Asphyxié par les pénuries, le gouvernement du Venezuela va verser plus de deux milliards de dollars à des entreprises locales importatrices en échange de leurs bolivars, sur les quatorze qu'elles réclament, a annoncé le viceprésident responsable de l'Economie, Rafael Ramirez. Asphyxié par les pénuries, le gouvernement du Venezuela va verser plus de deux milliards de dollars à des entreprises locales importatrices en échange de leurs bolivars, sur les quatorze qu'elles réclament, a annoncé le viceprésident responsable de l'Economie, Rafael Ramirez. "Nous avons pris la décision de nous acquitter de 100 % des montants dus à ces entreprises", a assuré vendredi dans une conférence de presse M. Ramirez, également dirigeant de la compagnie pétrolière publique PDVSA, principale source de revenus de l'Etat. A ce titre, le gouvernement va verser la semaine prochaine 1,188 milliard de dollars à 939 petites et moyennes entreprises des secteurs dits prioritaires, en échange de leurs bolivars, la monnaie nationale, non convertible à l'étranger. En outre, 900 millions supplémentaires seront alloués à des grandes entreprises de divers secteurs, alors que le pays, qui importe presque tout ce qu'il consomme, souffre de pénuries notamment de denrées alimentaires et de produits d'hygiène. Pays disposant des plus importantes réserves de pétrole au monde, le Venezuela fait face à une forte réduction de ses réserves en devises, malgré un contrôle strict des changes en vigueur depuis 2003, qui a engendré une réduction draconienne des allocations de devises au secteur privé. En vertu de ce contrôle, les entreprises dépendent des autorités pour se faire allouer les dollars nécessaires à leurs opérations avec l'étranger. Officiellement, le billet vert peut valoir 6,3 bolivars pour les secteurs prioritaires, mais de 10 à 50 pour les autres, et jusqu'à 60 au marché noir. Parallèlement, l'Etat va concéder plus de 900 millions de dollars à des grandes entreprises : 486 millions pour des compagnies aériennes, 320 millions pour le secteur alimentaire et 123 millions aux entreprises de télécommunications. Ces sommes sont toutefois loin de compenser les 14 milliards de dollars que les entreprises du secteur privé exigent du gouvernement pour payer leurs maisonsmères ou leurs fournisseurs étrangers, qui leur ont coupé les crédits. Depuis l'accession au pouvoir du président Nicolas Maduro, en avril 2013, dans la foulée du décès de son mentor, le socialiste Hugo Chavez, la situation économique du pays n'a cessé de se détériorer, l'inflation atteignant plus de 60 % et les pénuries se multipliant. "Nous avons pris la décision de nous acquitter de 100 % des montants dus à ces entreprises", a assuré vendredi dans une conférence de presse M. Ramirez, également dirigeant de la compagnie pétrolière publique PDVSA, principale source de revenus de l'Etat. A ce titre, le gouvernement va verser la semaine prochaine 1,188 milliard de dollars à 939 petites et moyennes entreprises des secteurs dits prioritaires, en échange de leurs bolivars, la monnaie nationale, non convertible à l'étranger. En outre, 900 millions supplémentaires seront alloués à des grandes entreprises de divers secteurs, alors que le pays, qui importe presque tout ce qu'il consomme, souffre de pénuries notamment de denrées alimentaires et de produits d'hygiène. Pays disposant des plus importantes réserves de pétrole au monde, le Venezuela fait face à une forte réduction de ses réserves en devises, malgré un contrôle strict des changes en vigueur depuis 2003, qui a engendré une réduction draconienne des allocations de devises au secteur privé. En vertu de ce contrôle, les entreprises dépendent des autorités pour se faire allouer les dollars nécessaires à leurs opérations avec l'étranger. Officiellement, le billet vert peut valoir 6,3 bolivars pour les secteurs prioritaires, mais de 10 à 50 pour les autres, et jusqu'à 60 au marché noir. Parallèlement, l'Etat va concéder plus de 900 millions de dollars à des grandes entreprises : 486 millions pour des compagnies aériennes, 320 millions pour le secteur alimentaire et 123 millions aux entreprises de télécommunications. Ces sommes sont toutefois loin de compenser les 14 milliards de dollars que les entreprises du secteur privé exigent du gouvernement pour payer leurs maisonsmères ou leurs fournisseurs étrangers, qui leur ont coupé les crédits. Depuis l'accession au pouvoir du président Nicolas Maduro, en avril 2013, dans la foulée du décès de son mentor, le socialiste Hugo Chavez, la situation économique du pays n'a cessé de se détériorer, l'inflation atteignant plus de 60 % et les pénuries se multipliant.