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« Respecter les règles du jeu démocratique pour le bien du pays »
Mohcen Belabbas, président du RCD au Midi Libre et Beur TV
Publié dans Le Midi Libre le 31 - 05 - 2014

Le président du Rassemblement pour la culture et la démocratie, Mohcen Belabbas, estime que l'Algérie peut réaliser d'importantes avancées sur les plans politique, économique et social, pourvu que les règles du jeu démocratique soient scrupuleusement respectées par les autorités. Il explique, dans cet entretien que l'exercice et la pratique démocratique requièrent la consultation du peuple, l'essence même de la démocratie contre toute sorte d'excès ou de dérapage des tenants du pouvoir politique.
Le président du Rassemblement pour la culture et la démocratie, Mohcen Belabbas, estime que l'Algérie peut réaliser d'importantes avancées sur les plans politique, économique et social, pourvu que les règles du jeu démocratique soient scrupuleusement respectées par les autorités. Il explique, dans cet entretien que l'exercice et la pratique démocratique requièrent la consultation du peuple, l'essence même de la démocratie contre toute sorte d'excès ou de dérapage des tenants du pouvoir politique.
Pour lui, les générations futures aspirent au bien-être et à un développement économique durable, tant l'Algérie possède les conditions idéales, les compétences et les ressources nécessaires pour asseoir un vrai équilibre entre les stratifications sociales, car le peuple algérien est assez mûr pour forger une vraie démocratie, porteuse d'essor économique et de maturité politique.
Midi Libre : Quelle est votre première lecture du texte de la révision de la Constitution ?
Mohcen Belabbas : Les autorités ont décidé d'inviter les partis politiques à la concertation sur la révision de la Constitution après les élections présidentielles, en précisant que la victoire du Président actuelle a été obtenue avec plus de 80 % des voix. Mais, elles ont également invité les formations politiques pour ces élections bien qu'elles étaient truquées en cherchant une nouvelle confiance.
Par conséquent, il n'existe pas de légitimité pour les autorités actuelles. En ce qui concerne la mouture et le texte de la Constitution, en réalité il s'agit d'un texte très pauvre. La tactique utilisée consiste à gagner du temps, c'est en quelque sorte un certificat médical d'un Président qui est malade.
Mais, comment appréciez-vous la démarche des autorités relative à la révision de la Constitution, et la Coordination nationale des partis politiques estime-t-elle que cette Constitution est consensuelle ?
Le problème n'est pas situé à ce niveau, mais le problème réside dans l'intention réelle des autorités algériennes qui sont connues depuis les années 1980.
Et à chaque fois qu'elles abordent le volet des discussions et des consultations, il y a une tentative de gagner du temps, on constate une trahison. Car, si vraiment ces autorités voulaient des consultations avec les partis politiques, elles l'auraient fait avant les élections présidentielles.
C'est durant cette période charnière difficile où la jeunesse algérienne qui sortait dans la rue pour dénoncer le quatrième mandat pour dire leur ras-le-bol à la fraude et lorsque les partis politiques qui étaient au nombre de 40, revendiquaient une commission indépendante pour la préparation et la supervision des élections. Mais, à cette époque, il n'y avait pas de réponse de la part des autorités. Aussi, les gens qui voulaient promouvoir la Constitution en 2008, ce sont toujours les mêmes aujourd'hui, qui s'apprêtent procéder à la révision de la Constitution.
S'ils voulaient réellement la démocratie, qu'ils le fassent ! Ils nous ont affirmé en 2008 lorsqu'ils ont amendé la Constitution pour un troisième mandat présidentiel, que cela faisait également parti du jeu démocratique. Il n'y avait donc pas de vraie intention.
Et je constate cela quand les autorités ont observé que lorsque les formations politiques ont mis en place une coordination en créant des pôles et en commençant à se consulter entre elles, et en réfléchissant aux solutions pour la sortie de crise, et en scrutant la démarche de la coordination pour la transition démocratique en projetant d'organiser une conférence nationale avec la participation de tous les acteurs politiques et sociaux à la différence de leurs sensibilités dans un dialogue autour de toutes les questions d'actualité qui n'étaient pas discutées depuis 1962.
Mais, cette conférence a été annulée. Quel en est le motif et est-ce qu'il des obstacles à cela ?
Il n'existe pas d'entraves. Le problème est dans le manque de salles de conférences sachant que durant le mois de juin, il est difficile de trouver des lieux pour organiser les conférences. Cependant, nous avons fait des démarches pour avoir une salle à l'hôtel Hilton d'Alger et nous avons décidé que cette conférence aura lieu dans cet hôtel le 10 juin prochain de 13 h à 20 h.
Qu'est-ce que vous proposez comme Constitution alternative ?
Nous ne sommes pas encore à ce niveau car lorsque les partis politiques d'opposition parlent de la période et de la phase transitoire et le passage à la démocratie, la Constitution consensuelle est la dernière étape de la phase de transition. Aussi, la phase de transition commence par la conférence nationale où les différents participants auront abordé tous les mécanismes susceptibles d'être utilisés durant la phase de transition démocratique.
C'est-à-dire la structure devant diriger la phase transitoire et nous éclairer sur l'organisation des élections et la préparation d'un référendum populaire. Il s'agit également de se pencher sur la justice immanente de transition en tant qu'entité devant mettre la Constitution dans son essence, à savoir si elle sera une Constitution consensuelle consultative réellement représentative pour les partis politiques d'une façon équitable.
Concernant la Constitution, le parti du Rassemblement pour la culture et la démocratie est la seule formation politique qui possède un projet complet relatif à la Constitution. Ainsi, en mars 2013, lorsque les autorités étaient incapables de mettre en place une Constitution alternative de rechange, nous avons suggéré une Constitution après avoir engagé des discussions et des consultations autour de ce projet à la suite de négociations régionales et une consultation nationale. Nous les avons organisées avant d'y prendre part avec l'ensemble de acteurs politiques et sociaux, ainsi que les représentants de la société civile et des personnalités nationales à cette époque.
Pensez-vous que la proposition des autorités de réviser la Constitution en ce temps vise à court-circuiter l a coordination, ou veulent-elles, éventuellement gagner du temps ?
L'inconvénient ne se situe pas dans l'Etat, mais au sein des autorités. Quand les autorités sont bénéficiaires de la légitimité et lorsque le gouvernement n'a pas une vision future et sans programme, et incapable de trouver des solutions aux problèmes et préoccupations des citoyens algériens, il tente de parachuter des propositions désolantes et en cherchant à mettre sur pied un gouvernement d'entente nationale.
Ces autorités ont parlé des consultations avec les partis politiques qui les ont refusées, au même titre que les personnalités politiques nationales actives. Par conséquent, ces autorités échouent chaque jour et aujourd'hui, et sont isolées après avoir tenté durant 15 années d'ouvrir un débat avec les partis politiques et les syndicats, ainsi que la société civile et le peuple algérien.
Vous avez demandé la participation du peuple pour la révision et l'amendement de la Constitution Mais, ces partis sont-ils représentatifs du peuple ?
Il est impérieux que le peuple algérien prenne part à tous les dialogues, discussions et consultations. Effectivement, les partis politiques représentent certains couches de la population, car même les autorités ne représentent pas tous les citoyens algériens.
Il est connu que dans tous les pays du monde, il est nécessaire d'associer tous les acteurs politiques et les forces sociales à l'amendement de la Constitution, notamment par le biais d'un référendum populaire.
Qu'attendez-vous de la part des autorités ?
Nous n'attendons rien de ces autorités, mais les reconnaissons lorsqu'elles ont la légitimité politique. Nous travaillons actuellement à édifier des forces et des équilibres nouveaux en commençant par des consultations préalables que nous avons initiées depuis plus de deux mois où nous avons rencontré des personnalités politiques et des représentants de la société civile, ainsi que des représentants de partis politiques.
Ensuite, nous allons vers une conférence préliminaire, car la conférence que nous organiserons le 10 juin, c'est en réalité une conférence première, car nous avons procédé, durant la période préparatoire, à l'instauration d'un terrain et d'une plateforme de discussions en prévision de cette conférence nationale. Néanmoins, après nous irions vers d'autres conférences pour traiter certaines questions englobant toutes les préoccupations relatives à la période de transition. C'est le passage d'une économie administrée à une économie de production et de marché.
Il est également question de disséquer le climat et l'environnement démocratique dans le monde tout en abordant les problèmes de la société civile. Après, nous reviendrons à la rue en organisant des marches populaires parce qu'en recourant aux manifestations populaires, nous créerons les véritables équilibres politiques à cet moment là.
Moi, je pense que les autorités vont accepter cela pour aller dialoguer avec ces partis politiques et cette société civile qui affirme que le temps est venu pour l'Algérie de s'entrouvrir à une nouvelle ère politique, permettant au peuple algérien libre et souverain de choisir ses représentants à tous les niveaux et à toutes les entreprises.
Préférez-vous le dialogue avec les autorités plutôt que le recours aux manifestations de rue ?
Les autorités ne veulent pas dialoguer, car elles veulent tromper et trahir tout en gagnant du temps et en cherchant une confiance et une légitimité en allant vers les élections présidentielles. Par contre, nous, nous aimons dialoguer réellement avec le autorités avec toutes ses composantes.
Et nous devons converger sur la méthode de passage à la phase de transition et la façon de la transformation et de passage à la démocratie, ainsi que la démarche pour arriver à des élections libres, saines et transparentes
Vous avez sollicité une transition démocratique. Avez-vous des soupçons concernant les capacités du gouvernement à gérer les affaire s publiques ?
En réalité, nous ne demandons pas une phase de transition, toutefois, nous oeuvrons pour l'instauration de conditions en vue de matérialiser la phase de transition. Car, nous savons pertinemment que ces autorités vont refuser la phase de transition. Mais, nous sommes certains que le peuple algérien va se rassembler pour exiger d'aller vers la phase de transition.
Car, le glas a sonné pour le pouvoir pour aller vers une ère nouvelle, en ce sens que ces autorités ont échoué à tous les niveaux, politique, économique, social et entrepreneurial. Donc, le temps est venu pour qu'elles partent.
Pour lui, les générations futures aspirent au bien-être et à un développement économique durable, tant l'Algérie possède les conditions idéales, les compétences et les ressources nécessaires pour asseoir un vrai équilibre entre les stratifications sociales, car le peuple algérien est assez mûr pour forger une vraie démocratie, porteuse d'essor économique et de maturité politique.
Midi Libre : Quelle est votre première lecture du texte de la révision de la Constitution ?
Mohcen Belabbas : Les autorités ont décidé d'inviter les partis politiques à la concertation sur la révision de la Constitution après les élections présidentielles, en précisant que la victoire du Président actuelle a été obtenue avec plus de 80 % des voix. Mais, elles ont également invité les formations politiques pour ces élections bien qu'elles étaient truquées en cherchant une nouvelle confiance.
Par conséquent, il n'existe pas de légitimité pour les autorités actuelles. En ce qui concerne la mouture et le texte de la Constitution, en réalité il s'agit d'un texte très pauvre. La tactique utilisée consiste à gagner du temps, c'est en quelque sorte un certificat médical d'un Président qui est malade.
Mais, comment appréciez-vous la démarche des autorités relative à la révision de la Constitution, et la Coordination nationale des partis politiques estime-t-elle que cette Constitution est consensuelle ?
Le problème n'est pas situé à ce niveau, mais le problème réside dans l'intention réelle des autorités algériennes qui sont connues depuis les années 1980.
Et à chaque fois qu'elles abordent le volet des discussions et des consultations, il y a une tentative de gagner du temps, on constate une trahison. Car, si vraiment ces autorités voulaient des consultations avec les partis politiques, elles l'auraient fait avant les élections présidentielles.
C'est durant cette période charnière difficile où la jeunesse algérienne qui sortait dans la rue pour dénoncer le quatrième mandat pour dire leur ras-le-bol à la fraude et lorsque les partis politiques qui étaient au nombre de 40, revendiquaient une commission indépendante pour la préparation et la supervision des élections. Mais, à cette époque, il n'y avait pas de réponse de la part des autorités. Aussi, les gens qui voulaient promouvoir la Constitution en 2008, ce sont toujours les mêmes aujourd'hui, qui s'apprêtent procéder à la révision de la Constitution.
S'ils voulaient réellement la démocratie, qu'ils le fassent ! Ils nous ont affirmé en 2008 lorsqu'ils ont amendé la Constitution pour un troisième mandat présidentiel, que cela faisait également parti du jeu démocratique. Il n'y avait donc pas de vraie intention.
Et je constate cela quand les autorités ont observé que lorsque les formations politiques ont mis en place une coordination en créant des pôles et en commençant à se consulter entre elles, et en réfléchissant aux solutions pour la sortie de crise, et en scrutant la démarche de la coordination pour la transition démocratique en projetant d'organiser une conférence nationale avec la participation de tous les acteurs politiques et sociaux à la différence de leurs sensibilités dans un dialogue autour de toutes les questions d'actualité qui n'étaient pas discutées depuis 1962.
Mais, cette conférence a été annulée. Quel en est le motif et est-ce qu'il des obstacles à cela ?
Il n'existe pas d'entraves. Le problème est dans le manque de salles de conférences sachant que durant le mois de juin, il est difficile de trouver des lieux pour organiser les conférences. Cependant, nous avons fait des démarches pour avoir une salle à l'hôtel Hilton d'Alger et nous avons décidé que cette conférence aura lieu dans cet hôtel le 10 juin prochain de 13 h à 20 h.
Qu'est-ce que vous proposez comme Constitution alternative ?
Nous ne sommes pas encore à ce niveau car lorsque les partis politiques d'opposition parlent de la période et de la phase transitoire et le passage à la démocratie, la Constitution consensuelle est la dernière étape de la phase de transition. Aussi, la phase de transition commence par la conférence nationale où les différents participants auront abordé tous les mécanismes susceptibles d'être utilisés durant la phase de transition démocratique.
C'est-à-dire la structure devant diriger la phase transitoire et nous éclairer sur l'organisation des élections et la préparation d'un référendum populaire. Il s'agit également de se pencher sur la justice immanente de transition en tant qu'entité devant mettre la Constitution dans son essence, à savoir si elle sera une Constitution consensuelle consultative réellement représentative pour les partis politiques d'une façon équitable.
Concernant la Constitution, le parti du Rassemblement pour la culture et la démocratie est la seule formation politique qui possède un projet complet relatif à la Constitution. Ainsi, en mars 2013, lorsque les autorités étaient incapables de mettre en place une Constitution alternative de rechange, nous avons suggéré une Constitution après avoir engagé des discussions et des consultations autour de ce projet à la suite de négociations régionales et une consultation nationale. Nous les avons organisées avant d'y prendre part avec l'ensemble de acteurs politiques et sociaux, ainsi que les représentants de la société civile et des personnalités nationales à cette époque.
Pensez-vous que la proposition des autorités de réviser la Constitution en ce temps vise à court-circuiter l a coordination, ou veulent-elles, éventuellement gagner du temps ?
L'inconvénient ne se situe pas dans l'Etat, mais au sein des autorités. Quand les autorités sont bénéficiaires de la légitimité et lorsque le gouvernement n'a pas une vision future et sans programme, et incapable de trouver des solutions aux problèmes et préoccupations des citoyens algériens, il tente de parachuter des propositions désolantes et en cherchant à mettre sur pied un gouvernement d'entente nationale.
Ces autorités ont parlé des consultations avec les partis politiques qui les ont refusées, au même titre que les personnalités politiques nationales actives. Par conséquent, ces autorités échouent chaque jour et aujourd'hui, et sont isolées après avoir tenté durant 15 années d'ouvrir un débat avec les partis politiques et les syndicats, ainsi que la société civile et le peuple algérien.
Vous avez demandé la participation du peuple pour la révision et l'amendement de la Constitution Mais, ces partis sont-ils représentatifs du peuple ?
Il est impérieux que le peuple algérien prenne part à tous les dialogues, discussions et consultations. Effectivement, les partis politiques représentent certains couches de la population, car même les autorités ne représentent pas tous les citoyens algériens.
Il est connu que dans tous les pays du monde, il est nécessaire d'associer tous les acteurs politiques et les forces sociales à l'amendement de la Constitution, notamment par le biais d'un référendum populaire.
Qu'attendez-vous de la part des autorités ?
Nous n'attendons rien de ces autorités, mais les reconnaissons lorsqu'elles ont la légitimité politique. Nous travaillons actuellement à édifier des forces et des équilibres nouveaux en commençant par des consultations préalables que nous avons initiées depuis plus de deux mois où nous avons rencontré des personnalités politiques et des représentants de la société civile, ainsi que des représentants de partis politiques.
Ensuite, nous allons vers une conférence préliminaire, car la conférence que nous organiserons le 10 juin, c'est en réalité une conférence première, car nous avons procédé, durant la période préparatoire, à l'instauration d'un terrain et d'une plateforme de discussions en prévision de cette conférence nationale. Néanmoins, après nous irions vers d'autres conférences pour traiter certaines questions englobant toutes les préoccupations relatives à la période de transition. C'est le passage d'une économie administrée à une économie de production et de marché.
Il est également question de disséquer le climat et l'environnement démocratique dans le monde tout en abordant les problèmes de la société civile. Après, nous reviendrons à la rue en organisant des marches populaires parce qu'en recourant aux manifestations populaires, nous créerons les véritables équilibres politiques à cet moment là.
Moi, je pense que les autorités vont accepter cela pour aller dialoguer avec ces partis politiques et cette société civile qui affirme que le temps est venu pour l'Algérie de s'entrouvrir à une nouvelle ère politique, permettant au peuple algérien libre et souverain de choisir ses représentants à tous les niveaux et à toutes les entreprises.
Préférez-vous le dialogue avec les autorités plutôt que le recours aux manifestations de rue ?
Les autorités ne veulent pas dialoguer, car elles veulent tromper et trahir tout en gagnant du temps et en cherchant une confiance et une légitimité en allant vers les élections présidentielles. Par contre, nous, nous aimons dialoguer réellement avec le autorités avec toutes ses composantes.
Et nous devons converger sur la méthode de passage à la phase de transition et la façon de la transformation et de passage à la démocratie, ainsi que la démarche pour arriver à des élections libres, saines et transparentes
Vous avez sollicité une transition démocratique. Avez-vous des soupçons concernant les capacités du gouvernement à gérer les affaire s publiques ?
En réalité, nous ne demandons pas une phase de transition, toutefois, nous oeuvrons pour l'instauration de conditions en vue de matérialiser la phase de transition. Car, nous savons pertinemment que ces autorités vont refuser la phase de transition. Mais, nous sommes certains que le peuple algérien va se rassembler pour exiger d'aller vers la phase de transition.
Car, le glas a sonné pour le pouvoir pour aller vers une ère nouvelle, en ce sens que ces autorités ont échoué à tous les niveaux, politique, économique, social et entrepreneurial. Donc, le temps est venu pour qu'elles partent.


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