A l'instar de beaucoup de pays, l'Algérie célèbre la journée de l'enfance et une journée pour le dire ce n'est vraiment pas trop. Comme on le sait, l'Algérie a ratifié, le 19 décembre 1992, la convention relative aux droits de l'enfant (CDE) adoptée par l'Assemblée générale des Nations unies, le 20 novembre 1989. A l'instar de beaucoup de pays, l'Algérie célèbre la journée de l'enfance et une journée pour le dire ce n'est vraiment pas trop. Comme on le sait, l'Algérie a ratifié, le 19 décembre 1992, la convention relative aux droits de l'enfant (CDE) adoptée par l'Assemblée générale des Nations unies, le 20 novembre 1989. Les principaux droits de l‘enfant s‘articulent essentiellement sur la paix, la dignité, la tolérance, la liberté, l‘égalité. Aussi de nombreuses associations ont décidé de former un réseau. De cette inspiration est né le Réseau Nada pour la défense des droits des enfants. L‘objectif de ce réseau est de mettre en place un espace d‘expression et de rencontre pour les enfants afin de mettre en place des dispositifs de lutte contre toutes formes de maltraitance. Chez nous, tout comme ailleurs, des enfants sont violentés et maltraités par leurs propres parents, leurs instituteurs ou dans la rue. L‘une des particularités de la maltraitance est qu‘elle se produit le plus souvent en privé La violence sexuelle à l‘égard des enfants est un phénomène mondial qui fait des millions de victimes réparties sur tous les continents. Dans la région de l‘Afrique du Nord et du Moyen-Orient, la violence sexuelle commise sur les enfants reste encore un sujet tabou et les informations disponibles sont majoritairement anecdotiques et ne traduisent pas la situation réelle. Pas moins de 13 000 enfants ont été victimes d‘abus sexuels en 2012 et plus de 400 enfants livrés à la rue victimes d‘abus sexuels. Ces abus sexuels ont pris des proportions alarmantes Et c‘est souvent des proches de la famille qui en sont les auteurs. Selon les statistiques des services de la Gendarmerie nationale, 107 cas de pédophilie ont été enregistrés seulement pour les quatre premiers mois de l‘année en cours. Il y a lieu de relever qu‘il n‘est pas de tout évident de trouver des parents qui ont le courage de venir témoigner.La majorité des cas de viol ne sont pas dénoncés par les parents des victimes pour « sauver l‘honneur et étouffer le scandale ». Ces crimes sexuels sont souvents suivis d‘enlèvement qui conduisent leurs auteurs au crime. Une étude sur les besoins en renforcement des capacités des acteurs de protection de l‘enfance, en matière de lutte contre les violences sexuelles à l‘encontre des enfants a été réalisée dans quatre pays de la région de l‘Afrique du Nord et Moyen-Orient (Maroc, Tunisie, Algérie et Liban), par le bureau d‘étude français ATDAP. Les résultats de cette étude, pour l‘Algérie ont été restitués lors d‘un atelier thématique organisé à Alger, le 25 novembre 2010, par le Réseau NADA en concertation avec l‘association marocaine Amane/Acting for Life. L‘enquête a montré que les violences et abus sexuel à l‘égard des enfants en Algérie sont définis de manière très vague dans le code pénal algérien, notamment son article 336, qui qualifie le viol de crime mais aucune précision quant aux typologies de violence et abus sexuel n‘est donnée. Pour le signalement de tout acte de violence commise à l‘encontre de l‘enfant, aucun mécanisme n‘existe à ce jour, sauf chez les professionnels de la santé, qui le font par « obligation morale », ce qui ne permet pas une prise en charge efficace des victimes. Pour le réseau Nada prévenir la violence sexuelle, la maltraitance et autres abus, demandent la mise en place d‘un programme de protection, avec la participation de la société civile, qui peut, à travers une concertation renforcée et une intervention permanente renforcer la mise en place d‘un environnement protecteur. Aussi, la protection contre la violence sexuelle à l‘encontre des enfants pourrait être garantie à travers l‘information et la médiatisation. Ces deux aspects apparaissent essentiels, pour lutter contre le fléau que représente ce grave problème de société. Il convient de favoriser notamment la révélation des faits qui actuellement reste encore trop souvent discret. Les principaux droits de l‘enfant s‘articulent essentiellement sur la paix, la dignité, la tolérance, la liberté, l‘égalité. Aussi de nombreuses associations ont décidé de former un réseau. De cette inspiration est né le Réseau Nada pour la défense des droits des enfants. L‘objectif de ce réseau est de mettre en place un espace d‘expression et de rencontre pour les enfants afin de mettre en place des dispositifs de lutte contre toutes formes de maltraitance. Chez nous, tout comme ailleurs, des enfants sont violentés et maltraités par leurs propres parents, leurs instituteurs ou dans la rue. L‘une des particularités de la maltraitance est qu‘elle se produit le plus souvent en privé La violence sexuelle à l‘égard des enfants est un phénomène mondial qui fait des millions de victimes réparties sur tous les continents. Dans la région de l‘Afrique du Nord et du Moyen-Orient, la violence sexuelle commise sur les enfants reste encore un sujet tabou et les informations disponibles sont majoritairement anecdotiques et ne traduisent pas la situation réelle. Pas moins de 13 000 enfants ont été victimes d‘abus sexuels en 2012 et plus de 400 enfants livrés à la rue victimes d‘abus sexuels. Ces abus sexuels ont pris des proportions alarmantes Et c‘est souvent des proches de la famille qui en sont les auteurs. Selon les statistiques des services de la Gendarmerie nationale, 107 cas de pédophilie ont été enregistrés seulement pour les quatre premiers mois de l‘année en cours. Il y a lieu de relever qu‘il n‘est pas de tout évident de trouver des parents qui ont le courage de venir témoigner.La majorité des cas de viol ne sont pas dénoncés par les parents des victimes pour « sauver l‘honneur et étouffer le scandale ». Ces crimes sexuels sont souvents suivis d‘enlèvement qui conduisent leurs auteurs au crime. Une étude sur les besoins en renforcement des capacités des acteurs de protection de l‘enfance, en matière de lutte contre les violences sexuelles à l‘encontre des enfants a été réalisée dans quatre pays de la région de l‘Afrique du Nord et Moyen-Orient (Maroc, Tunisie, Algérie et Liban), par le bureau d‘étude français ATDAP. Les résultats de cette étude, pour l‘Algérie ont été restitués lors d‘un atelier thématique organisé à Alger, le 25 novembre 2010, par le Réseau NADA en concertation avec l‘association marocaine Amane/Acting for Life. L‘enquête a montré que les violences et abus sexuel à l‘égard des enfants en Algérie sont définis de manière très vague dans le code pénal algérien, notamment son article 336, qui qualifie le viol de crime mais aucune précision quant aux typologies de violence et abus sexuel n‘est donnée. Pour le signalement de tout acte de violence commise à l‘encontre de l‘enfant, aucun mécanisme n‘existe à ce jour, sauf chez les professionnels de la santé, qui le font par « obligation morale », ce qui ne permet pas une prise en charge efficace des victimes. Pour le réseau Nada prévenir la violence sexuelle, la maltraitance et autres abus, demandent la mise en place d‘un programme de protection, avec la participation de la société civile, qui peut, à travers une concertation renforcée et une intervention permanente renforcer la mise en place d‘un environnement protecteur. Aussi, la protection contre la violence sexuelle à l‘encontre des enfants pourrait être garantie à travers l‘information et la médiatisation. Ces deux aspects apparaissent essentiels, pour lutter contre le fléau que représente ce grave problème de société. Il convient de favoriser notamment la révélation des faits qui actuellement reste encore trop souvent discret.