun à apporter "sa part dans la mutation que nous avons à opérer ensemble au prix d'efforts équitablement répartis". Il estime que "le meilleur atout pour réussir le changement, c'est la rupture avec la tare de l'insatiabilité matérielle, c'est la franche mobilisation collective pour gagner, au profit de notre pays, tous les motifs de sa fierté légitime au yeux du monde". Il s'est adressé, samedi, aux citoyens, mais par message écrit. Il y a évoqué son état de santé, s'est engagé, s'il est élu à un 4e mandat, à procéder à la révision de la Constitution au courant de cette année, il propose de consacrer le nouveau mandat à la préservation de l'Algérie des effets des hostilités internes et externes, il met en exergue le règlement de la dette extérieure ainsi que les plans de développement qui ont été lancés et réalisés grâce au retour à la paix. Voici les grands axes de sa missive aux Algériens. Le chef de l'Etat a assuré que : "Les difficultés liées à ma santé physique actuelle ne semblent pas me disqualifier à vos yeux ou plaider en faveur de ma décharge des lourdes responsabilités qui ont eu raison d'une bonne partie de mes capacités". Il a relevé dans ce contexte : "Vous tenez à ce que je voue mes dernières forces au parachèvement de la réalisation du programme pour lequel vous m'avez, à chaque fois, donné mandat". Il a affirmé que "C'est avec une grande émotion et un lourd sentiment de responsabilité" qu'il a reçu les appels par les citoyennes et citoyens, la société civile, les formations politiques, les organisations syndicales et les organisations de masse, l'exhortant à se porter candidat à la prochaine élection présidentielle. "Je suis en devoir de répondre positivement, car je ne suis jamais, ma vie durant, dérobé à aucun devoir au service de ma patrie", a-t-il encore affirmé, "confiant qu'il a été toujours du respect du peuple algérien qui m'a accordé l'honneur et le privilège de le servir pendant trois mandats". Expliquant sa candidature à l'élection présidentielle du 17 avril prochain, il estime qu'il "lui coûterait de rester sourd aux appels des citoyens". Aussi, a-t-il expliqué "ai-je décidé pour ne point vous décevoir, de me porter candidat à l'élection présidentielle du 17 avril 2014 et de mettre toute mon énergie au service de la concrétisation de vos vœux". S'il est réélu pour un 4e mandat, le président de la République s'engage à réviser la Constitution au courant de cette année. "Si le peuple algérien souverain m'accorde, de nouveau, sa confiance, je m'engage à créer les conditions politiques et institutionnelles, avec l'ensemble des acteurs représentant les différents segments de la société, permettant l'édification d'un modèle de gouvernance répondant aux attentes et espérances de notre peuple", précisant qu'"elle se concrétisera dans une révision de la Constitution qui sera menée dans le courant de cette année". Cette démarche, a-t-il souligné, "répondra aux aspirations de la jeunesse à prendre le relais, dans un environnement marqué par la stabilité, la justice sociale, l'équité et le respect dû à chaque citoyenne et citoyen de notre Algérie". Selon le chef de l'Etat, "grâce au retour de la paix et le règlement de la dette extérieure, sous laquelle ployait notre peuple jusqu'à rompre dans d'indicibles souffrances, il a été possible de lancer et réaliser des plans de développement multisectoriels à travers l'ensemble du territoire national". Dans ce contexte, il affirme que les réformes de "tous ordres", ont contribué à assurer à l'Algérie les conditions de nature à " renforcer les assises d'une démocratie pluraliste réelle et d'une plus grande justice sociale à travers une répartition équitable des fruits du développement, la création d'emplois au profit de la jeunesse, la réalisation de programmes de logements au profit des familles ayant longtemps pâti de l'habitat précaire, le développement considérable des infrastructures hospitalières et le renforcement des secteurs de l'éducation nationale et de l'enseignement supérieur". Il rappelle, dans le même ordre, qu'"en retrouvant sa place légitime dans le concert des nations, notre pays est parvenu à renforcer et diversifier ses relations internationales et a contribué, dans la mesure de ses possibilités, à la consolidation de la paix et de la sécurité dans le monde". Le chef de l'Etat s'est engagé également, s'il est réélu, de consacrer le nouveau mandat à la préservation de l'Algérie des effets des hostilités internes et externes et à l'apaisement de la société. "Je me propose de consacrer le nouveau mandat, que vous me demandez d'assumer, à la préservation de notre pays des effets des hostilités internes et externes avérées et potentielles de toutes natures et à l'apaisement de notre société qui a besoin de voir rassemblées ses énergies pour la réalisation de nouvelles conquêtes, loin des rivalités stériles et des déchirements ravageurs", a-t-il souligné, relevant que les divisions suscitées et entretenues constituent "un moyen d'affaiblir notre pays face à l'urgence des défis et à la complexité des enjeux". Pour Abdelaziz Bouteflika, la société "n'a que faire des idéologies passéistes et antinomiques avec le progrès", appelant tout un chacun à apporter "sa part dans la mutation que nous avons à opérer ensemble au prix d'efforts équitablement répartis". Il estime que "le meilleur atout pour réussir le changement, c'est la rupture avec la tare de l'insatiabilité matérielle, c'est la franche mobilisation collective pour gagner, au profit de notre pays, tous les motifs de sa fierté légitime au yeux du monde".