Un peu plus d'un Egyptien sur deux approuve l'action du maréchal Abdel Fattah al Sissi, selon un sondage publié jeudi, à cinq jours de l'élection présidentielle dont il est le grand favori. Selon l'enquête réalisée en avril par le Pew Research Center, basé à Washington, auprès de mille Egyptiens rencontrés en tête-à-tête, 54 % des personnes interrogées ont une bonne image de l'ancien chef d'état-major de l'armée, contre 45 % qui disent désapprouver son action. Un peu plus d'un Egyptien sur deux approuve l'action du maréchal Abdel Fattah al Sissi, selon un sondage publié jeudi, à cinq jours de l'élection présidentielle dont il est le grand favori. Selon l'enquête réalisée en avril par le Pew Research Center, basé à Washington, auprès de mille Egyptiens rencontrés en tête-à-tête, 54 % des personnes interrogées ont une bonne image de l'ancien chef d'état-major de l'armée, contre 45 % qui disent désapprouver son action. Les résultats du sondage font apparaître un pays plus divisé que ne le disent les partisans d'Abdel Fattah al Sissi et suggèrent qu'il pourrait devoir agir rapidement pour soigner sa popularité dans un pays où deux présidents ont été renversés par des mouvements populaires depuis 2011. Les partisans de l'ancien ministre de la Défense le présentent comme l'homme à poigne dont le pays a besoin pour sortir de l'impasse politique. Il doit, cependant, faire face à la forte hostilité des islamistes qui le considèrent comme le maître d'oeuvre de la chute, en juillet dernier, du président Mohamed Morsi issu des Frères musulmans. Depuis le renversement de Mohamed Morsi, des centaines de ses partisans ont été tués et des milliers d'autres emprisonnés. Fin avril, près de 700 partisans de la confrérie ont été condamnés à mort. Selon le sondage, 54 % des personnes interrogées approuvent l'éviction du président islamiste. Hamdeen Sabahi, le seul adversaire d'Abdel Fattah al Sissi à l'élection présidentielle organisée lundi et mardi prochains, recueille 35 % d'opinions favorables et 62 % défavorables. Le centre de recherches estime que les Egyptiens sont fatigués des troubles qui agitent le pays depuis le renversement d'Hosni Moubarak en février 2011 et préfèreraient, désormais, un gouvernement stable à un gouvernement démocratique. Malgré son interdiction, 38% des Egyptiens interrogés ont une opinion favorable du mouvement islamiste. Ils étaient 63 % dans une précédente enquête réalisée par Pew en 2013. L'enquête fait également apparaître une baisse de la popularité de l'armée et de l'appareil judiciaire Les résultats du sondage font apparaître un pays plus divisé que ne le disent les partisans d'Abdel Fattah al Sissi et suggèrent qu'il pourrait devoir agir rapidement pour soigner sa popularité dans un pays où deux présidents ont été renversés par des mouvements populaires depuis 2011. Les partisans de l'ancien ministre de la Défense le présentent comme l'homme à poigne dont le pays a besoin pour sortir de l'impasse politique. Il doit, cependant, faire face à la forte hostilité des islamistes qui le considèrent comme le maître d'oeuvre de la chute, en juillet dernier, du président Mohamed Morsi issu des Frères musulmans. Depuis le renversement de Mohamed Morsi, des centaines de ses partisans ont été tués et des milliers d'autres emprisonnés. Fin avril, près de 700 partisans de la confrérie ont été condamnés à mort. Selon le sondage, 54 % des personnes interrogées approuvent l'éviction du président islamiste. Hamdeen Sabahi, le seul adversaire d'Abdel Fattah al Sissi à l'élection présidentielle organisée lundi et mardi prochains, recueille 35 % d'opinions favorables et 62 % défavorables. Le centre de recherches estime que les Egyptiens sont fatigués des troubles qui agitent le pays depuis le renversement d'Hosni Moubarak en février 2011 et préfèreraient, désormais, un gouvernement stable à un gouvernement démocratique. Malgré son interdiction, 38% des Egyptiens interrogés ont une opinion favorable du mouvement islamiste. Ils étaient 63 % dans une précédente enquête réalisée par Pew en 2013. L'enquête fait également apparaître une baisse de la popularité de l'armée et de l'appareil judiciaire