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Bouteflika sort de sa réserve
Accusant certaines parties d'entacher le déroulement de la campagne électorale
Publié dans Le Midi Libre le 14 - 04 - 2014

La campagne électorale pour le scrutin présidentiel a touché à sa fin hier avec l'animation des candidats et leurs représentants qui ont animé plusieurs meetings.
La campagne électorale pour le scrutin présidentiel a touché à sa fin hier avec l'animation des candidats et leurs représentants qui ont animé plusieurs meetings.
Jusqu'au dernier souffle, cette campagne a été celle de tous les scénarios rocambolesques, dramatiques pour quelques-uns et même absurdes pour certaines situations alors que le staff de campagne du candidat Bouteflika a étonné l'opinion publique par ses déclarations graves à l'encontre du candidat Benfils, l'accusant d'être derrière toutes les violences durant cette campagne, et au moment où le front du boycott et des différents mouvement appelant à une véritable transition démocratique à leur tête le mouvement Barakat sont accusés de vouloir déstabiliser le pays et d'être une main étrangère.
La déclaration du président sortant Abdelaziz Bouteflika hier a choqué la toile et la société civile. Le président de la République, candidat à sa propre succession, s'est plaint au ministre espagnol des Affaires étrangères, José Manuel Garcia-Margallo y Marfil lors de l'audience qu'il lui a accordée. En ces termes, dont des extraits ont été diffusés au journal de 20h de la Télévision nationale, le Président déclare : « Par certains moments, elle (la campagne électorale) a manqué d'élégance. Il y a des appels à la violence, des comportements pas très orthodoxes, pas très démocratiques » pour ajouter :
« Il y a un code déontologique dont on ne doit pas s'écarter. Qu'un candidat vienne menacer les walis et les autorités de faire attention à nos familles et à nos enfants en cas de fraude, cela veut dire quoi ? C'est du terrorisme à travers la télévision ».
Le propos du candidat Benfils a été d'ailleurs qualifié de « terrorisme » dans le communiqué du staff de campagne de Bouteflika. Pour se défendre, M. Benflis a immédiatement réagi lors de son meeting à Oran en réfutant les accusations portées contre lui et ses représentants « Plus ils échouent à présenter des solutions efficientes aux problèmes des Algériens et à chaque fois qu'ils sont confrontés aux succès de mes meetings, ils recourent aux mensonges allant parfois jusqu'à des accusations graves et infondées », a-t-il martelé.
M. Benflis a considéré que de telles dérives visaient à l'entraîner « dans des débats stériles et superflus de nature à entamer le bon déroulement de la campagne électorale et de l'élection présidentielle ». De l'autre côté, dans un communiqué rendu public, la direction de campagne de Benflis a qualifié les accusations du staff de campagne de Bouteflika comme étant « erronées » et « infondées ». Le staff de campagne de Benflis souligne « un communiqué publié par la direction de campagne de Bouteflika vient d'être rendu public. Il comporte des informations erronées, des accusations infondées et représente l'acte public fondateur d'une fraude annoncée. Il comporte enfin des menaces à peine voilées qui justifient une réaction appropriée du candidat indépendant, Monsieur Ali Benflis ».
Le directoire de campagne du principal rival de Bouteflika, Benflis a réaffirmé les déclarations de leur candidat : « Oui, il a lancé un appel aux agents de l'Etat, du wali en passant par le chef de daïra, les présidents d'APC et les agents chargés du scrutin électoral » mais dans l'objectif de leur réaffirmer la « lourde responsabilité qu'ils portent dans la régularité et la transparence du scrutin ». Par la même occasion le staff dénonce « les manipulations qui ont tenté de dénaturer son discours, aussi clair que cohérent, sur la question de la fraude programmée ».
Quant à l'accusation de violences, la direction de campagne de Benflis rétorque que les partisans de l'ancien chef du gouvernement « n'ont, en aucun cas, fait preuves de violence ou de dérapages verbaux », soulignant : « Pour preuve, ni les services de sécurité ni la justice n'ont enregistré de plainte contre eux ». Les accusations portées contre « les soutiens et sympathisants » de Benflis dans plusieurs villes, dont Khenchela, Ghardaïa et Alger, visent, selon le même document, « à cacher l'incapacité des représentants du candidat-président à mobiliser la population ».
Jusqu'au dernier souffle, cette campagne a été celle de tous les scénarios rocambolesques, dramatiques pour quelques-uns et même absurdes pour certaines situations alors que le staff de campagne du candidat Bouteflika a étonné l'opinion publique par ses déclarations graves à l'encontre du candidat Benfils, l'accusant d'être derrière toutes les violences durant cette campagne, et au moment où le front du boycott et des différents mouvement appelant à une véritable transition démocratique à leur tête le mouvement Barakat sont accusés de vouloir déstabiliser le pays et d'être une main étrangère.
La déclaration du président sortant Abdelaziz Bouteflika hier a choqué la toile et la société civile. Le président de la République, candidat à sa propre succession, s'est plaint au ministre espagnol des Affaires étrangères, José Manuel Garcia-Margallo y Marfil lors de l'audience qu'il lui a accordée. En ces termes, dont des extraits ont été diffusés au journal de 20h de la Télévision nationale, le Président déclare : « Par certains moments, elle (la campagne électorale) a manqué d'élégance. Il y a des appels à la violence, des comportements pas très orthodoxes, pas très démocratiques » pour ajouter :
« Il y a un code déontologique dont on ne doit pas s'écarter. Qu'un candidat vienne menacer les walis et les autorités de faire attention à nos familles et à nos enfants en cas de fraude, cela veut dire quoi ? C'est du terrorisme à travers la télévision ».
Le propos du candidat Benfils a été d'ailleurs qualifié de « terrorisme » dans le communiqué du staff de campagne de Bouteflika. Pour se défendre, M. Benflis a immédiatement réagi lors de son meeting à Oran en réfutant les accusations portées contre lui et ses représentants « Plus ils échouent à présenter des solutions efficientes aux problèmes des Algériens et à chaque fois qu'ils sont confrontés aux succès de mes meetings, ils recourent aux mensonges allant parfois jusqu'à des accusations graves et infondées », a-t-il martelé.
M. Benflis a considéré que de telles dérives visaient à l'entraîner « dans des débats stériles et superflus de nature à entamer le bon déroulement de la campagne électorale et de l'élection présidentielle ». De l'autre côté, dans un communiqué rendu public, la direction de campagne de Benflis a qualifié les accusations du staff de campagne de Bouteflika comme étant « erronées » et « infondées ». Le staff de campagne de Benflis souligne « un communiqué publié par la direction de campagne de Bouteflika vient d'être rendu public. Il comporte des informations erronées, des accusations infondées et représente l'acte public fondateur d'une fraude annoncée. Il comporte enfin des menaces à peine voilées qui justifient une réaction appropriée du candidat indépendant, Monsieur Ali Benflis ».
Le directoire de campagne du principal rival de Bouteflika, Benflis a réaffirmé les déclarations de leur candidat : « Oui, il a lancé un appel aux agents de l'Etat, du wali en passant par le chef de daïra, les présidents d'APC et les agents chargés du scrutin électoral » mais dans l'objectif de leur réaffirmer la « lourde responsabilité qu'ils portent dans la régularité et la transparence du scrutin ». Par la même occasion le staff dénonce « les manipulations qui ont tenté de dénaturer son discours, aussi clair que cohérent, sur la question de la fraude programmée ».
Quant à l'accusation de violences, la direction de campagne de Benflis rétorque que les partisans de l'ancien chef du gouvernement « n'ont, en aucun cas, fait preuves de violence ou de dérapages verbaux », soulignant : « Pour preuve, ni les services de sécurité ni la justice n'ont enregistré de plainte contre eux ». Les accusations portées contre « les soutiens et sympathisants » de Benflis dans plusieurs villes, dont Khenchela, Ghardaïa et Alger, visent, selon le même document, « à cacher l'incapacité des représentants du candidat-président à mobiliser la population ».


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