La campagne pour le référendum sur l'indépendance a officiellement débuté vendredi en Ecosse, où les derniers sondages donnent le "non" largement vainqueur le 18 septembre. Quatre millions d'Ecossais âgés de 16 ans et plus seront appelés à voter pour se prononcer sur l'accord qui lie l'Ecosse à l'Angleterre depuis 307 ans. La campagne pour le référendum sur l'indépendance a officiellement débuté vendredi en Ecosse, où les derniers sondages donnent le "non" largement vainqueur le 18 septembre. Quatre millions d'Ecossais âgés de 16 ans et plus seront appelés à voter pour se prononcer sur l'accord qui lie l'Ecosse à l'Angleterre depuis 307 ans. Si l'écart entre partisans et opposants de l'indépendance n'a cessé de se réduire ces derniers mois, les dernières enquêtes indiquent que le "non" devrait l'emporter avec environ 40% des voix. Les partisans de l'indépendance atteignent 30%. Les deux camps, dont les slogans sont "Yes Scotland" et "Better Together" (Mieux ensemble), ont seize semaines pour convaincre les indécis qui seraient encore assez nombreux pour faire basculer le vote. "Le 'non' à l'indépendance est en tête et l'a toujours été, mais l'écart s'est récemment resserré. Nous sommes encore à plusieurs mois du vote et si c'est comme aux élections législatives, beaucoup se décident dans le dernier mois ou les dernières semaines. Les choses peuvent changer", estime Tom Mludzinski de l'institut de sondage ComRes. Les questions économiques sont au centre d'un débat de plus en plus passionné et chaque camp tente de convaincre les électeurs que la prospérité de l'Ecosse est en jeu. Les trois principales formations britanniques plaident contre l'indépendance, en appelant à l'unité et en mettant en garde les Ecossais sur les conséquences économiques d'une scission. Le gouvernement, dirigé par les indépendantistes du Parti national écossais (SNP), souhaite mettre fin au contrôle direct de Westminster, tout en conservant ce qu'il nomme des "bien communs", comme la livre et la monarchie Le Premier ministre écossais, Alex Salmond, a fait valoir que l'indépendance et le contrôle d'une partie des réserves de pétrole de la mer du Nord placeraient l'Ecosse parmi les nations les plus riches au monde. De leur côté, le Premier ministre brtiannique, le conservateur David Cameron et l'opposition travailliste avancent que l'Ecosse est plus riche et plus puissante au sein de la Grande- Bretagne. "Les deux gouvernements sont entrés dans une phase intense et chacun tente de quantifier l'impact financier pour les Ecossais d'un vote 'oui' ou 'non' en septembre", note Charlie Jeffery, professeur de politique à l'université d'Edimbourg. "Ce qui pourrait être le plus déterminant en septembre pour les électeurs est la question de savoir si leur niveau de vie s'améliorera ou pas", dit-il. Si l'écart entre partisans et opposants de l'indépendance n'a cessé de se réduire ces derniers mois, les dernières enquêtes indiquent que le "non" devrait l'emporter avec environ 40% des voix. Les partisans de l'indépendance atteignent 30%. Les deux camps, dont les slogans sont "Yes Scotland" et "Better Together" (Mieux ensemble), ont seize semaines pour convaincre les indécis qui seraient encore assez nombreux pour faire basculer le vote. "Le 'non' à l'indépendance est en tête et l'a toujours été, mais l'écart s'est récemment resserré. Nous sommes encore à plusieurs mois du vote et si c'est comme aux élections législatives, beaucoup se décident dans le dernier mois ou les dernières semaines. Les choses peuvent changer", estime Tom Mludzinski de l'institut de sondage ComRes. Les questions économiques sont au centre d'un débat de plus en plus passionné et chaque camp tente de convaincre les électeurs que la prospérité de l'Ecosse est en jeu. Les trois principales formations britanniques plaident contre l'indépendance, en appelant à l'unité et en mettant en garde les Ecossais sur les conséquences économiques d'une scission. Le gouvernement, dirigé par les indépendantistes du Parti national écossais (SNP), souhaite mettre fin au contrôle direct de Westminster, tout en conservant ce qu'il nomme des "bien communs", comme la livre et la monarchie Le Premier ministre écossais, Alex Salmond, a fait valoir que l'indépendance et le contrôle d'une partie des réserves de pétrole de la mer du Nord placeraient l'Ecosse parmi les nations les plus riches au monde. De leur côté, le Premier ministre brtiannique, le conservateur David Cameron et l'opposition travailliste avancent que l'Ecosse est plus riche et plus puissante au sein de la Grande- Bretagne. "Les deux gouvernements sont entrés dans une phase intense et chacun tente de quantifier l'impact financier pour les Ecossais d'un vote 'oui' ou 'non' en septembre", note Charlie Jeffery, professeur de politique à l'université d'Edimbourg. "Ce qui pourrait être le plus déterminant en septembre pour les électeurs est la question de savoir si leur niveau de vie s'améliorera ou pas", dit-il.