La maladie de Parkinson est une pathologie chronique neuro-dégénérative, qui affecte le système nerveux central et évolue lentement. Il s'ensuit une disparition prématurée progressive et irréversible des neurones de la substance noire. Cette maladie neurologique provoque des troubles principalement moteurs. Elle débute le plus souvent entre 45 et 70 ans. Environ 5 à 10 ans s'écoulent avant l'apparition des premières manifestations. La maladie de Parkinson est une pathologie chronique neuro-dégénérative, qui affecte le système nerveux central et évolue lentement. Il s'ensuit une disparition prématurée progressive et irréversible des neurones de la substance noire. Cette maladie neurologique provoque des troubles principalement moteurs. Elle débute le plus souvent entre 45 et 70 ans. Environ 5 à 10 ans s'écoulent avant l'apparition des premières manifestations. La maladie de Parkinson est une maladie qui évolue insidieusement . Son évolution dépend beaucoup de la rapidité de la mise en oeuvre des traitements. Elle aboutit malheureusement peu à peu à une aggravation. L'apparition des premières manifestations permet de préciser le début de la maladie et correspond à la première phase de la maladie. Période de rémission Une seconde phase de la maladie de Parkinson appelée "lune de miel" témoigne d'une amélioration assez nette des manifestations après le début du traitement médicamenteux alors que les complications liés aux médicaments ne sont pas encore apparus. Complications motrices Les médicaments prescrits provoquent des complications motrices spécifiques. Complications générales Les complications générales surviennent peu à peu : Les chutes se répètent, la marche devient très pénible voire impossible, les pertes d'équilibre s'aggravent, les troubles de déglutition deviennent de plus en plus gênants imposant peu à peu au malade de rester dans son lit. Troubles du comportement Les troubles de l'élocution et de la déglutition deviennent de plus en plus handicapants. Symptômes psychologiques Une dépression s'installe peu à peu, une confusion voire une démence peuvent survenir également ainsi que des troubles de la mémoire et des épisodes de délire : ces manifestations imposent le plus souvent un placement. Dans des formes plus modérées, des troubles de l'attention et une difficulté à entreprendre des tâches complexes sont fréquemment observés. Autres complications : Un besoin urgent d'uriner est fréquemment observé car vessie a tendance à se contracter alors qu'elle est à peine remplie. L'apparition d'escarres, de surinfection pulmonaire, une baisse de la tension artérielle en position debout ainsi que des vertiges, des céphalées et des malaises peuvent également s'observer. Des problèmes infectieux peuvent compliquer l'état du malade. Vie quotidienne et sociale Plus la maladie de Parkinson évolue et plus la personne atteinte a des difficultés à bouger, s'habiller, sortir de chez elle, voir de son lit... Un placement devient alors indispensable. Echelle UPDRS L'échelle UPDRS évalue la majorité des situations qui peuvent être observées dans le quotidien des malades. L'échelle UPDRS représente ainsi un guide pour évaluer l'évolution de. Premiers symptômes Parkinson est une maladie neurodégénérative qui affecte le système nerveux central et déclenche une disparition irréversible des neurones localisés dans la substance noire. Lenteur, raideur et tremblements sont les principaux symptômes de la maladie. Il s'agit de symptômes caractéristiques permettant d'évoquer le diagnostic de la maladie. De nombreuses autres symptômes peuvent accompagner ces 3 symptômes majeures de la maladie de Tremblements : Le premier symptôme le plus caractéristique survenant dans près de 3/4 des cas concerne des tremblements incontrôlables chez la personne atteinte. Les tremblements atteignent généralement une main, notamment le pouce, puis la tête et les jambes. Ces tremblement surviennent plus particulièrement au repos, lorsqu'aucun mouvement volontaire n'est effectué ou lors d'états d'angoisse et de stress. Les tremblements sont lents et réguliers et respectent le cou et la tête. Ils disparaissent lors des mouvements volontaires et au cours du sommeil mais s'aggravent lors d'efforts de concentration comme le calcul mental, Ces tremblements ne représentent pas le principal signe de la Maladie de Parkinson. Près d'un quart des malades ne présentent pas de tremblement. A contrario, toutes les personnes qui tremblent ne sont pas nécessairement atteintes de la maladie de Parkinson. D'autres pathologies peuvent en effet entraîner ces tremblements. Raideur et rigidité : La rigidité des membres est un des autres symptômes de la maladie de Parkinson. La rigidité entraine raideur, douleurs et tensions des muscles et des tendons. La personne atteinte de la maladie de Parkinson éprouve ainsi des difficultés à effectuer certains mouvements et a de plus en plus tendance à être moins actif. Elle est souvent très crispée et voutée. La rigidité et la raideur atteignent le plus fréquemment les muscles de la colonne vertébrale, la nuque ainsi que les articulations des membres. Bradykinésie La bradykinésie est l'apparition de mouvements lents, rigides, saccadés et rares, accompagnant les tremblements. Ils représentent les signes les plus caractéristiques de la maladie. Ils modifient sensiblement les mimiques du visage et les mouvements de la marche. Visage Le visage de la personne atteinte semble impassible et sans aucune expression : elle a souvent la bouche entrouverte et cligne rarement des yeux, les paupières battant très peu souvent. Démarche La démarche est lente et faite de petits pas. Le patient est ainsi parfois obligé de s'arrêter et semble piétiner sur place. Il existe peu de balancements des bras le long de son corps. Il arrive dans certains cas que la marche soit plus rapide mais dans ce cas le malade est penché en avant, vouté éprouvant des difficultés à marcher droit devant lui. Douleurs Les douleurs sont provoquées par les manifestations motrices, la raiduer et la rigidité. D'autre part, une sensibilité plus importante à la douleur est observée au cours de cette pathologie. Symptômes digestifs Une constipation est généralement présente en raison du ralentissement de la mobilité gastrique. Une diarrhée et des nausées peuvent également s'observer lors de la prise de certains médicaments. Hypersalivation Une difficulté à avaler et une salivation excessive s'observent dans la maladie.Cette hypersalivation est provoquée par la diminution du reflexe de déglutition automatique de la salive. Il s'ensuit cette sensation désagréable de baver. Troubles du comportement Une dépression, une apathie, un manque d'intérêt et agoisse sont souvent presentes chez les malades. Des épisodes de confusion et de pertes de mémoire ainsi que d'autres pathologies mentales peuvent apparaître au cours de l'evolution de la maladie. Troubles cardiovasculaires Une baisse de la tension artérielle survenant en position debout ainsi que des vertiges, des céphalées et des malaises peuvent également survenir. Troubles urinaires La nécessité d'uriner fréquemment est observée car la vessie a tendance à se contracter alors qu'elle est à peine remplie. Autres symptômes -Une perte de l'odorat. -Des troubles du sommeil, pouvant apparaître précocement. -L'écriture est très serrée et petite. -La voix est chevrotante et ne presente pas beaucoup d'expression. -Le malade chute facilement car il présente des difficultés à se mouvoir. etc. Traitement La maladie de Parkinson évolue lentement et insidieusement. L'évolution de la maladie dépend beaucoup de la rapidité de la mise en oeuvre des traitements médicamenteux. Elle aboutit malheureusement peu à peu à une aggravation. Même si aucun traitement ne peut à ce jour guérir la maladie de Parkinson, des médicaments anti parkinsoniens associés à une prise en charge globale et à des règles hygiéno-diététiques permettent de mieux vivre avec cette maladie. Kinésithérapie La kinésithérapie fait partie intégrante du traitement de la maladie de Parkinson : elle permet de lutter contre les déformations provoquées par la rigidité et l'akinésie. La kinésithérapie consiste en une rééducation de la marche, de l'équilibre et de la mobilisation des muscles atteints au cours de la maladie. Médicaments Il n'existe aucun médicament évitant la progression de la maladie et pouvant la guérir. Les traitements médicamenteux sont donc symptomatiques mais peuvent aider considérablement. Ces médicaments améliorent principalement les manifestations motrices de la maladie, comme les tremblements, la rigidité et la lenteur. Les effets disparaissent lors de l'arrêt des médicaments. Donner les médicaments le plus tardivement possible Les médicaments doivent être prescrits le plus tard possible en raison des effets secondaires qu'ils entraînent. Médicaments visant à combler le déficit en dopamine Les médicaments principaux de la maladie ont pour objectif de compenser la synthèse insuffisante de dopamine cérébrale soit en donnant de la dopamine ou en délivrant une molécule mimant l'action de la dopamine, appelée agoniste de la dopamine. Agonistes dopaminergiques L'action des médicaments agonistes dopaminergiques mime les effets de la dopamine. Médicaments inhibant la dégradation de la dopamine Les médicaments inhibent la dégradation de la dopamine en empêchant l'action de certaines enzymes sur la dopamine fabriquée par les neurones cérébraux ou par les médicaments visant à combler le déficit en dopamine. Médicaments des troubles non moteurs Les autres troubles de la maladie de Parkinson, non moteurs, comme les troubles du sommeil, de la mémoire, de l'humeur, de l'équilibre ou de la parole peuvent être améliorés par d'autres médicaments. Ces médicaments n'agissant pas par l'intermédiaire de la dopamine et doivent être prescrits avec prudence à partir de 70 ans. Ces médicaments n'agissent pas par l'intermédiaire de la dopamine. Autres médicaments dépendant des manifestations associées Certaines manifestations psychiatriques, cardiologiques ou urinaires par exemple nécessitent des traitements plus adaptés. Mieux vivre avec la maladie de Parkinson Rester actif et adopter une activité physique régulière Rester actif et adopter une activité physique régulière reste probablement la première mesure pour réussir à mieux vivre avec la maladie de Parkinson. L'isolement et le repli sur soi ne feront qu'aggraver les manifestations et contribueront à l'apparition plus précoces es complications. La pratique régulière d'une activité physique permet de maintenir une mobilité et une bonne flexibilité ainsi qu'un meilleur équilibre. Elle permet également d'augmenter la sécrétion naturelle de dopamine qui est diminuée dans cette pathologie. D'autre part, l'activité physique régulière participe à éviter l'apparition d'une dépression. S'aérer, s'exposer modérément au soleil permet de combler un déficit en VIT D, essentielle pour préserver le capital osseux. Vêtements Bien choisir ses vêtements pour pouvoir s'habiller facilement : privilégier les vêtements avec de gros boutons, ou des boutons pressions ou des fermetures éclairs , évitez les chaussures à lacets. Prévenir les chutes Plus la maladie de Parkinson évolue, plus la marche devient difficile entraînant un risque de chutes plus important. Choisir de bonnes chaussures, éviter des semelles glissantes, apprendre à marcher en faisant de grands pas et en soulevant bien les jambes participe à la prévention des chutes chez les personnes atteintes de la maladie de Parkinson. Ergothérapie Un bilan ergothérapeutique permet d'envisager des aménagements indispensables au domicile du malade afin d'éviter les chutes et de le maintenir chez lui. Cela permet d'aménager le lieu de vie afin d'éviter les objets et éléments qui pourraient contribuer à tomber comme par exemple retirer les tapis, éclairer suffisamment les pièces, installer des barres d'appui dans les toilettes ou la salle de bain, ainsi que des rampes dans les escaliers, vérifier le bon fonctionnement des appareils électroménager.... Alimentation Penser à diminuer la consommation d'acides gras saturés comme les viandes rouges par exemple. Favoriser une alimentation à base de fruits de légumes et céréales entières et consommer suffisamment de fibres alimentaires afin d'éviter la constipation. Lorsque le malade éprouve des difficultés à mâcher ses aliments, il faut penser à lui préparer de petites bouchés et à mixer les aliments plus consistants avant de les consommer. Il est indispensable que la personne atteinte de la maladie de Parkinson pense à boire au moins 1 litre d'eau par jour afin de s'hydrater correctement. Les troubles de la parole concernent tous les patients atteints de la maladie de Parkinson. Ces manifestations sont plus ou moins sévères mais peuvent participer à l'isolement des malades. Une rééducation orthophonique précoce permet d'aider le malade à mieux parler, déglutir et écrire et à faciliter la communication.. Différents exercices, vocaux et articulatoires, demandant une participation active sont proposés aux malades qui doivent poursuivre leur rééducation chez lui. Apprendre à se détendre : Apprendre à se détendre afin de diminuer les épisodes de grand stress aggravant les tremblements en effectuant par exemple du yoga ou de la relaxation.La kinésithérapie fait partie intégrante du traitement et doit débuter le plus précocement possible dès que le diagnostic. La kinésithérapie permet de lutter contre les déformations les déformations provoquées par la rigidité et l'akinésie. La kinésithérapie consiste en une rééducation de la marche, de l'équilibre et de la mobilisation de tous les muscles. La maladie de Parkinson est une maladie qui évolue insidieusement . Son évolution dépend beaucoup de la rapidité de la mise en oeuvre des traitements. Elle aboutit malheureusement peu à peu à une aggravation. L'apparition des premières manifestations permet de préciser le début de la maladie et correspond à la première phase de la maladie. Période de rémission Une seconde phase de la maladie de Parkinson appelée "lune de miel" témoigne d'une amélioration assez nette des manifestations après le début du traitement médicamenteux alors que les complications liés aux médicaments ne sont pas encore apparus. Complications motrices Les médicaments prescrits provoquent des complications motrices spécifiques. Complications générales Les complications générales surviennent peu à peu : Les chutes se répètent, la marche devient très pénible voire impossible, les pertes d'équilibre s'aggravent, les troubles de déglutition deviennent de plus en plus gênants imposant peu à peu au malade de rester dans son lit. Troubles du comportement Les troubles de l'élocution et de la déglutition deviennent de plus en plus handicapants. Symptômes psychologiques Une dépression s'installe peu à peu, une confusion voire une démence peuvent survenir également ainsi que des troubles de la mémoire et des épisodes de délire : ces manifestations imposent le plus souvent un placement. Dans des formes plus modérées, des troubles de l'attention et une difficulté à entreprendre des tâches complexes sont fréquemment observés. Autres complications : Un besoin urgent d'uriner est fréquemment observé car vessie a tendance à se contracter alors qu'elle est à peine remplie. L'apparition d'escarres, de surinfection pulmonaire, une baisse de la tension artérielle en position debout ainsi que des vertiges, des céphalées et des malaises peuvent également s'observer. Des problèmes infectieux peuvent compliquer l'état du malade. Vie quotidienne et sociale Plus la maladie de Parkinson évolue et plus la personne atteinte a des difficultés à bouger, s'habiller, sortir de chez elle, voir de son lit... Un placement devient alors indispensable. Echelle UPDRS L'échelle UPDRS évalue la majorité des situations qui peuvent être observées dans le quotidien des malades. L'échelle UPDRS représente ainsi un guide pour évaluer l'évolution de. Premiers symptômes Parkinson est une maladie neurodégénérative qui affecte le système nerveux central et déclenche une disparition irréversible des neurones localisés dans la substance noire. Lenteur, raideur et tremblements sont les principaux symptômes de la maladie. Il s'agit de symptômes caractéristiques permettant d'évoquer le diagnostic de la maladie. De nombreuses autres symptômes peuvent accompagner ces 3 symptômes majeures de la maladie de Tremblements : Le premier symptôme le plus caractéristique survenant dans près de 3/4 des cas concerne des tremblements incontrôlables chez la personne atteinte. Les tremblements atteignent généralement une main, notamment le pouce, puis la tête et les jambes. Ces tremblement surviennent plus particulièrement au repos, lorsqu'aucun mouvement volontaire n'est effectué ou lors d'états d'angoisse et de stress. Les tremblements sont lents et réguliers et respectent le cou et la tête. Ils disparaissent lors des mouvements volontaires et au cours du sommeil mais s'aggravent lors d'efforts de concentration comme le calcul mental, Ces tremblements ne représentent pas le principal signe de la Maladie de Parkinson. Près d'un quart des malades ne présentent pas de tremblement. A contrario, toutes les personnes qui tremblent ne sont pas nécessairement atteintes de la maladie de Parkinson. D'autres pathologies peuvent en effet entraîner ces tremblements. Raideur et rigidité : La rigidité des membres est un des autres symptômes de la maladie de Parkinson. La rigidité entraine raideur, douleurs et tensions des muscles et des tendons. La personne atteinte de la maladie de Parkinson éprouve ainsi des difficultés à effectuer certains mouvements et a de plus en plus tendance à être moins actif. Elle est souvent très crispée et voutée. La rigidité et la raideur atteignent le plus fréquemment les muscles de la colonne vertébrale, la nuque ainsi que les articulations des membres. Bradykinésie La bradykinésie est l'apparition de mouvements lents, rigides, saccadés et rares, accompagnant les tremblements. Ils représentent les signes les plus caractéristiques de la maladie. Ils modifient sensiblement les mimiques du visage et les mouvements de la marche. Visage Le visage de la personne atteinte semble impassible et sans aucune expression : elle a souvent la bouche entrouverte et cligne rarement des yeux, les paupières battant très peu souvent. Démarche La démarche est lente et faite de petits pas. Le patient est ainsi parfois obligé de s'arrêter et semble piétiner sur place. Il existe peu de balancements des bras le long de son corps. Il arrive dans certains cas que la marche soit plus rapide mais dans ce cas le malade est penché en avant, vouté éprouvant des difficultés à marcher droit devant lui. Douleurs Les douleurs sont provoquées par les manifestations motrices, la raiduer et la rigidité. D'autre part, une sensibilité plus importante à la douleur est observée au cours de cette pathologie. Symptômes digestifs Une constipation est généralement présente en raison du ralentissement de la mobilité gastrique. Une diarrhée et des nausées peuvent également s'observer lors de la prise de certains médicaments. Hypersalivation Une difficulté à avaler et une salivation excessive s'observent dans la maladie.Cette hypersalivation est provoquée par la diminution du reflexe de déglutition automatique de la salive. Il s'ensuit cette sensation désagréable de baver. Troubles du comportement Une dépression, une apathie, un manque d'intérêt et agoisse sont souvent presentes chez les malades. Des épisodes de confusion et de pertes de mémoire ainsi que d'autres pathologies mentales peuvent apparaître au cours de l'evolution de la maladie. Troubles cardiovasculaires Une baisse de la tension artérielle survenant en position debout ainsi que des vertiges, des céphalées et des malaises peuvent également survenir. Troubles urinaires La nécessité d'uriner fréquemment est observée car la vessie a tendance à se contracter alors qu'elle est à peine remplie. Autres symptômes -Une perte de l'odorat. -Des troubles du sommeil, pouvant apparaître précocement. -L'écriture est très serrée et petite. -La voix est chevrotante et ne presente pas beaucoup d'expression. -Le malade chute facilement car il présente des difficultés à se mouvoir. etc. Traitement La maladie de Parkinson évolue lentement et insidieusement. L'évolution de la maladie dépend beaucoup de la rapidité de la mise en oeuvre des traitements médicamenteux. Elle aboutit malheureusement peu à peu à une aggravation. Même si aucun traitement ne peut à ce jour guérir la maladie de Parkinson, des médicaments anti parkinsoniens associés à une prise en charge globale et à des règles hygiéno-diététiques permettent de mieux vivre avec cette maladie. Kinésithérapie La kinésithérapie fait partie intégrante du traitement de la maladie de Parkinson : elle permet de lutter contre les déformations provoquées par la rigidité et l'akinésie. La kinésithérapie consiste en une rééducation de la marche, de l'équilibre et de la mobilisation des muscles atteints au cours de la maladie. Médicaments Il n'existe aucun médicament évitant la progression de la maladie et pouvant la guérir. Les traitements médicamenteux sont donc symptomatiques mais peuvent aider considérablement. Ces médicaments améliorent principalement les manifestations motrices de la maladie, comme les tremblements, la rigidité et la lenteur. Les effets disparaissent lors de l'arrêt des médicaments. Donner les médicaments le plus tardivement possible Les médicaments doivent être prescrits le plus tard possible en raison des effets secondaires qu'ils entraînent. Médicaments visant à combler le déficit en dopamine Les médicaments principaux de la maladie ont pour objectif de compenser la synthèse insuffisante de dopamine cérébrale soit en donnant de la dopamine ou en délivrant une molécule mimant l'action de la dopamine, appelée agoniste de la dopamine. Agonistes dopaminergiques L'action des médicaments agonistes dopaminergiques mime les effets de la dopamine. Médicaments inhibant la dégradation de la dopamine Les médicaments inhibent la dégradation de la dopamine en empêchant l'action de certaines enzymes sur la dopamine fabriquée par les neurones cérébraux ou par les médicaments visant à combler le déficit en dopamine. Médicaments des troubles non moteurs Les autres troubles de la maladie de Parkinson, non moteurs, comme les troubles du sommeil, de la mémoire, de l'humeur, de l'équilibre ou de la parole peuvent être améliorés par d'autres médicaments. Ces médicaments n'agissant pas par l'intermédiaire de la dopamine et doivent être prescrits avec prudence à partir de 70 ans. Ces médicaments n'agissent pas par l'intermédiaire de la dopamine. Autres médicaments dépendant des manifestations associées Certaines manifestations psychiatriques, cardiologiques ou urinaires par exemple nécessitent des traitements plus adaptés. Mieux vivre avec la maladie de Parkinson Rester actif et adopter une activité physique régulière Rester actif et adopter une activité physique régulière reste probablement la première mesure pour réussir à mieux vivre avec la maladie de Parkinson. L'isolement et le repli sur soi ne feront qu'aggraver les manifestations et contribueront à l'apparition plus précoces es complications. La pratique régulière d'une activité physique permet de maintenir une mobilité et une bonne flexibilité ainsi qu'un meilleur équilibre. Elle permet également d'augmenter la sécrétion naturelle de dopamine qui est diminuée dans cette pathologie. D'autre part, l'activité physique régulière participe à éviter l'apparition d'une dépression. S'aérer, s'exposer modérément au soleil permet de combler un déficit en VIT D, essentielle pour préserver le capital osseux. Vêtements Bien choisir ses vêtements pour pouvoir s'habiller facilement : privilégier les vêtements avec de gros boutons, ou des boutons pressions ou des fermetures éclairs , évitez les chaussures à lacets. Prévenir les chutes Plus la maladie de Parkinson évolue, plus la marche devient difficile entraînant un risque de chutes plus important. Choisir de bonnes chaussures, éviter des semelles glissantes, apprendre à marcher en faisant de grands pas et en soulevant bien les jambes participe à la prévention des chutes chez les personnes atteintes de la maladie de Parkinson. Ergothérapie Un bilan ergothérapeutique permet d'envisager des aménagements indispensables au domicile du malade afin d'éviter les chutes et de le maintenir chez lui. Cela permet d'aménager le lieu de vie afin d'éviter les objets et éléments qui pourraient contribuer à tomber comme par exemple retirer les tapis, éclairer suffisamment les pièces, installer des barres d'appui dans les toilettes ou la salle de bain, ainsi que des rampes dans les escaliers, vérifier le bon fonctionnement des appareils électroménager.... Alimentation Penser à diminuer la consommation d'acides gras saturés comme les viandes rouges par exemple. Favoriser une alimentation à base de fruits de légumes et céréales entières et consommer suffisamment de fibres alimentaires afin d'éviter la constipation. Lorsque le malade éprouve des difficultés à mâcher ses aliments, il faut penser à lui préparer de petites bouchés et à mixer les aliments plus consistants avant de les consommer. Il est indispensable que la personne atteinte de la maladie de Parkinson pense à boire au moins 1 litre d'eau par jour afin de s'hydrater correctement. Les troubles de la parole concernent tous les patients atteints de la maladie de Parkinson. Ces manifestations sont plus ou moins sévères mais peuvent participer à l'isolement des malades. Une rééducation orthophonique précoce permet d'aider le malade à mieux parler, déglutir et écrire et à faciliter la communication.. Différents exercices, vocaux et articulatoires, demandant une participation active sont proposés aux malades qui doivent poursuivre leur rééducation chez lui. Apprendre à se détendre : Apprendre à se détendre afin de diminuer les épisodes de grand stress aggravant les tremblements en effectuant par exemple du yoga ou de la relaxation.La kinésithérapie fait partie intégrante du traitement et doit débuter le plus précocement possible dès que le diagnostic. La kinésithérapie permet de lutter contre les déformations les déformations provoquées par la rigidité et l'akinésie. La kinésithérapie consiste en une rééducation de la marche, de l'équilibre et de la mobilisation de tous les muscles.