Des psychiatres ont appelé, jeudi à Alger, à la création d'un centre de référence pour le diagnostic et l'orientation sur l'autisme pour le suivi médical et psychologique des enfants autistes et l'orientation des parents. Des psychiatres ont appelé, jeudi à Alger, à la création d'un centre de référence pour le diagnostic et l'orientation sur l'autisme pour le suivi médical et psychologique des enfants autistes et l'orientation des parents. "L'autisme est une maladie courante en Algérie et très peu d'établissements de prise en charge de cette pathologie mentale sont recensés dans le pays", a souligné le chef de service pédopsychiatrie de l'etablissement hospitalier spécialisé de Chéraga, Asma Oussedik, appelant "à la création d'un centre de référence pour le suivi des malades". Le Dr Oussedik a fait un constat négatif sur l'état des lieux de cette affection mentale en Algérie relevant qu'uniquement quatre établissements hospitaliers prennent en charge de diagnostic et le traitement de l'autisme à l'échelle nationale. Pour le chef de service pédopsychiatrie, il est impératif de créer un centre-pilote spécialisé dans le traitement de l'autisme et de renouveler cette expérience dans les autres wilayas du pays rapporte l'APS. La même intervenante a aussi suggéré la formation de médecins généralistes dans le dépistage de cette maladie psychiatrique pour une prise en charge précoce de l'enfant autiste. Elle a rappelé à ce sujet qu'un retard dans le suivi des enfants autistes pouvait conduire à un retard mental se répercutant sur l'acquisition de l'autonomie sur le plan comportemental, alimentaire et sphinctérien. S'agissant de la prévalence de l'autisme, la spécialiste a indiqué que ce trouble envahissant du développement était une affection psychiatrique très fréquente chez les enfants. Elle a cité dans ce sens comme exemple l'EHS de Cheraga qui diagnostique en moyenne deux cas d'autisme par jour. "Sur les 5.000 enfants admis à l'EHS de Cheraga, la majorité souffrent d'autisme", a relevé le Pr Oussedik. De son côté, le Pr Farid Kacha, président de la Société algérienne de psychiatrie, a insisté sur l'importance de la mise en place d'un réseau national de l'autisme formé de psychiatres, psychologues, orthophonistes et éducateurs afin d'orienter et d'informer les familles des malades. Il a conseillé aux parents de prêter davantage attention à leurs enfants pour détecter des anomalies comportementales et consulter un spécialiste le plus précocement possible pour éviter les complications de la pathologie. Le doyen des psychiatres algériens a souligné que l'enfant devait être suivi sur le plan thérapeutique et éducatif relevant que plusieurs programmes thérapeutiques étaient appliqués par le personnel soignant à savoir, le programme d'Eric Shopler et le programme ABA. Les parents doivent également s'impliquer dans la stimulation des enfants à travers des activités pédagogiques pour booster l'enfant et améliorer son état, a ajouté le Pr Kacha. Le spécialiste a estimé que les enfants suivis à partir de deux ans pouvaient être scolarisés et suivre des études universitaires. L'autisme est un trouble envahissant du développement se caractérisant par une atteinte des interactions sociales et communicatives. Parmi les signes de l'autisme figurent, les troubles de l'interaction et du contact, la fuite du regard, l'indifférence aux autres, le retrait, l'isolement, la restriction des intérêts, le retard du langage, de la marche et dans l'acquisition de l'autonomie sphinctérienne. "L'autisme est une maladie courante en Algérie et très peu d'établissements de prise en charge de cette pathologie mentale sont recensés dans le pays", a souligné le chef de service pédopsychiatrie de l'etablissement hospitalier spécialisé de Chéraga, Asma Oussedik, appelant "à la création d'un centre de référence pour le suivi des malades". Le Dr Oussedik a fait un constat négatif sur l'état des lieux de cette affection mentale en Algérie relevant qu'uniquement quatre établissements hospitaliers prennent en charge de diagnostic et le traitement de l'autisme à l'échelle nationale. Pour le chef de service pédopsychiatrie, il est impératif de créer un centre-pilote spécialisé dans le traitement de l'autisme et de renouveler cette expérience dans les autres wilayas du pays rapporte l'APS. La même intervenante a aussi suggéré la formation de médecins généralistes dans le dépistage de cette maladie psychiatrique pour une prise en charge précoce de l'enfant autiste. Elle a rappelé à ce sujet qu'un retard dans le suivi des enfants autistes pouvait conduire à un retard mental se répercutant sur l'acquisition de l'autonomie sur le plan comportemental, alimentaire et sphinctérien. S'agissant de la prévalence de l'autisme, la spécialiste a indiqué que ce trouble envahissant du développement était une affection psychiatrique très fréquente chez les enfants. Elle a cité dans ce sens comme exemple l'EHS de Cheraga qui diagnostique en moyenne deux cas d'autisme par jour. "Sur les 5.000 enfants admis à l'EHS de Cheraga, la majorité souffrent d'autisme", a relevé le Pr Oussedik. De son côté, le Pr Farid Kacha, président de la Société algérienne de psychiatrie, a insisté sur l'importance de la mise en place d'un réseau national de l'autisme formé de psychiatres, psychologues, orthophonistes et éducateurs afin d'orienter et d'informer les familles des malades. Il a conseillé aux parents de prêter davantage attention à leurs enfants pour détecter des anomalies comportementales et consulter un spécialiste le plus précocement possible pour éviter les complications de la pathologie. Le doyen des psychiatres algériens a souligné que l'enfant devait être suivi sur le plan thérapeutique et éducatif relevant que plusieurs programmes thérapeutiques étaient appliqués par le personnel soignant à savoir, le programme d'Eric Shopler et le programme ABA. Les parents doivent également s'impliquer dans la stimulation des enfants à travers des activités pédagogiques pour booster l'enfant et améliorer son état, a ajouté le Pr Kacha. Le spécialiste a estimé que les enfants suivis à partir de deux ans pouvaient être scolarisés et suivre des études universitaires. L'autisme est un trouble envahissant du développement se caractérisant par une atteinte des interactions sociales et communicatives. Parmi les signes de l'autisme figurent, les troubles de l'interaction et du contact, la fuite du regard, l'indifférence aux autres, le retrait, l'isolement, la restriction des intérêts, le retard du langage, de la marche et dans l'acquisition de l'autonomie sphinctérienne.