Amnesty international a appelé le Conseil de sécurité des Nations unies à étendre le mandat de la Mission de l'Onu pour l'organisation d'un référendum au Sahara occidental (Minurso), pour y intégrer un mécanisme de suivi de la situation des droits humains. Le Conseil de sécurité "doit étendre" le mandat de la Minurso, a souligné Salil Shetty, secrétaire général d'AI, cité dans un communiqué rendu public dimanche par la section de cette ONG en Algérie. Amnesty international a appelé le Conseil de sécurité des Nations unies à étendre le mandat de la Mission de l'Onu pour l'organisation d'un référendum au Sahara occidental (Minurso), pour y intégrer un mécanisme de suivi de la situation des droits humains. Le Conseil de sécurité "doit étendre" le mandat de la Minurso, a souligné Salil Shetty, secrétaire général d'AI, cité dans un communiqué rendu public dimanche par la section de cette ONG en Algérie. "Il s'agit de la seule opération de maintien de la paix de l'Onu qui ne soit pas dotée d'un volet des droits humains", a-t-il déploré, au moment, a-t-il dit, où "des manifestations pacifiques sont réprimées (dans les territoires sahraouis occupés) et que des informations font état de militants torturés en garde à vue au cours de l'année 2013". "Elargir le mandat de la force de maintien de la paix pour intégrer la protection des droits humains permettrait de mettre enfin en lumière des violations qui, sinon, restent dans l'ombre, et de rendre compte de manière indépendante et impartiale des allégations controversées d'atteintes aux droits humains", a-t-il ajouté. Il a indiqué que "face à une répression constante, les défenseurs des droits humains ne peuvent pas rendre compte des violations endémiques commises au Sahara occidental. On ne peut plus se contenter de conserver une force de maintien de la paix dotée d'un mandat limité", a-t-il affirmé. M. Shetty a relevé, à ce égard, qu'au cours de l'année qui a précédé le dernier renouvellement de mandat de cette mission, les autorités marocaines "ont continué de museler la dissidence, imposant des restrictions à la liberté d'expression, aux manifestations pacifiques et à la société civile". "Il s'agit de la seule opération de maintien de la paix de l'Onu qui ne soit pas dotée d'un volet des droits humains", a-t-il déploré, au moment, a-t-il dit, où "des manifestations pacifiques sont réprimées (dans les territoires sahraouis occupés) et que des informations font état de militants torturés en garde à vue au cours de l'année 2013". "Elargir le mandat de la force de maintien de la paix pour intégrer la protection des droits humains permettrait de mettre enfin en lumière des violations qui, sinon, restent dans l'ombre, et de rendre compte de manière indépendante et impartiale des allégations controversées d'atteintes aux droits humains", a-t-il ajouté. Il a indiqué que "face à une répression constante, les défenseurs des droits humains ne peuvent pas rendre compte des violations endémiques commises au Sahara occidental. On ne peut plus se contenter de conserver une force de maintien de la paix dotée d'un mandat limité", a-t-il affirmé. M. Shetty a relevé, à ce égard, qu'au cours de l'année qui a précédé le dernier renouvellement de mandat de cette mission, les autorités marocaines "ont continué de museler la dissidence, imposant des restrictions à la liberté d'expression, aux manifestations pacifiques et à la société civile".