On a célébré le 12 avril dernier la journée mondiale de la maladie de Parkinson, cette dégénérescence d'un certain type de neurones.. En Algérie, aucune statistique n'est avancée. Des fichiers sont établis et des études de cas sont faites dans les différents services au niveau national, mais à ce jour aucune étude épidémiologie n'a été réalisée. On a célébré le 12 avril dernier la journée mondiale de la maladie de Parkinson, cette dégénérescence d'un certain type de neurones.. En Algérie, aucune statistique n'est avancée. Des fichiers sont établis et des études de cas sont faites dans les différents services au niveau national, mais à ce jour aucune étude épidémiologie n'a été réalisée. Ces malades lourds, pour qui les traitements existants ne donnent pas grand-chose, se noient dans leur solitude. Les médecins font eux aussi face à une grande détresse, en raison du manque de moyens pour les prises en charge thérapeutiques. Si la maladie est aujourd'hui considérée dans le monde comme étant une maladie invalidante et comme un problème de santé publique, les malades continuent à souffrir de l'inexistence de structures d'adaptation et de kinésithérapeutes spécialisés La maladie fut décrite pour la première fois par James Parkinson, médecin anglais, en 1817; il décrivit celle-ci sous le nom de «Paralysie agitante». Charcot, médecin Français à l'hôpital de la Salpêtrière, donna le nom définitif à cette maladie : «Maladie de Parkinson». Le 11 avril, date anniversaire de la naissance de James Parkinson, est devenue, depuis 1997, la journée mondiale de la maladie de Parkinson La maladie de Parkinson La maladie de Parkinson est une affection dégénérative, rare avant 45 ans, touchant 1,5 % de la population de plus de 65 ans, qui atteint autant les hommes que les femmes. La lésion fondamentale est la dégénérescence d'un certain type de neurones : les neurones dopaminergiques. Ces neurones produisent de la dopamine, qui est une des substances neurotransmettrices du système nerveux. Elle intervient notamment au niveau de neurones responsables du contrôle des mouvements du corps. Il y a lors de la maladie de Parkinson un déficit en dopamine dans le cerveau et cela se manifeste par des troubles des mouvements. Causes et facteurs de risque La cause de la maladie de Parkinson est inconnue. De très rares cas sont héréditaires, et dans ce cas ce sont des maladies de Parkinson survenant chez des sujets très jeunes. De même aucun facteur de risque n'est connu avec certitude, notamment aucun facteur alimentaire ou infectieux n'a été reconnu. Les signes de la maladie Le début de la maladie est insidieux : réduction de l'activité, fatigabilité anormale, douleurs mal localisées, difficultés d'écriture, tremblement d'une main, raideur fluctuante, etc. Progressivement, les autres signes de la maladie vont apparaître ; ce sont principalement : L'akinésie ("lenteur" des mouvements) L'akinésie est définie par la rareté, la difficulté d'initiation, la lenteur du mouvement. Elle touche notamment la marche : le démarrage est difficile, parfois en piétinant sur place, puis avec de petits pas, les pieds "collés" au sol, les bras immobiles ne se balançant plus, le dos courbé en avant, le cou raide. L'akinésie se remarque souvent précocement durant l'écriture, qui devient plus difficile et de taille réduite (on parle de micrographie). Le visage aussi est touché, avec des traits figés, peu expressifs, un regard fixe. La parole est rare, mal articulée, monotone. Tous les gestes sont rares et lents. L'akinésie est donc responsable d'une perte des mouvements automatiques, inconscients : le patient doit commander consciemment la plupart de ses mouvements, même ceux qui s'effectuent sans que l'on y pense en temps normal. L'hypertonie (rigidité) C'est une rigidité, une raideur des membres et de l'axe (le rachis), que l'on constate en mobilisant les articulations du patient, à qui l'on demande d'être le plus passif et le plus relâché possible. On observe alors une résistance involontaire à la mobilisation), résistance qui disparaît et réapparaît par à-coups successifs au cours du mouvement. Cette rigidité tend à fixer les membres dans la position qu'on leur impose. Le tremblement Le tremblement est fréquent. C'est un tremblement régulier, qui apparaît typiquement au repos, et disparaît lors des mouvements ; il est parfois présent lors du maintien d'une attitude. Il disparaît pendant le sommeil et augmente lors des émotions ou d' efforts de concentration comme le calcul mental. Au niveau des mains, il évoque un mouvement d'émiettement de pain entre les doigts. Il peut toucher le visage, avec un tremblement des lèvres ou du menton. La diminution des réflexes de posture (troubles de l'équilibre), qui apparaît plus tardivement que les autres signes. La diminution des réflexes de posture est responsable de troubles d'équilibre. Elle n'apparaît le plus souvent qu'après plusieurs années d'évolution. Elle est responsable de chutes typiquement en arrière, le patient perdant le réflexe de se "rattraper" s'il est déséquilibré. D'autres troubles sont souvent associés lors de la maladie de Parkinson : Des douleurs, souvent à type de crampes ou de fourmillements désagréables ; Des troubles digestifs (constipation) ou urinaires (urgences mictionnelles) ; Une hypotension orthostatique (baisse de la tension au moment où le patient se lève, responsable de vertiges voire de chutes) ; Des troubles du sommeil (insomnie, somnolence) ; Des sueurs, des bouffées de chaleur, une salivation excessive ; Les troubles psychiques sont assez fréquents durant la maladie : souvent à type de dépression, d'anxiété, parfois d'irritabilité ou d'idées de persécution. Evolution de la maladie La maladie de Parkinson est une maladie chronique, que les traitements permettent de largement améliorer mais pas de guérir. Initialement, les troubles sont généralement discrets, ne nécessitant pas toujours de traitement. Le début du traitement s'accompagne quasiment toujours d'une grande amélioration voire d'une disparition des signes de la maladie. Cette période de grande efficacité des médicaments, qu'on appelle parfois "lune de miel", dure le plus souvent plusieurs années. Après cette période plus ou moins prolongée, l'efficacité du traitement est moindre ; il faut alors augmenter les posologies des médicaments, ce qui expose à des effets indésirables S. H. In santé de A à Z Ces malades lourds, pour qui les traitements existants ne donnent pas grand-chose, se noient dans leur solitude. Les médecins font eux aussi face à une grande détresse, en raison du manque de moyens pour les prises en charge thérapeutiques. Si la maladie est aujourd'hui considérée dans le monde comme étant une maladie invalidante et comme un problème de santé publique, les malades continuent à souffrir de l'inexistence de structures d'adaptation et de kinésithérapeutes spécialisés La maladie fut décrite pour la première fois par James Parkinson, médecin anglais, en 1817; il décrivit celle-ci sous le nom de «Paralysie agitante». Charcot, médecin Français à l'hôpital de la Salpêtrière, donna le nom définitif à cette maladie : «Maladie de Parkinson». Le 11 avril, date anniversaire de la naissance de James Parkinson, est devenue, depuis 1997, la journée mondiale de la maladie de Parkinson La maladie de Parkinson La maladie de Parkinson est une affection dégénérative, rare avant 45 ans, touchant 1,5 % de la population de plus de 65 ans, qui atteint autant les hommes que les femmes. La lésion fondamentale est la dégénérescence d'un certain type de neurones : les neurones dopaminergiques. Ces neurones produisent de la dopamine, qui est une des substances neurotransmettrices du système nerveux. Elle intervient notamment au niveau de neurones responsables du contrôle des mouvements du corps. Il y a lors de la maladie de Parkinson un déficit en dopamine dans le cerveau et cela se manifeste par des troubles des mouvements. Causes et facteurs de risque La cause de la maladie de Parkinson est inconnue. De très rares cas sont héréditaires, et dans ce cas ce sont des maladies de Parkinson survenant chez des sujets très jeunes. De même aucun facteur de risque n'est connu avec certitude, notamment aucun facteur alimentaire ou infectieux n'a été reconnu. Les signes de la maladie Le début de la maladie est insidieux : réduction de l'activité, fatigabilité anormale, douleurs mal localisées, difficultés d'écriture, tremblement d'une main, raideur fluctuante, etc. Progressivement, les autres signes de la maladie vont apparaître ; ce sont principalement : L'akinésie ("lenteur" des mouvements) L'akinésie est définie par la rareté, la difficulté d'initiation, la lenteur du mouvement. Elle touche notamment la marche : le démarrage est difficile, parfois en piétinant sur place, puis avec de petits pas, les pieds "collés" au sol, les bras immobiles ne se balançant plus, le dos courbé en avant, le cou raide. L'akinésie se remarque souvent précocement durant l'écriture, qui devient plus difficile et de taille réduite (on parle de micrographie). Le visage aussi est touché, avec des traits figés, peu expressifs, un regard fixe. La parole est rare, mal articulée, monotone. Tous les gestes sont rares et lents. L'akinésie est donc responsable d'une perte des mouvements automatiques, inconscients : le patient doit commander consciemment la plupart de ses mouvements, même ceux qui s'effectuent sans que l'on y pense en temps normal. L'hypertonie (rigidité) C'est une rigidité, une raideur des membres et de l'axe (le rachis), que l'on constate en mobilisant les articulations du patient, à qui l'on demande d'être le plus passif et le plus relâché possible. On observe alors une résistance involontaire à la mobilisation), résistance qui disparaît et réapparaît par à-coups successifs au cours du mouvement. Cette rigidité tend à fixer les membres dans la position qu'on leur impose. Le tremblement Le tremblement est fréquent. C'est un tremblement régulier, qui apparaît typiquement au repos, et disparaît lors des mouvements ; il est parfois présent lors du maintien d'une attitude. Il disparaît pendant le sommeil et augmente lors des émotions ou d' efforts de concentration comme le calcul mental. Au niveau des mains, il évoque un mouvement d'émiettement de pain entre les doigts. Il peut toucher le visage, avec un tremblement des lèvres ou du menton. La diminution des réflexes de posture (troubles de l'équilibre), qui apparaît plus tardivement que les autres signes. La diminution des réflexes de posture est responsable de troubles d'équilibre. Elle n'apparaît le plus souvent qu'après plusieurs années d'évolution. Elle est responsable de chutes typiquement en arrière, le patient perdant le réflexe de se "rattraper" s'il est déséquilibré. D'autres troubles sont souvent associés lors de la maladie de Parkinson : Des douleurs, souvent à type de crampes ou de fourmillements désagréables ; Des troubles digestifs (constipation) ou urinaires (urgences mictionnelles) ; Une hypotension orthostatique (baisse de la tension au moment où le patient se lève, responsable de vertiges voire de chutes) ; Des troubles du sommeil (insomnie, somnolence) ; Des sueurs, des bouffées de chaleur, une salivation excessive ; Les troubles psychiques sont assez fréquents durant la maladie : souvent à type de dépression, d'anxiété, parfois d'irritabilité ou d'idées de persécution. Evolution de la maladie La maladie de Parkinson est une maladie chronique, que les traitements permettent de largement améliorer mais pas de guérir. Initialement, les troubles sont généralement discrets, ne nécessitant pas toujours de traitement. Le début du traitement s'accompagne quasiment toujours d'une grande amélioration voire d'une disparition des signes de la maladie. Cette période de grande efficacité des médicaments, qu'on appelle parfois "lune de miel", dure le plus souvent plusieurs années. Après cette période plus ou moins prolongée, l'efficacité du traitement est moindre ; il faut alors augmenter les posologies des médicaments, ce qui expose à des effets indésirables S. H. In santé de A à Z