La nomination d'un nouveau gouvernement, annoncée avant-hier par la présidence de la République, n'a pas suscité de réactions positives de la part des partis d'opposition. La nomination d'un nouveau gouvernement, annoncée avant-hier par la présidence de la République, n'a pas suscité de réactions positives de la part des partis d'opposition. En effet, l'opposition, toutes tendances confondues, a rejeté cette composante du nouvel exécutif. Une attitude très prévisible d'ailleurs et ce contrairement aux partis de la majorité, à l'exemple du FLN ou du RND, qui ont fait montre de leur satisfaction. Ainsi l'opposition considère que ce gouvernement est loin de consacrer la rupture puisque il consacre plutôt la continuité. Il est vrai que la majorité des ministres ont été reconduits à leurs postes. Cela est notamment le cas pour les postes dits de souveraineté. A titre d'exemple, Ramtane Lamamra a été reconduit au ministère des Affaires étrangères alors que Tayeb Belaïz et Tayeb Louh ont préservé leurs portefeuilles respectivement aux ministères de l'Intérieur et de la Justice. Douze nouveaux ministres seulement ont fait leur entrée au gouvernement. On comprend dès lors mieux les raisons de cette réaction de l'opposition. Le président du MSP, Abderrazak Mokri, a, dès l'annonce de la nomination du nouveau gouvernement, vite réagi via sa page Facebook. « Le gouvernement annoncé fait partie d'un système qui a atteint ses limites et qui commence à susciter une grande inquiétude concernant l'avenir du pays » a en effet indiqué Mokri avant d'ajouter que « notre avis sur ce gouvernement est celui qu'on a sur tout le système qui doit changer. Et notre projet pour la réforme et le changement est celui sur lequel nous travaillons au sein de la Coordination pour les libertés et la transition démocratique ». C'est, à quelques nuances près, le même constat fait par le mouvement Enahda. « Ce changement est un non événement dans le sens où il n'a rien apporté de nouveau. Il constitue une continuité de la politique de l'échec » dira Mohamed Hadibi membre du bureau national du mouvement chargé de l'information. Selon lui, de plus, « c'est un gouvernement dépourvu de la légitimité populaire. Le pouvoir a donc augmenté le nombre de femmes au gouvernement pour obtenir un soutien international et remédier au manque de légitimité ». L'ancien chef de gouvernement, Ahmed Benbitoiur, invité hier sur la web radio de Maghreb Emergent a, lui, estimé que le changement de gouvernement est sans intérêt puisque le président de la République nomme les ministres sans en référer au Parlement et au Premier ministre. Le RCD, par le biais de Athmnae Maazouz, membre du bureau national chargé de la communication, considère que le gouvernement est la confirmation du « statu quo » et du « blocage du système ». L'opposition a d'ailleurs refusé d'intégrer le gouvernement. Sollicités par le Premier ministre Abdelkader Sellal, de nombreux partis ont, en effet, décliné cette offre. Le FFS, qui n'a pas encore réagi à la nomination du nouveau gouvernement, a décliné l'offre de Sellal arguant qu'il était davantage préoccupé par la conférence du consensus national qu'il s'apprête à organiser. Il en est de même pour les partis et les personnalités qui activent dans le cadre de la transition pour les libertés et la transition démocratique. Cette partie de l'opposition se prépare pour la conférence pour la transition démocratique qui aura lieu probablement vers la fin du mois de mai. Dans un communiqué rendu public avant-hier cette coordination a, de nouveau, dit non à la main tendue du président Bouteflika pour élaborer une « Constitution consensuelle». En effet, l'opposition, toutes tendances confondues, a rejeté cette composante du nouvel exécutif. Une attitude très prévisible d'ailleurs et ce contrairement aux partis de la majorité, à l'exemple du FLN ou du RND, qui ont fait montre de leur satisfaction. Ainsi l'opposition considère que ce gouvernement est loin de consacrer la rupture puisque il consacre plutôt la continuité. Il est vrai que la majorité des ministres ont été reconduits à leurs postes. Cela est notamment le cas pour les postes dits de souveraineté. A titre d'exemple, Ramtane Lamamra a été reconduit au ministère des Affaires étrangères alors que Tayeb Belaïz et Tayeb Louh ont préservé leurs portefeuilles respectivement aux ministères de l'Intérieur et de la Justice. Douze nouveaux ministres seulement ont fait leur entrée au gouvernement. On comprend dès lors mieux les raisons de cette réaction de l'opposition. Le président du MSP, Abderrazak Mokri, a, dès l'annonce de la nomination du nouveau gouvernement, vite réagi via sa page Facebook. « Le gouvernement annoncé fait partie d'un système qui a atteint ses limites et qui commence à susciter une grande inquiétude concernant l'avenir du pays » a en effet indiqué Mokri avant d'ajouter que « notre avis sur ce gouvernement est celui qu'on a sur tout le système qui doit changer. Et notre projet pour la réforme et le changement est celui sur lequel nous travaillons au sein de la Coordination pour les libertés et la transition démocratique ». C'est, à quelques nuances près, le même constat fait par le mouvement Enahda. « Ce changement est un non événement dans le sens où il n'a rien apporté de nouveau. Il constitue une continuité de la politique de l'échec » dira Mohamed Hadibi membre du bureau national du mouvement chargé de l'information. Selon lui, de plus, « c'est un gouvernement dépourvu de la légitimité populaire. Le pouvoir a donc augmenté le nombre de femmes au gouvernement pour obtenir un soutien international et remédier au manque de légitimité ». L'ancien chef de gouvernement, Ahmed Benbitoiur, invité hier sur la web radio de Maghreb Emergent a, lui, estimé que le changement de gouvernement est sans intérêt puisque le président de la République nomme les ministres sans en référer au Parlement et au Premier ministre. Le RCD, par le biais de Athmnae Maazouz, membre du bureau national chargé de la communication, considère que le gouvernement est la confirmation du « statu quo » et du « blocage du système ». L'opposition a d'ailleurs refusé d'intégrer le gouvernement. Sollicités par le Premier ministre Abdelkader Sellal, de nombreux partis ont, en effet, décliné cette offre. Le FFS, qui n'a pas encore réagi à la nomination du nouveau gouvernement, a décliné l'offre de Sellal arguant qu'il était davantage préoccupé par la conférence du consensus national qu'il s'apprête à organiser. Il en est de même pour les partis et les personnalités qui activent dans le cadre de la transition pour les libertés et la transition démocratique. Cette partie de l'opposition se prépare pour la conférence pour la transition démocratique qui aura lieu probablement vers la fin du mois de mai. Dans un communiqué rendu public avant-hier cette coordination a, de nouveau, dit non à la main tendue du président Bouteflika pour élaborer une « Constitution consensuelle».