Huit adolescentes ont été kidnappées dans le nord-est du Nigeria par des membres présumés du groupe islamiste armé Boko Haram, qui avait déjà revendiqué, lundi, l'enlèvement de plus de 200 lycéennes, ont affirmé, mardi, des habitants. Huit adolescentes ont été kidnappées dans le nord-est du Nigeria par des membres présumés du groupe islamiste armé Boko Haram, qui avait déjà revendiqué, lundi, l'enlèvement de plus de 200 lycéennes, ont affirmé, mardi, des habitants. "Ils passaient de porte en porte à la recherche de filles. (...) Ils ont pris de force huit filles âgées de 12 à 15 ans", a déclaré Abdullahi Sani, un habitant du village de Warabe, dans l'Etat de Borno (nordest), où les enlèvements ont eu lieu dimanche soir. Ces nouveaux enlèvements ont été confirmés par d'autres habitants. Plus tôt mardi, Al-Azhar, plus haute autorité religieuse de l'islam sunnite, a appelé le groupe islamiste armé Boko Haram à relâcher les plus de 200 lycéennes qu'il a enlevées le mois dernier au Nigeria et menacé de vendre comme "esclaves". Dans un communiqué publié au Caire, Al-Azhar, siège de la prestigieuse université islamique du même nom, a souligné que faire du mal à ces jeunes filles est "totalement contraire aux enseignements de l'islam et à ses principes de tolérance", et appelé "à la libération immédiate" des lycéennes. Le chef de Boko Haram, Abubakar Shekau, a revendiqué cet enlèvement de masse, effectué le 14 avril dans un lycée de Chibok, dans l'Etat de Borno, région d'origine de l'insurrection qui a fait des milliers de morts depuis son déclenchement en 2009. "Ils passaient de porte en porte à la recherche de filles. (...) Ils ont pris de force huit filles âgées de 12 à 15 ans", a déclaré Abdullahi Sani, un habitant du village de Warabe, dans l'Etat de Borno (nordest), où les enlèvements ont eu lieu dimanche soir. Ces nouveaux enlèvements ont été confirmés par d'autres habitants. Plus tôt mardi, Al-Azhar, plus haute autorité religieuse de l'islam sunnite, a appelé le groupe islamiste armé Boko Haram à relâcher les plus de 200 lycéennes qu'il a enlevées le mois dernier au Nigeria et menacé de vendre comme "esclaves". Dans un communiqué publié au Caire, Al-Azhar, siège de la prestigieuse université islamique du même nom, a souligné que faire du mal à ces jeunes filles est "totalement contraire aux enseignements de l'islam et à ses principes de tolérance", et appelé "à la libération immédiate" des lycéennes. Le chef de Boko Haram, Abubakar Shekau, a revendiqué cet enlèvement de masse, effectué le 14 avril dans un lycée de Chibok, dans l'Etat de Borno, région d'origine de l'insurrection qui a fait des milliers de morts depuis son déclenchement en 2009.