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Timbuktu, ou la résistance des Maliens au fondamentalisme religieux
67e Festival de Cannes
Publié dans Le Midi Libre le 18 - 05 - 2014

Timbuktu, un long métrage de fiction sur la résistance des maliens aux groupes extrémistes religieux du réalisateur mauritanien Abderrahmane Sissako, a été projeté vendredi lors du 67e Festival international du cinéma de Cannes.
Timbuktu, un long métrage de fiction sur la résistance des maliens aux groupes extrémistes religieux du réalisateur mauritanien Abderrahmane Sissako, a été projeté vendredi lors du 67e Festival international du cinéma de Cannes.
Unique film africain en compétition officielle pour la Palme d'Or, Timbuktu croise le destin de plusieurs personnages, confrontés au diktat d'intégristes qui cherchent à imposer leur vision rétrograde de l'Islam à travers "la Police islamique", bouleversant habitudes, modes de vie et traditions. Non loin de cette ville, Tombouctou, en proie à un nouvel ordre moral, Abderrahmane Sissako va brosser le portrait de Kidane (Ibrahim Ahmed aka Pino), un berger touareg vivant avec sa femme et sa fille aux abords de la cité, et qui sera enfermé puis jugé par les fondamentalistes après avoir tué accidentellement un homme.
Avec une structure narrative en chorale, le cinéaste alterne entre scènes montrant les changements brutaux subis par les habitants de Tombouctou (interdiction de la musique, mariages forcés, obligations pour les femmes de porter des gants et de se voiler, etc.), et drame personnel vécu par la famille de Kidane. Les fondamentalistes sont, pour leur part, présentés avec dérision par le cinéaste qui insiste sur l'absurdité des règles qu'ils cherchent à imposer sans être capables de les respecter eux-mêmes. La confrontation entre le mode de vie des gens de Tombouctou et celui rigoriste des groupes extrémiste est, par ailleurs, accentuée par des plans sublimant la beauté de la nature, comme une invitation à méditer sur un paradis perdu.
La résistance des gens aux règles des extrémistes est, quant à elle, montrée de plusieurs manières, en particulier à travers le personnage de l'imam de la cité, censé représenter l'Islam de ''paix et de dialogue'', implanté dans cette ville depuis des siècles. Elle est également portée par de nombreux personnages de femmes (vendeuses, chanteuses, mères de famille,...) premières à se révolter contre les fondamentalistes au risque de leur vie. Présenté jeudi en avant-première, Timbuktu concours pour la Palme d'Or aux côtés de dix-sept autres films sélectionnés pour le 67e Festival de Cannes, qui se tient jusqu'au 25 mai.
Unique film africain en compétition officielle pour la Palme d'Or, Timbuktu croise le destin de plusieurs personnages, confrontés au diktat d'intégristes qui cherchent à imposer leur vision rétrograde de l'Islam à travers "la Police islamique", bouleversant habitudes, modes de vie et traditions. Non loin de cette ville, Tombouctou, en proie à un nouvel ordre moral, Abderrahmane Sissako va brosser le portrait de Kidane (Ibrahim Ahmed aka Pino), un berger touareg vivant avec sa femme et sa fille aux abords de la cité, et qui sera enfermé puis jugé par les fondamentalistes après avoir tué accidentellement un homme.
Avec une structure narrative en chorale, le cinéaste alterne entre scènes montrant les changements brutaux subis par les habitants de Tombouctou (interdiction de la musique, mariages forcés, obligations pour les femmes de porter des gants et de se voiler, etc.), et drame personnel vécu par la famille de Kidane. Les fondamentalistes sont, pour leur part, présentés avec dérision par le cinéaste qui insiste sur l'absurdité des règles qu'ils cherchent à imposer sans être capables de les respecter eux-mêmes. La confrontation entre le mode de vie des gens de Tombouctou et celui rigoriste des groupes extrémiste est, par ailleurs, accentuée par des plans sublimant la beauté de la nature, comme une invitation à méditer sur un paradis perdu.
La résistance des gens aux règles des extrémistes est, quant à elle, montrée de plusieurs manières, en particulier à travers le personnage de l'imam de la cité, censé représenter l'Islam de ''paix et de dialogue'', implanté dans cette ville depuis des siècles. Elle est également portée par de nombreux personnages de femmes (vendeuses, chanteuses, mères de famille,...) premières à se révolter contre les fondamentalistes au risque de leur vie. Présenté jeudi en avant-première, Timbuktu concours pour la Palme d'Or aux côtés de dix-sept autres films sélectionnés pour le 67e Festival de Cannes, qui se tient jusqu'au 25 mai.


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