Plus de 65.000 personnes étaient rassemblées, vendredi à Moscou, pour un concert organisé en soutien aux habitants de Crimée, péninsule ukrainienne dont les autorités pro-russes ont demandé un rattachement à la Russie, a annoncé la police moscovite. Plus de 65.000 personnes étaient rassemblées, vendredi à Moscou, pour un concert organisé en soutien aux habitants de Crimée, péninsule ukrainienne dont les autorités pro-russes ont demandé un rattachement à la Russie, a annoncé la police moscovite. Une délégation du Parlement local de Crimée, qui a rencontré des parlementaires russes dans la matinée, est ensuite apparue sur la scène, surmontée d'un bandeau affichant "Nous sommes ensemble". "Salut de Crimée ! Hier, nous avons pris, hier, une décision historique sur la tenue d'un référendum", a lancé le président du Parlement de Crimée, Vladimir Konstantinov, avant d'être acclamé par la foule qui a scandé "Bravo !". "La Russie ne nous laissera pas tomber", a-t-il poursuivi, appelant à soutenir tous les Ukrainiens, selon lui victimes d'autorités "illégitimes". Dominé par des pro-russes, le Parlement local de Crimée a demandé jeudi à Vladimir Poutine le rattachement à la Russie de la péninsule ukrainienne - port d'attache de la flotte russe de la mer Noire — et annoncé l'organisation d'un référendum le 16 mars pour le valider. Les électeurs auront le choix entre un rattachement à la Russie ou une autonomie nettement renforcée. Le Parlement russe a assuré vendredi matin qu'il soutiendrait le "choix historique" de la Crimée. Le président russe Vladimir Poutine avait abordé cette question la veille avec son Conseil de sécurité, sans que la teneur de la discussion ne soit dévoilée. Le président ukrainien par intérim, Olexandre Tourtchinov, a dénoncé "un crime contre l'Ukraine commis par les militaires russes" et annoncé le lancement d'une procédure de dissolution du Parlement de la péninsule. Européens et Américains ont aussi condamné cette décision et annoncé de nouvelles sanctions diplomatiques et économiques contre Moscou. La Crimée avait été "donnée" en 1954 à l'Ukraine soviétique par Nikita Khrouchtchev, lui-même originaire d'Ukraine. Pour prévenir les tentations séparatistes, l'Ukraine, indépendante après la dislocation de l'URSS, lui avait accordé en 1992 le statut de république autonome. Une délégation du Parlement local de Crimée, qui a rencontré des parlementaires russes dans la matinée, est ensuite apparue sur la scène, surmontée d'un bandeau affichant "Nous sommes ensemble". "Salut de Crimée ! Hier, nous avons pris, hier, une décision historique sur la tenue d'un référendum", a lancé le président du Parlement de Crimée, Vladimir Konstantinov, avant d'être acclamé par la foule qui a scandé "Bravo !". "La Russie ne nous laissera pas tomber", a-t-il poursuivi, appelant à soutenir tous les Ukrainiens, selon lui victimes d'autorités "illégitimes". Dominé par des pro-russes, le Parlement local de Crimée a demandé jeudi à Vladimir Poutine le rattachement à la Russie de la péninsule ukrainienne - port d'attache de la flotte russe de la mer Noire — et annoncé l'organisation d'un référendum le 16 mars pour le valider. Les électeurs auront le choix entre un rattachement à la Russie ou une autonomie nettement renforcée. Le Parlement russe a assuré vendredi matin qu'il soutiendrait le "choix historique" de la Crimée. Le président russe Vladimir Poutine avait abordé cette question la veille avec son Conseil de sécurité, sans que la teneur de la discussion ne soit dévoilée. Le président ukrainien par intérim, Olexandre Tourtchinov, a dénoncé "un crime contre l'Ukraine commis par les militaires russes" et annoncé le lancement d'une procédure de dissolution du Parlement de la péninsule. Européens et Américains ont aussi condamné cette décision et annoncé de nouvelles sanctions diplomatiques et économiques contre Moscou. La Crimée avait été "donnée" en 1954 à l'Ukraine soviétique par Nikita Khrouchtchev, lui-même originaire d'Ukraine. Pour prévenir les tentations séparatistes, l'Ukraine, indépendante après la dislocation de l'URSS, lui avait accordé en 1992 le statut de république autonome.