Le juge antiterroriste Marc Trévidic a dû, une nouvelle fois, renoncer à se rendre en Algérie pour mener des expertises dans l'enquête sur l'assassinat des moines de Tibéhirine en 1996, a annoncé une source proche du dossier. Le juge antiterroriste Marc Trévidic a dû, une nouvelle fois, renoncer à se rendre en Algérie pour mener des expertises dans l'enquête sur l'assassinat des moines de Tibéhirine en 1996, a annoncé une source proche du dossier. Cette visite, avec des experts et d'autres magistrats, était prévue à partir de samedi, mais le juge n'a finalement pas reçu d'invitation officielle d'Alger, a précisé cette source. Le juge devait se rendre sur place pour pouvoir procéder à l'exhumation des têtes des sept moines cisterciens assassinés en 1996 dans l'espoir de faire progresser l'enquête. Le rapt avait été revendiqué par le GIA (Groupe islamique armé) mais l'enquête s'est aussi orientée vers une possible bavure de l'armée algérienne. Les deux magistrats chargés du dossier, Marc Trévidic et Nathalie Poux, avaient adressé une commission rogatoire internationale pour se rendre en Algérie dès fin 2011. Ils demandaient à faire exhumer et autopsier les têtes des moines et à entendre 22 témoins. Fin 2013, Alger avait donné son feu vert à l'exhumation des têtes mais pas à l'audition des témoins. Une visite, prévue fin février, avait déjà été reportée. Cette visite, avec des experts et d'autres magistrats, était prévue à partir de samedi, mais le juge n'a finalement pas reçu d'invitation officielle d'Alger, a précisé cette source. Le juge devait se rendre sur place pour pouvoir procéder à l'exhumation des têtes des sept moines cisterciens assassinés en 1996 dans l'espoir de faire progresser l'enquête. Le rapt avait été revendiqué par le GIA (Groupe islamique armé) mais l'enquête s'est aussi orientée vers une possible bavure de l'armée algérienne. Les deux magistrats chargés du dossier, Marc Trévidic et Nathalie Poux, avaient adressé une commission rogatoire internationale pour se rendre en Algérie dès fin 2011. Ils demandaient à faire exhumer et autopsier les têtes des moines et à entendre 22 témoins. Fin 2013, Alger avait donné son feu vert à l'exhumation des têtes mais pas à l'audition des témoins. Une visite, prévue fin février, avait déjà été reportée.