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A la mémoire de l'artiste Mohamed Khedda
Khedda, le signe et l'olivier présenté au Festival d'Alger du cinéma maghrébin
Publié dans Le Midi Libre le 10 - 06 - 2014

Le film documentaire Khedda, le signe et l'olivier, première réalisation du plasticien et journaliste algérien Jaoudet Gessouma, consacré à la vie et l'oeuvre du grand peintre algérien Mohamed Khedda (1930-1991), a été projeté dimanche à Alger en compétition officielle du 2e Festival d'Alger du cinéma maghrébin.
Le film documentaire Khedda, le signe et l'olivier, première réalisation du plasticien et journaliste algérien Jaoudet Gessouma, consacré à la vie et l'oeuvre du grand peintre algérien Mohamed Khedda (1930-1991), a été projeté dimanche à Alger en compétition officielle du 2e Festival d'Alger du cinéma maghrébin.
Projeté en avant-première au Maghreb, ce documentaire de 80 mn, présenté sous la forme d'une monographie, retrace le parcours artistique et politique de Mohammed Khedda, à partir de témoignages, d'images d'archives et d'interviews de spécialistes.
Avec une esthétique des plus classiques, proche du reportage TV (ordre chronologique, interviews face caméra, etc), Jaoudet Guessmouma s'attache à brosser le portrait du peintre et militant de gauche, en axant son propos sur la place de Khedda dans l'histoire de la peinture et de la vie culturelle algériennes avant et après l'indépendance.
Avec pour point de départ l'exposition organisée en juin 2011 à l'occasion du 20e anniversaire de la mort du peintre au Musée d'arts modernes et contemporains d'Alger (Mama), Jaoudet Guessouma revient sur les débuts artistiques de Khedda, en commençant d'abord par évoquer son enfance, pauvre, à Mostaganem, puis son installation à Paris dans les années 1950.
Sur un "texte initial" écrit par l'épouse du peintre, Nadjet Khedda, le documentaire oscille entre témoignages de membres de sa famille, de plasticiens qui l'ont côtoyé et images montrant des tableaux du peintre pour illustrer les propos des intervenants.
Le documentaire ne fait intervenir, en revanche, qu'un seul plasticien et photographe d'une autre génération que celle de Khedda, dont le réalisateur fait pourtant partie, limitant ainsi le propos du documentaire à son simple aspect chronologique, sans proposer une ouverture sur l'influence de Khedda dans l'art contemporain algérien. Cette indigence est due, selon de le réalisateur, au "refus" de plasticiens algériens contemporains, de témoigner pour son documentaire, ainsi qu'il l'a expliqué à l'issue de la projection. Produit par l'Agence algérienne pour le rayonnement culturel (AARC) Khedda, le signe et l'olivier a été présenté au public dans une version "non définitive", sans sous-titre ni étalonnage (travail sur les couleurs fait en post-production).
Selon le réalisateur, la projection d'une version (du documentaire) non destinée au public et ne répondant pas aux standards des festivals de cinéma a été retenue pour pallier au manquement des producteurs qui n'ont pas adressé à temps la version définitive au Festival. Le Festival d'Alger du cinéma maghrébin se poursuit jusqu'au 11 juin à la salle El-Mouggar et à la Cinémathèque d'Alger avec 38 oeuvres maghrébines en compétition dans trois catégories.
Projeté en avant-première au Maghreb, ce documentaire de 80 mn, présenté sous la forme d'une monographie, retrace le parcours artistique et politique de Mohammed Khedda, à partir de témoignages, d'images d'archives et d'interviews de spécialistes.
Avec une esthétique des plus classiques, proche du reportage TV (ordre chronologique, interviews face caméra, etc), Jaoudet Guessmouma s'attache à brosser le portrait du peintre et militant de gauche, en axant son propos sur la place de Khedda dans l'histoire de la peinture et de la vie culturelle algériennes avant et après l'indépendance.
Avec pour point de départ l'exposition organisée en juin 2011 à l'occasion du 20e anniversaire de la mort du peintre au Musée d'arts modernes et contemporains d'Alger (Mama), Jaoudet Guessouma revient sur les débuts artistiques de Khedda, en commençant d'abord par évoquer son enfance, pauvre, à Mostaganem, puis son installation à Paris dans les années 1950.
Sur un "texte initial" écrit par l'épouse du peintre, Nadjet Khedda, le documentaire oscille entre témoignages de membres de sa famille, de plasticiens qui l'ont côtoyé et images montrant des tableaux du peintre pour illustrer les propos des intervenants.
Le documentaire ne fait intervenir, en revanche, qu'un seul plasticien et photographe d'une autre génération que celle de Khedda, dont le réalisateur fait pourtant partie, limitant ainsi le propos du documentaire à son simple aspect chronologique, sans proposer une ouverture sur l'influence de Khedda dans l'art contemporain algérien. Cette indigence est due, selon de le réalisateur, au "refus" de plasticiens algériens contemporains, de témoigner pour son documentaire, ainsi qu'il l'a expliqué à l'issue de la projection. Produit par l'Agence algérienne pour le rayonnement culturel (AARC) Khedda, le signe et l'olivier a été présenté au public dans une version "non définitive", sans sous-titre ni étalonnage (travail sur les couleurs fait en post-production).
Selon le réalisateur, la projection d'une version (du documentaire) non destinée au public et ne répondant pas aux standards des festivals de cinéma a été retenue pour pallier au manquement des producteurs qui n'ont pas adressé à temps la version définitive au Festival. Le Festival d'Alger du cinéma maghrébin se poursuit jusqu'au 11 juin à la salle El-Mouggar et à la Cinémathèque d'Alger avec 38 oeuvres maghrébines en compétition dans trois catégories.


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