Bonne nouvelle pour les retraités en cette veille de la fête qui leur est dédiée. Plus de 2,5 millions de retraités, bénéficieront à partir de demain, 1er mai, d'une revalorisation de 12% des pensions et allocations de retraite. Bonne nouvelle pour les retraités en cette veille de la fête qui leur est dédiée. Plus de 2,5 millions de retraités, bénéficieront à partir de demain, 1er mai, d'une revalorisation de 12% des pensions et allocations de retraite. Le ministre du Travail, de l'Emploi et de la Sécurité sociale, Mohamed Benmeradi, l'a annoncé hier en signant par la même occasion l'arrêté ministériel portant cette augmentation. Il a indiqué que cette mesure intervenait sur instruction du président de la République, Abdelaziz Bouteflika, et conformément aux dispositions de l'article 43 de la loi 12-83 du 02 juillet 1983 modifiée et complétée relative à la retraite, qui consacre le principe de revalorisation annuelle des pensions et allocations. Il reste à savoir ce qui réellement sera porté sur la fiche de pension des retraites. Sur quelle base sera calculée cette revalorisation des pensions et allocations de retraite. Le taux de 12% sera-t-il effectivement versé dans son intégralité au titre des pensions et allocations de retraite. Pourquoi le taux de 12% ? Sur quels paramètres se sont basés le conseil d'administration de la Caisse nationale des retraites (CNR) ? Il est à rappeler que le taux de revalorisation des pensions de retraite 2014 a été décidé suite à la réunion du conseil d'administration de la Caisse nationale des retraites, qui vient de se tenir à Alger sous l'égide de son président, Abdelkader Messous, membre de l'UGTA. Le CA de la CNR avait opté pour une augmentation d'un taux allant de 10% à 15%. Finalement c'est un taux unique de 12% pour tous les retraités qui a été décidé. Une injustice pour les «petits» salaires qui ne «sentiront» pas ou peu la mesure et qui devraient en principe être les principaux bénéficiaires. En attendant, les retraités avec l'aide d'une calculette, tentent de faire les savants «calculs» de la CNR pour essayer d'être auprès des quelques centaines de dinars qu'ils vont voir s'aligner sur le nouveau solde de leur avoir sur le compte CCP. De nombreux autres vont tomber des nues, lorsqu'ils découvriront le montant réel de cette revalorisation qui est censée être de 12%. Un lecteur de notre confrère Le Soir d'Algérie a expliqué, hier, dans le détail l'impact de cette revalorisation sur le pouvoir d'achat des retraités. Il a pris pour base un taux de revalorisation de 15%, un taux qui avait été annoncé par des sources officieuses de la CNR, avant que ne tombe la dépêche Aps, indiquant un taux de 12%. En réalité, même une revalorisation au taux de 15% reste très faible et ne pourra en aucun cas faire face à l'augmentation grimpante du coût réel de la vie surtout que, rappelons-le, cette augmentation ne va pas s'appliquer au montant net de la pension que perçoit le retraité (c'est-à-dire avec la majoration du conjoint à charge et l'augmentation exceptionnelle de 2012 à la charge du budget de l'Etat, etc.). Elle ne doit s'effectuer techniquement que sur la base du montant du dernier avantage principal déjà revalorisé et actualisé : c'est d'ailleurs la règle et la condition sine qua non, et ce, pour lui faire subir de nouvelles déductions de la sécurité sociale (-2%) et de nouvelles retenues d'IRG suivant le barème IRG en cours. Encore une fois, les retraités ne comprennent pas pourquoi l'augmentation exceptionnelle des pensions à compter de janvier 2012 (variant par palier comme suit : a) +30% sur le net perçu pour les pensions 2011 inférieures à 15 000 DA ; b) +28% entre 15 000 et 20 000 DA ; c) +26% entre 20 000 et 25 000 ; d) +24% entre 25 000 et 30 000 ; e) +22% entre 30 000 et 35 000 ; f) +20% entre 35 000 et 40 000 ; g) +15% pour les pensions supérieures à 40 000 DA), devenue pourtant une composante conséquente de leur pension, ne peut pas être prise en compte lors des revalorisations futures, alors qu'elle est venue comme une sorte de mise à niveau en vue de réduire l'écart aussi peu soit-il dans l'inégalité flagrante entre les pensions de retraite et les salaires de leurs collègues actifs qui ont bénéficié de plusieurs augmentations de salaire conséquentes, avec des rappels importants ayant un effet rétroactif à compter du 1er janvier 2008 ? Exemple concret fourni par le lecteur : pour une pension nette d'un retraité marié au 30 avril 2014 égale à 30 076,24 DA (dont la majoration exceptionnelle 2012 est de 5.341,96 DA, soit 28% de sa pension de 2011 et dont la majoration pour conjoint à charge est 2 500 DA) l'augmentation relative à la revalorisation 2014 va s'appliquer non pas au montant net, à savoir 30 076,24 DA, mais, procédure CNR oblige, uniquement à l'avantage principal de cette pension, soit pour ce cas : 23 230,08 DA, c'est-à-dire, sans le montant de la majoration exceptionnelle de 2012 (5 341,96 DA) et également sans la majoration pour conjoint (2 500 DA), donc en fin compte, comme si la pension nette n'était que de 22 234,28 DA (30 076,24 - 5 341,96 - 2 500), et ce, aux lieu et place de la vraie pension nette qui est de 30 076,24 DA. Lors de l'opération de revalorisation même au taux de 15%, on doit également déduire un taux de 2% pour la sécurité sociale et bien sûr, l'IRG au barème 2010 en vigueur, soit pour notre exemple ci-dessus, le nouvel avantage principal majoré à +15% passera donc à 26 714 59 DA, duquel il faut déduire les 2% de la sécurité sociale, soit moins 534, 29 DA et la déduction de l'IRG barème 2010 soit moins 941,60 DA. Au montant obtenu, il faudra ajouter celui de la majoration exceptionnelle 2012, soit + 5 341,96 DA, et le montant de la majoration pour conjoint à charge, soit + 2 500 DA. Ce qui nous donne une pension nette revalorisée même à 15% de 33 080,66 DA, soit une augmentation nette de 3 004,42 DA (33 080,66 - 30 076,24), ce qui représente l'équivalent d'une augmentation nette d'à peine 9,99%, uniquement aux lieux et place des 15% bruts annoncés. Constat, la majoration exceptionnelle 2012 (qui est à la charge du budget de l'Etat et qui ne s'appliquait que pour les retraités d'avant le 1er janvier 2012) est devenue maintenant un handicap dans les revalorisations annuelles futures des pensions de retraite. Le ministre du Travail, de l'Emploi et de la Sécurité sociale, Mohamed Benmeradi, l'a annoncé hier en signant par la même occasion l'arrêté ministériel portant cette augmentation. Il a indiqué que cette mesure intervenait sur instruction du président de la République, Abdelaziz Bouteflika, et conformément aux dispositions de l'article 43 de la loi 12-83 du 02 juillet 1983 modifiée et complétée relative à la retraite, qui consacre le principe de revalorisation annuelle des pensions et allocations. Il reste à savoir ce qui réellement sera porté sur la fiche de pension des retraites. Sur quelle base sera calculée cette revalorisation des pensions et allocations de retraite. Le taux de 12% sera-t-il effectivement versé dans son intégralité au titre des pensions et allocations de retraite. Pourquoi le taux de 12% ? Sur quels paramètres se sont basés le conseil d'administration de la Caisse nationale des retraites (CNR) ? Il est à rappeler que le taux de revalorisation des pensions de retraite 2014 a été décidé suite à la réunion du conseil d'administration de la Caisse nationale des retraites, qui vient de se tenir à Alger sous l'égide de son président, Abdelkader Messous, membre de l'UGTA. Le CA de la CNR avait opté pour une augmentation d'un taux allant de 10% à 15%. Finalement c'est un taux unique de 12% pour tous les retraités qui a été décidé. Une injustice pour les «petits» salaires qui ne «sentiront» pas ou peu la mesure et qui devraient en principe être les principaux bénéficiaires. En attendant, les retraités avec l'aide d'une calculette, tentent de faire les savants «calculs» de la CNR pour essayer d'être auprès des quelques centaines de dinars qu'ils vont voir s'aligner sur le nouveau solde de leur avoir sur le compte CCP. De nombreux autres vont tomber des nues, lorsqu'ils découvriront le montant réel de cette revalorisation qui est censée être de 12%. Un lecteur de notre confrère Le Soir d'Algérie a expliqué, hier, dans le détail l'impact de cette revalorisation sur le pouvoir d'achat des retraités. Il a pris pour base un taux de revalorisation de 15%, un taux qui avait été annoncé par des sources officieuses de la CNR, avant que ne tombe la dépêche Aps, indiquant un taux de 12%. En réalité, même une revalorisation au taux de 15% reste très faible et ne pourra en aucun cas faire face à l'augmentation grimpante du coût réel de la vie surtout que, rappelons-le, cette augmentation ne va pas s'appliquer au montant net de la pension que perçoit le retraité (c'est-à-dire avec la majoration du conjoint à charge et l'augmentation exceptionnelle de 2012 à la charge du budget de l'Etat, etc.). Elle ne doit s'effectuer techniquement que sur la base du montant du dernier avantage principal déjà revalorisé et actualisé : c'est d'ailleurs la règle et la condition sine qua non, et ce, pour lui faire subir de nouvelles déductions de la sécurité sociale (-2%) et de nouvelles retenues d'IRG suivant le barème IRG en cours. Encore une fois, les retraités ne comprennent pas pourquoi l'augmentation exceptionnelle des pensions à compter de janvier 2012 (variant par palier comme suit : a) +30% sur le net perçu pour les pensions 2011 inférieures à 15 000 DA ; b) +28% entre 15 000 et 20 000 DA ; c) +26% entre 20 000 et 25 000 ; d) +24% entre 25 000 et 30 000 ; e) +22% entre 30 000 et 35 000 ; f) +20% entre 35 000 et 40 000 ; g) +15% pour les pensions supérieures à 40 000 DA), devenue pourtant une composante conséquente de leur pension, ne peut pas être prise en compte lors des revalorisations futures, alors qu'elle est venue comme une sorte de mise à niveau en vue de réduire l'écart aussi peu soit-il dans l'inégalité flagrante entre les pensions de retraite et les salaires de leurs collègues actifs qui ont bénéficié de plusieurs augmentations de salaire conséquentes, avec des rappels importants ayant un effet rétroactif à compter du 1er janvier 2008 ? Exemple concret fourni par le lecteur : pour une pension nette d'un retraité marié au 30 avril 2014 égale à 30 076,24 DA (dont la majoration exceptionnelle 2012 est de 5.341,96 DA, soit 28% de sa pension de 2011 et dont la majoration pour conjoint à charge est 2 500 DA) l'augmentation relative à la revalorisation 2014 va s'appliquer non pas au montant net, à savoir 30 076,24 DA, mais, procédure CNR oblige, uniquement à l'avantage principal de cette pension, soit pour ce cas : 23 230,08 DA, c'est-à-dire, sans le montant de la majoration exceptionnelle de 2012 (5 341,96 DA) et également sans la majoration pour conjoint (2 500 DA), donc en fin compte, comme si la pension nette n'était que de 22 234,28 DA (30 076,24 - 5 341,96 - 2 500), et ce, aux lieu et place de la vraie pension nette qui est de 30 076,24 DA. Lors de l'opération de revalorisation même au taux de 15%, on doit également déduire un taux de 2% pour la sécurité sociale et bien sûr, l'IRG au barème 2010 en vigueur, soit pour notre exemple ci-dessus, le nouvel avantage principal majoré à +15% passera donc à 26 714 59 DA, duquel il faut déduire les 2% de la sécurité sociale, soit moins 534, 29 DA et la déduction de l'IRG barème 2010 soit moins 941,60 DA. Au montant obtenu, il faudra ajouter celui de la majoration exceptionnelle 2012, soit + 5 341,96 DA, et le montant de la majoration pour conjoint à charge, soit + 2 500 DA. Ce qui nous donne une pension nette revalorisée même à 15% de 33 080,66 DA, soit une augmentation nette de 3 004,42 DA (33 080,66 - 30 076,24), ce qui représente l'équivalent d'une augmentation nette d'à peine 9,99%, uniquement aux lieux et place des 15% bruts annoncés. Constat, la majoration exceptionnelle 2012 (qui est à la charge du budget de l'Etat et qui ne s'appliquait que pour les retraités d'avant le 1er janvier 2012) est devenue maintenant un handicap dans les revalorisations annuelles futures des pensions de retraite.