Un tribunal égyptien a condamné à mort 529 partisans des Frères musulmans pour divers chefs d'accusation, dont le meurtre d'un policier, a déclaré lundi un de leurs défenseurs à l'issue d'un procès expéditif qui risque d'attiser les violences à l'approche de l'élection présidentielle. Un tribunal égyptien a condamné à mort 529 partisans des Frères musulmans pour divers chefs d'accusation, dont le meurtre d'un policier, a déclaré lundi un de leurs défenseurs à l'issue d'un procès expéditif qui risque d'attiser les violences à l'approche de l'élection présidentielle. "Le tribunal a condamné 529 accusés à mort et 16 autres ont été acquittés", a dit à Reuters l'avocat Ahmed al Charif. Les condamnés, dont la peine de mort doit encore être confirmée par le grand mufti, peuvent faire appel. "C'est le jugement le plus expéditif et le nombre de condamnations à mort le plus élevé de l'histoire de la justice égyptienne", a commenté Nabil Abdel Salam, l'avocat de plusieurs dirigeants des Frères musulmans, dont le président déchu Mohamed Morsi. Le procès s'était ouvert samedi devant le tribunal criminel de Minya, une ville de Moyenne-Egypte qui avait été le théâtre de violences contre les forces de sécurité et la minorité chrétienne copte après la dispersion sanglante des sit-in de manifestants pro-Morsi au Caire en août dernier. L'intervention des forces de l'ordre avait fait plus d'un millier de morts dans les rangs des sympathisants des Frères musulmans rassemblés sur deux places de la capitale. Une répression implacable s'est depuis abattue sur la confrérie, décrétée organisation terroriste par les autorités mises en place par l'armée, en décembre, après une série d'attentats visant la police et l'armée. Les Frères musulmans nient toute responsabilité dans ces attaques, revendiquées par un groupe djihadiste basé dans le Sinaï, Ansar Baït al Makdis. À Minya, ancien bastion des groupes islamistes armés dans les années 1990, il a fallu une seule audience et moins de 48 heures au tribunal pour prononcer son verdict. "Quand on voit que le procès s'est ouvert samedi, qu'il n'y a eu qu'une audience procédurale pendant laquelle le juge n'a entendu aucun avocat, ni témoin, ni même les accusés, on ne peut pas parler de justice mais de règlement de comptes", a réagi avec colère Walid, un proche d'un des condamnés. Les accusés étaient poursuivis pour diverses charges, dont le meurtre d'un policier, l'attaque d'un commissariat ou divers actes de dégradation de propriété publique et privée. Seuls 123 des 545 accusés étaient présents au tribunal, les autres ayant été soit libérés, soit remis en liberté provisoire sous caution, soit sont encore en fuite. "Le tribunal a condamné 529 accusés à mort et 16 autres ont été acquittés", a dit à Reuters l'avocat Ahmed al Charif. Les condamnés, dont la peine de mort doit encore être confirmée par le grand mufti, peuvent faire appel. "C'est le jugement le plus expéditif et le nombre de condamnations à mort le plus élevé de l'histoire de la justice égyptienne", a commenté Nabil Abdel Salam, l'avocat de plusieurs dirigeants des Frères musulmans, dont le président déchu Mohamed Morsi. Le procès s'était ouvert samedi devant le tribunal criminel de Minya, une ville de Moyenne-Egypte qui avait été le théâtre de violences contre les forces de sécurité et la minorité chrétienne copte après la dispersion sanglante des sit-in de manifestants pro-Morsi au Caire en août dernier. L'intervention des forces de l'ordre avait fait plus d'un millier de morts dans les rangs des sympathisants des Frères musulmans rassemblés sur deux places de la capitale. Une répression implacable s'est depuis abattue sur la confrérie, décrétée organisation terroriste par les autorités mises en place par l'armée, en décembre, après une série d'attentats visant la police et l'armée. Les Frères musulmans nient toute responsabilité dans ces attaques, revendiquées par un groupe djihadiste basé dans le Sinaï, Ansar Baït al Makdis. À Minya, ancien bastion des groupes islamistes armés dans les années 1990, il a fallu une seule audience et moins de 48 heures au tribunal pour prononcer son verdict. "Quand on voit que le procès s'est ouvert samedi, qu'il n'y a eu qu'une audience procédurale pendant laquelle le juge n'a entendu aucun avocat, ni témoin, ni même les accusés, on ne peut pas parler de justice mais de règlement de comptes", a réagi avec colère Walid, un proche d'un des condamnés. Les accusés étaient poursuivis pour diverses charges, dont le meurtre d'un policier, l'attaque d'un commissariat ou divers actes de dégradation de propriété publique et privée. Seuls 123 des 545 accusés étaient présents au tribunal, les autres ayant été soit libérés, soit remis en liberté provisoire sous caution, soit sont encore en fuite.