La vallée du M'zab n'arrive pas à trouver la quiétude. Ghardaïa est toujours plongée dans l'insécurité car les affrontements entre Ibadites et Malékites sont périodiques. La vallée du M'zab n'arrive pas à trouver la quiétude. Ghardaïa est toujours plongée dans l'insécurité car les affrontements entre Ibadites et Malékites sont périodiques. Malgré l'important dispositif de sécurité déployé dans l'ensemble de la région les heurts entre les jeunes des deux communautés plongent Ghardaïa dans un climat d'insécurité. Avant-hier encore ces affrontements ont fait au moins une quarantaine de blessés alors qu'une dizaine de locaux commerciaux ont été incendiés. En effet une quarantaine de personnes, dont plus d'une quinzaine de policiers, ont été blessées dans de nouveaux affrontements entre groupes de jeunes. Cette nouvelle vague de violence a éclaté samedi passé et a atteint, avant-hier lundi, un pic dangereux puisque plusieurs quartiers de la ville ont été le théâtre de violents affrontements. Les policiers ont été blessés durant leur intervention dans les quartiers nord de Ghardaïa et à Bounoura. Selon les rapports au moins 19 incendies ont été constatés dans une dizaine de locaux à caractère d'habitation et autres commerces, après avoir été d'abord saccagés. Les forces de l'ordre, appuyées par des unités anti-émeutes de la Gendarmerie nationale, ont eu recours aux bombes lacrymogènes pour mettre fin aux affrontements et éviter leur propagation à d'autres quartiers. La peur s'est de nouveau installée dans la vallée du M'Zab puisque plusieurs activités économiques, commerciales et administratives, ont été paralysées. Ces dernières violences viennent rompre une accalmie de trois mois. Au mois de janvier dernier les violences ont fait, pour rappel, 7 morts alors que 700 locaux à caractère d'habitation et commercial ont été vandalisés, pillés et incendiés. A la suite des événements de janvier le dispositif de sécurité, déjà mis en place, a été de nouveau renforcé. Le ministre de l'Intérieur, Tayeb Belaïz, s'est alors déplacé à Ghardaïa en compagnie des généraux-majors Abdelghani Hamel (DGSN) et Ahmed Bousteilla (Gendarmerie nationale). « La loi sera appliquée pour rétablir l'ordre, dans le strict respect des lois de la République » a déclaré Belaiz à l'issue d'une rencontre avec les autorités et élus de Ghardaïa. Il a en outre annoncé la création, à Ghardaïa, d'un « centre opérationnel de sécurité, cogéré par la Gendarmerie et la Sûreté nationales », dans le but de rétablir l'ordre et mettre fin aux échauffourées. « L'Etat va agir avec rigueur et équité, conformément aux décisions de justice, contre les personnes malveillantes et les fauteurs de troubles » a indiqué Belaïz en annonçant que le dispositif de sécurité sera « multiplié par trois, voire par quatre, pour restaurer définitivement l'ordre et le calme. Toutes les rues, les quartiers, les communes de la wilaya de Ghardaïa seront sécurisés ». Apparemment ce dispositif n'est pas suffisant comme l'attestent les heurts de ces derniers jours. Le gouvernement a en effet pris nombre de mesures. Abdelmalek Sellal, alors Premier ministre, a reçu en audience des notables des deux communautés. Il a alors annoncé plusieurs mesures. Il a ainsi été décidé la création au niveau des communes touchées d'un conseil de sages et la distribution équitable et équilibrée de 30.000 lots de terrain destinés à l'auto-construction, à travers l'ensemble des communes de la wilaya. Par ailleurs le gouvernement a chargé le ministère de la Solidarité nationale d'examiner les différentes aides à apporter aux victimes des derniers incidents qu'a connus Ghardaïa, notamment ceux dont les demeures ont été touchés. Toutes les solutions préconisées par l'Etat pour mettre fin aux violences et ramener le calme semblent avoir échoué. L'Etat est mis en demeure de trouver des solutions adéquates car cette situation n'a que trop duré. Malgré l'important dispositif de sécurité déployé dans l'ensemble de la région les heurts entre les jeunes des deux communautés plongent Ghardaïa dans un climat d'insécurité. Avant-hier encore ces affrontements ont fait au moins une quarantaine de blessés alors qu'une dizaine de locaux commerciaux ont été incendiés. En effet une quarantaine de personnes, dont plus d'une quinzaine de policiers, ont été blessées dans de nouveaux affrontements entre groupes de jeunes. Cette nouvelle vague de violence a éclaté samedi passé et a atteint, avant-hier lundi, un pic dangereux puisque plusieurs quartiers de la ville ont été le théâtre de violents affrontements. Les policiers ont été blessés durant leur intervention dans les quartiers nord de Ghardaïa et à Bounoura. Selon les rapports au moins 19 incendies ont été constatés dans une dizaine de locaux à caractère d'habitation et autres commerces, après avoir été d'abord saccagés. Les forces de l'ordre, appuyées par des unités anti-émeutes de la Gendarmerie nationale, ont eu recours aux bombes lacrymogènes pour mettre fin aux affrontements et éviter leur propagation à d'autres quartiers. La peur s'est de nouveau installée dans la vallée du M'Zab puisque plusieurs activités économiques, commerciales et administratives, ont été paralysées. Ces dernières violences viennent rompre une accalmie de trois mois. Au mois de janvier dernier les violences ont fait, pour rappel, 7 morts alors que 700 locaux à caractère d'habitation et commercial ont été vandalisés, pillés et incendiés. A la suite des événements de janvier le dispositif de sécurité, déjà mis en place, a été de nouveau renforcé. Le ministre de l'Intérieur, Tayeb Belaïz, s'est alors déplacé à Ghardaïa en compagnie des généraux-majors Abdelghani Hamel (DGSN) et Ahmed Bousteilla (Gendarmerie nationale). « La loi sera appliquée pour rétablir l'ordre, dans le strict respect des lois de la République » a déclaré Belaiz à l'issue d'une rencontre avec les autorités et élus de Ghardaïa. Il a en outre annoncé la création, à Ghardaïa, d'un « centre opérationnel de sécurité, cogéré par la Gendarmerie et la Sûreté nationales », dans le but de rétablir l'ordre et mettre fin aux échauffourées. « L'Etat va agir avec rigueur et équité, conformément aux décisions de justice, contre les personnes malveillantes et les fauteurs de troubles » a indiqué Belaïz en annonçant que le dispositif de sécurité sera « multiplié par trois, voire par quatre, pour restaurer définitivement l'ordre et le calme. Toutes les rues, les quartiers, les communes de la wilaya de Ghardaïa seront sécurisés ». Apparemment ce dispositif n'est pas suffisant comme l'attestent les heurts de ces derniers jours. Le gouvernement a en effet pris nombre de mesures. Abdelmalek Sellal, alors Premier ministre, a reçu en audience des notables des deux communautés. Il a alors annoncé plusieurs mesures. Il a ainsi été décidé la création au niveau des communes touchées d'un conseil de sages et la distribution équitable et équilibrée de 30.000 lots de terrain destinés à l'auto-construction, à travers l'ensemble des communes de la wilaya. Par ailleurs le gouvernement a chargé le ministère de la Solidarité nationale d'examiner les différentes aides à apporter aux victimes des derniers incidents qu'a connus Ghardaïa, notamment ceux dont les demeures ont été touchés. Toutes les solutions préconisées par l'Etat pour mettre fin aux violences et ramener le calme semblent avoir échoué. L'Etat est mis en demeure de trouver des solutions adéquates car cette situation n'a que trop duré.