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Une leçon d'histoire pour les futures générations
Inauguration d'une statue à l'effigie du colonel Amirouche à Tassaft
Publié dans Le Midi Libre le 01 - 04 - 2014

La cérémonie d'inauguration, organisée par les comités des villages, a drainé une foule nombreuse, dont le fils du chahid colonel Amirouche, Nourredine Aït Hamouda.
La cérémonie d'inauguration, organisée par les comités des villages, a drainé une foule nombreuse, dont le fils du chahid colonel Amirouche, Nourredine Aït Hamouda.
Cinquante-cinq ans après sa mort et cinquante-deux ans, après l'Indépendance, le Lion de Djurdjura est "revenu", parmi les siens, après un long périple qui ne dit pas son nom. "Malgré tout Al hamdoulillah, enfin..., il vaut mieux tard que jamais...
" Ce sont autant d'expressions que l'assistance présente, venue nombreuse ne cessait de marteler, et qui a tenu à adhérer à l'événement pour rendre un ultime hommage à l'un des symboles de la révolution algérienne, en l'occurrence, l'enfant prodige de Tassaft Ougamoun Ait Hamouda Amirouche. Pour cette journée commémorative, du 55e anniversaire de la mort du colonel Amirouche, tombé au champ d'honneur le 29 mars 1959 à Boussaada, avec son compagnon le colonel Si El Houes, a été marqué, samedi dernier, par le dévoilement d'une statue érigée à sa mémoire, à Tassaft Ouguamoun, "La Tranchée" à l'intersection des communes de Beni Yenni Yatafene et Iboudrarène, composant la daira de Beni Yenni.
D'une hauteur d'environ 4 mètres et réalisée par un sculpteur italien, cette statue représente ce prestigieux héros de la lutte armée de libération nationale dans une tenue de combat, majestueusement dressée sur un piédestal en pierre. La cérémonie d'inauguration, organisée par les comités des villages de ces trois communes, a drainé une foule nombreuse, dont le fils d'Amirouche, Nourredine Aït Hamouda, une délégation des autorités locales de la wilaya de Tizi-Ouzou, conduite par le wali, Bouazghi Abdelkader, ainsi que de nombreux moudjahidine issus de l'ex-Wilaya III historique.
"De son vivant, Amirouche a pu et su rassembler, grâce à ses valeurs de fin stratège, beaucoup d'hommes pour la cause nationale. Aujourd'hui, 55 ans après sa mort, encore une fois, le "Lion de la Soummam a encore rassemblé beaucoup de monde et créé, l'espace d'un moment, une parfaite symbiose entre des Algériens de différentes générations", telle est l'impression livrée, à l'occasion de cet hommage, par le moudjahid Aït Ahmed Ouali, ancien officier de l'Armée de libération nationale. Colonel de l'Armée de libération nationale, plus connu sous le nom de colonel Amirouche, il est né en 1926 à Tassaft Ouguemoune dans les montagnes du Djurdjura en Kabylie.
Fils posthume d'Amirouche Aït Hamouda et Fatima Aït Mendès. Initié au militantisme par Bachir Boumaza au lendemain de la Seconde Guerre mondiale sur le chantier de construction du barrage de Kherrata, il s'installe à Relizane où son activité et son courage physique font l'admiration des militants de la cause nationale.
A la création de l'OS (Organisation spéciale), groupe paramilitaire chargé de la préparation des combattants pour la lutte armée, il est l'adjoint d'Ounès Benattia auquel il succède après l'arrestation de ce dernier... Il tombe en martyr, en compagnie du colonel Si el Houes, le 29 mars 1959 au djebel Thameur, au sud de Boussaada, dans une bataille inégale ayant opposé 2.500 soldats français à une poignée de moudjahidine.
Cinquante-cinq ans après sa mort et cinquante-deux ans, après l'Indépendance, le Lion de Djurdjura est "revenu", parmi les siens, après un long périple qui ne dit pas son nom. "Malgré tout Al hamdoulillah, enfin..., il vaut mieux tard que jamais...
" Ce sont autant d'expressions que l'assistance présente, venue nombreuse ne cessait de marteler, et qui a tenu à adhérer à l'événement pour rendre un ultime hommage à l'un des symboles de la révolution algérienne, en l'occurrence, l'enfant prodige de Tassaft Ougamoun Ait Hamouda Amirouche. Pour cette journée commémorative, du 55e anniversaire de la mort du colonel Amirouche, tombé au champ d'honneur le 29 mars 1959 à Boussaada, avec son compagnon le colonel Si El Houes, a été marqué, samedi dernier, par le dévoilement d'une statue érigée à sa mémoire, à Tassaft Ouguamoun, "La Tranchée" à l'intersection des communes de Beni Yenni Yatafene et Iboudrarène, composant la daira de Beni Yenni.
D'une hauteur d'environ 4 mètres et réalisée par un sculpteur italien, cette statue représente ce prestigieux héros de la lutte armée de libération nationale dans une tenue de combat, majestueusement dressée sur un piédestal en pierre. La cérémonie d'inauguration, organisée par les comités des villages de ces trois communes, a drainé une foule nombreuse, dont le fils d'Amirouche, Nourredine Aït Hamouda, une délégation des autorités locales de la wilaya de Tizi-Ouzou, conduite par le wali, Bouazghi Abdelkader, ainsi que de nombreux moudjahidine issus de l'ex-Wilaya III historique.
"De son vivant, Amirouche a pu et su rassembler, grâce à ses valeurs de fin stratège, beaucoup d'hommes pour la cause nationale. Aujourd'hui, 55 ans après sa mort, encore une fois, le "Lion de la Soummam a encore rassemblé beaucoup de monde et créé, l'espace d'un moment, une parfaite symbiose entre des Algériens de différentes générations", telle est l'impression livrée, à l'occasion de cet hommage, par le moudjahid Aït Ahmed Ouali, ancien officier de l'Armée de libération nationale. Colonel de l'Armée de libération nationale, plus connu sous le nom de colonel Amirouche, il est né en 1926 à Tassaft Ouguemoune dans les montagnes du Djurdjura en Kabylie.
Fils posthume d'Amirouche Aït Hamouda et Fatima Aït Mendès. Initié au militantisme par Bachir Boumaza au lendemain de la Seconde Guerre mondiale sur le chantier de construction du barrage de Kherrata, il s'installe à Relizane où son activité et son courage physique font l'admiration des militants de la cause nationale.
A la création de l'OS (Organisation spéciale), groupe paramilitaire chargé de la préparation des combattants pour la lutte armée, il est l'adjoint d'Ounès Benattia auquel il succède après l'arrestation de ce dernier... Il tombe en martyr, en compagnie du colonel Si el Houes, le 29 mars 1959 au djebel Thameur, au sud de Boussaada, dans une bataille inégale ayant opposé 2.500 soldats français à une poignée de moudjahidine.


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