La Journée de l'artiste est célébrée le 8 juin de chaque année, qui coïncide avec la commémoration de l'anniversaire de la mort de l'artiste Ali Maâchi, assassiné ce même jour de l'année 1958 par le colonialisme français. La Journée de l'artiste est célébrée le 8 juin de chaque année, qui coïncide avec la commémoration de l'anniversaire de la mort de l'artiste Ali Maâchi, assassiné ce même jour de l'année 1958 par le colonialisme français. Chaque année on célèbre cette journée par l'organisation de manifestations en hommage à ces artistes qui, toutes disciplines confondues, se sont adonnés à la création, à la promotion de la culture algérienne et au développement des arts. D'ailleurs, à cet effet, le prix Ali- Maâchi, initié par le président de la République, récompense les jeunes créateurs dans les domaines artistiques et littéraires dont l'âge ne dépasse pas les 35 ans. Les oeuvres littéraires prises en charge par le concours sont le roman, la poésie et l'oeuvre écrite de théâtre. Sur le plan artistique, le prix prend en charge les oeuvres musicales, les arts lyriques et chorégraphiques, les arts cinématographiques et audiovisuels, l'oeuvre dramatique théâtrale (interprétation, mise en scène...) et les arts plastiques et visuels (peinture, sculpture, design...). Les trois meilleures oeuvres sélectionnées dans chaque discipline se verront décerner une somme d'argent encourageante ainsi qu'un certificat de mérite. Ce geste de gratitude n'est qu'un témoignage de l'engagement invétéré et du militantisme inconditionnel d'Ali Maâchi ainsi que tous les artistes algériens pour que l'Algérie recouvre sa liberté et sa souveraineté. C'est d'ailleurs un exemple saillant du combat de l'artiste algérien qui a contribué à l'indépendance du pays, préférant ainsi donner leur vie pour la liberté d'expression que d'obéir à l'oppression qui interdit de parler et de penser. Pour n'avoir pas dit mon pays c'est la France, pour ne citer que Maâchi comme exemple, il est arrêté avec deux de ses amis moudjahidine, Djilali Bensotra et Mohamed Djahlène. Tous trois ont été atrocement torturés par les forces coloniales et de manière sauvage et barbare pendus par les pieds en pleine place Carnot à Tiaret. Cela s'est passé le 8 juin 1958. Ali Maâchi, dont la vie artistique était indissociable de sa vie militante, incarne le combat pour l'indépendance de l'Algérie. Et la célébration de la Journée nationale de l'artiste algérien un 8 juin, une journée mémorable ne peut être qu'un hommage rendu à ces artistes martyrs de la Révolution algérienne. Qui est Ali Maâchi ? Aujourd'hui, un peu plus d'un demi-siècle, après sa mort, Ali Maâchi reste un nom vivant dans la mémoire collective. Cela ne peut être qu'un devoir de mémoire : rappeler, chaque année, aux générations montantes qui a été Ali Maâchi et ce qu'il a fait pour l'Algérie. Né le 12 juin 1927 à Tiaret, Ali Maâchi a consacré sa vie pour une Algérie libre. Il a combattu le colonialisme française par sa plume, sa voix et sa musique. Il chantait son Algérie à laquelle il affirmait son appartenance. Il disait : "Ô gens, quel est mon amour affectant / Ô gens, quel est mon amour le plus grand / Si vous me le demandiez / Je sauterais de joie à la féerie / Et je dirais : mon pays c'est l'Algérie". Ali Maâchi est doté d'un grand talent, à la fois parolier, compositeur, instrumentiste et interprète. Il a beaucoup donné à son pays, n'épargnant ni son oeuvre ni sa vie et il nourrissait une passion infinie pour la musique. Il étudia les différents modes de cette discipline artistique à laquelle il se donna corps et âme, au même titre qu'à sa patrie qu'il a défendue en donnant sa vie. Ali Maâchi était un marin. Et c'est le chant de la mer qui lui a donné l'amour sans cesse grandissant pour l'art lyrique. C'est ainsi qu'il fonda, en 1953, une fois de retour à Tiaret, après des années passées en mer, une troupe musico-théâtrale qu'il nomma Saffir Ettarab. Cette troupe qui, à l'époque, a atteint une célébrité nationale de renom, chantera très souvent et à diverses occasions l'amour de la patrie, le sacrifice, l'amour, l'éloignement et célébrera, en présence de Ferhat Abbas au mois de mars 1954, le XIe anniversaire du Manifeste algérien. Le répertoire, qui a enrichi le patrimoine musical algérien, est riche, d'une grande diversité et empreint d'une originalité qui a fait sa singularité dans les années 50. Des activités à travers le territoire national L'Algérie célèbre la Journée nationale de l'artiste. Une célébration qui ne dépasse, toutefois, pas le seuil du cercle et de la famille artistique, occasionnel et routinier... Malheureusement, en dehors de ce cercle, les artistes algériens, surtout ceux ayant pris part à la révolution, restent méconnus, n'habitent pas suffisamment la mémoire collective. Les artistes femmes encore moins. Il a fallu beaucoup de courage à ces femmes pour braver les considérations sociales et emprunter le chemin de l'art. La moindre des choses serait de se souvenir d'elles. Quant à la nouvelle génération, elle risque de devenir amnésique par rapport à son histoire et à son passé. Un passé qui n'est pas pris suffisamment à sa juste valeur, en l'enseignant dans nos écoles. Or, cette réhabilitation n'est pas encore incluse dans nos programmes pédagogiques. A méditer... Chaque année on célèbre cette journée par l'organisation de manifestations en hommage à ces artistes qui, toutes disciplines confondues, se sont adonnés à la création, à la promotion de la culture algérienne et au développement des arts. D'ailleurs, à cet effet, le prix Ali- Maâchi, initié par le président de la République, récompense les jeunes créateurs dans les domaines artistiques et littéraires dont l'âge ne dépasse pas les 35 ans. Les oeuvres littéraires prises en charge par le concours sont le roman, la poésie et l'oeuvre écrite de théâtre. Sur le plan artistique, le prix prend en charge les oeuvres musicales, les arts lyriques et chorégraphiques, les arts cinématographiques et audiovisuels, l'oeuvre dramatique théâtrale (interprétation, mise en scène...) et les arts plastiques et visuels (peinture, sculpture, design...). Les trois meilleures oeuvres sélectionnées dans chaque discipline se verront décerner une somme d'argent encourageante ainsi qu'un certificat de mérite. Ce geste de gratitude n'est qu'un témoignage de l'engagement invétéré et du militantisme inconditionnel d'Ali Maâchi ainsi que tous les artistes algériens pour que l'Algérie recouvre sa liberté et sa souveraineté. C'est d'ailleurs un exemple saillant du combat de l'artiste algérien qui a contribué à l'indépendance du pays, préférant ainsi donner leur vie pour la liberté d'expression que d'obéir à l'oppression qui interdit de parler et de penser. Pour n'avoir pas dit mon pays c'est la France, pour ne citer que Maâchi comme exemple, il est arrêté avec deux de ses amis moudjahidine, Djilali Bensotra et Mohamed Djahlène. Tous trois ont été atrocement torturés par les forces coloniales et de manière sauvage et barbare pendus par les pieds en pleine place Carnot à Tiaret. Cela s'est passé le 8 juin 1958. Ali Maâchi, dont la vie artistique était indissociable de sa vie militante, incarne le combat pour l'indépendance de l'Algérie. Et la célébration de la Journée nationale de l'artiste algérien un 8 juin, une journée mémorable ne peut être qu'un hommage rendu à ces artistes martyrs de la Révolution algérienne. Qui est Ali Maâchi ? Aujourd'hui, un peu plus d'un demi-siècle, après sa mort, Ali Maâchi reste un nom vivant dans la mémoire collective. Cela ne peut être qu'un devoir de mémoire : rappeler, chaque année, aux générations montantes qui a été Ali Maâchi et ce qu'il a fait pour l'Algérie. Né le 12 juin 1927 à Tiaret, Ali Maâchi a consacré sa vie pour une Algérie libre. Il a combattu le colonialisme française par sa plume, sa voix et sa musique. Il chantait son Algérie à laquelle il affirmait son appartenance. Il disait : "Ô gens, quel est mon amour affectant / Ô gens, quel est mon amour le plus grand / Si vous me le demandiez / Je sauterais de joie à la féerie / Et je dirais : mon pays c'est l'Algérie". Ali Maâchi est doté d'un grand talent, à la fois parolier, compositeur, instrumentiste et interprète. Il a beaucoup donné à son pays, n'épargnant ni son oeuvre ni sa vie et il nourrissait une passion infinie pour la musique. Il étudia les différents modes de cette discipline artistique à laquelle il se donna corps et âme, au même titre qu'à sa patrie qu'il a défendue en donnant sa vie. Ali Maâchi était un marin. Et c'est le chant de la mer qui lui a donné l'amour sans cesse grandissant pour l'art lyrique. C'est ainsi qu'il fonda, en 1953, une fois de retour à Tiaret, après des années passées en mer, une troupe musico-théâtrale qu'il nomma Saffir Ettarab. Cette troupe qui, à l'époque, a atteint une célébrité nationale de renom, chantera très souvent et à diverses occasions l'amour de la patrie, le sacrifice, l'amour, l'éloignement et célébrera, en présence de Ferhat Abbas au mois de mars 1954, le XIe anniversaire du Manifeste algérien. Le répertoire, qui a enrichi le patrimoine musical algérien, est riche, d'une grande diversité et empreint d'une originalité qui a fait sa singularité dans les années 50. Des activités à travers le territoire national L'Algérie célèbre la Journée nationale de l'artiste. Une célébration qui ne dépasse, toutefois, pas le seuil du cercle et de la famille artistique, occasionnel et routinier... Malheureusement, en dehors de ce cercle, les artistes algériens, surtout ceux ayant pris part à la révolution, restent méconnus, n'habitent pas suffisamment la mémoire collective. Les artistes femmes encore moins. Il a fallu beaucoup de courage à ces femmes pour braver les considérations sociales et emprunter le chemin de l'art. La moindre des choses serait de se souvenir d'elles. Quant à la nouvelle génération, elle risque de devenir amnésique par rapport à son histoire et à son passé. Un passé qui n'est pas pris suffisamment à sa juste valeur, en l'enseignant dans nos écoles. Or, cette réhabilitation n'est pas encore incluse dans nos programmes pédagogiques. A méditer...