Le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, a quelque peu mis un terme aux supputations sur l'éventualité de la dissolution de l'APN par le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, et la tenue d'élections législatives anticipées. Le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, a quelque peu mis un terme aux supputations sur l'éventualité de la dissolution de l'APN par le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, et la tenue d'élections législatives anticipées. Nous n'avons, jusqu'à présent, jamais évoqué cette question qui fait partie, cela dit, des prérogatives du président de la République » dira Abdelmalek Sellal, ajoutant que « jusqu'à présent cela ne fait pas partie de notre agenda ». Le Premier ministre, qui s'exprimait hier lors d'un point de presse organisée au Conseil de la nation, après l'adoption par cette chambre du Parlement du plan d'action du gouvernement a indiqué que le gouvernement est plus « préoccupé actuellement par le projet de révision constitutionnelle et le renforcement du rôle du Parlement » tout en réitérant son souhait de parvenir à une « Constitution consensuelle ». Voila de quoi rassurer, momentanément du moins, les députés de la majorité, ceux du FLN en particulier. Ces derniers ont, lors du débat à l'APN sur le plan d'action du gouvernement, fustigé leurs pairs du Parti des travailleurs qui soutiennent avec force la revendication de dissolution de l'APN. Le Premier ministre a égratigné l'opposition en balayant d'un revers de la main sa revendication d'une période de transition. « Ils sont libres de donner leur avis, ce d'autant que dans le projet de révision de la Constitution on veut renforcer le rôle de l'opposition, mais de là à parler d'une période de transition (....). Nous avons des institutions stables comme cela s'est vérifié lors de la période de la maladie du Président. Une période de transition est totalement un faux problème » a soutenu Sellal dans un message clair à la conférence nationale sur la transition démocratique qui s'est tenue hier à l'hôtel Mazafran de Zeralda. Sellal a, dans le même contexte, dit « ne pas comprendre l'attitude de certaines personnes qui avaient de hautes fonctions dans l'Etat et qui , dès leur départ à la retraite, se mettent à critiquer le pays à partir même de l'étranger. Cela n'arrive dans aucun autre pays du monde ». Sur l'éventualité du retour de l'ex-FIS sur la scène nationale, il dira, faisant allusion à la décision de dissolution de ce parti par la justice que « cette question a été tranchée depuis des années ». En somme il est hors de question que le parti dissous revienne avec son ancienne appellation. Mais Sellal n'a pas écarté la possibilité pour « les personnes appartenant au parti dissous de recouvrer leurs droits civiques et politiques et de pouvoir créer ainsi un ou plusieurs partis ». « Le président de la République et moi sommes contre l'exclusion et c'est pourquoi nous avons invité certains à participer aux consultations sur la révision de la Constitution ». Madani Mezrag, ex-chef de l'AIS, et Abdelkader Boukhamkham, un dirigeant du parti dissous ont été, en effet, invités. Cela dit Sellal dira que « nous n'avons jamais parlé d'amnistie générale, il y a une loi (la Charte pour la paix et la réconciliation nationale NDLR) et il y a aussi des lacunes ». Il cite l'exemple de la mesure relative à l'interdiction de sortie du territoire national, qui a été levée, mais certains dirigeants de l'AIS continuent d'être empêchés de voyager puisque leurs noms figurent toujours sur la liste rouge au niveau des postes frontaliers. « Ce sont des entraves bureaucratiques » a indiqué Sellal. Sur la question du gaz de schiste, qui a fait couleur beaucoup d'encre, le Premier ministre dira que « c'est une pure question économique qui concerne aussi d'autres pays, comme les USA, et qui entre dans le cadre de la sécurité énergétique du pays e sa souveraineté en matière de décision ». Sellal dira, en outre, avoir demandé au ministre de l'Energie de mener une campagne de sensibilisation, d'ouvrir un débat et d'organiser aussi une conférence internationale à cette fin. Le Premier ministre avait, auparavant, répondu aux interrogations des sénateurs. Il a alors évoqué la question du logement en réitérant la volonté du gouvernement d'en finir avec cette problématique. Il dira que « le pays a les moyens nécessaires pour y parvenir » et d'ailleurs, a-t-il précisé, nous « avons 262.000 logements prêts à être distribués, mais à cause de certains problèmes nous avons juste distribué environ 14 ou 15 % seulement ». Sur la question de l'investissement étranger il a expliqué « que le pays ne va pas revenir sur la règle des 49/51 %, notamment s'agissant des secteurs stratégiques ». Il a annoncé que le « gouvernement présentera devant le Parlement le plan quinquennal 2015/2019». Enfin le Premier ministre a annoncé qu'il allait effectuer, dans les prochains jours, une « visite dans la wilaya de Ghardaïa afin de trouver les solutions aux problèmes qui existent dans cette région ». Il a appelé au dialogue tout en affirmant que « la loi sera appliquée dans toute sa rigueur ». Nous n'avons, jusqu'à présent, jamais évoqué cette question qui fait partie, cela dit, des prérogatives du président de la République » dira Abdelmalek Sellal, ajoutant que « jusqu'à présent cela ne fait pas partie de notre agenda ». Le Premier ministre, qui s'exprimait hier lors d'un point de presse organisée au Conseil de la nation, après l'adoption par cette chambre du Parlement du plan d'action du gouvernement a indiqué que le gouvernement est plus « préoccupé actuellement par le projet de révision constitutionnelle et le renforcement du rôle du Parlement » tout en réitérant son souhait de parvenir à une « Constitution consensuelle ». Voila de quoi rassurer, momentanément du moins, les députés de la majorité, ceux du FLN en particulier. Ces derniers ont, lors du débat à l'APN sur le plan d'action du gouvernement, fustigé leurs pairs du Parti des travailleurs qui soutiennent avec force la revendication de dissolution de l'APN. Le Premier ministre a égratigné l'opposition en balayant d'un revers de la main sa revendication d'une période de transition. « Ils sont libres de donner leur avis, ce d'autant que dans le projet de révision de la Constitution on veut renforcer le rôle de l'opposition, mais de là à parler d'une période de transition (....). Nous avons des institutions stables comme cela s'est vérifié lors de la période de la maladie du Président. Une période de transition est totalement un faux problème » a soutenu Sellal dans un message clair à la conférence nationale sur la transition démocratique qui s'est tenue hier à l'hôtel Mazafran de Zeralda. Sellal a, dans le même contexte, dit « ne pas comprendre l'attitude de certaines personnes qui avaient de hautes fonctions dans l'Etat et qui , dès leur départ à la retraite, se mettent à critiquer le pays à partir même de l'étranger. Cela n'arrive dans aucun autre pays du monde ». Sur l'éventualité du retour de l'ex-FIS sur la scène nationale, il dira, faisant allusion à la décision de dissolution de ce parti par la justice que « cette question a été tranchée depuis des années ». En somme il est hors de question que le parti dissous revienne avec son ancienne appellation. Mais Sellal n'a pas écarté la possibilité pour « les personnes appartenant au parti dissous de recouvrer leurs droits civiques et politiques et de pouvoir créer ainsi un ou plusieurs partis ». « Le président de la République et moi sommes contre l'exclusion et c'est pourquoi nous avons invité certains à participer aux consultations sur la révision de la Constitution ». Madani Mezrag, ex-chef de l'AIS, et Abdelkader Boukhamkham, un dirigeant du parti dissous ont été, en effet, invités. Cela dit Sellal dira que « nous n'avons jamais parlé d'amnistie générale, il y a une loi (la Charte pour la paix et la réconciliation nationale NDLR) et il y a aussi des lacunes ». Il cite l'exemple de la mesure relative à l'interdiction de sortie du territoire national, qui a été levée, mais certains dirigeants de l'AIS continuent d'être empêchés de voyager puisque leurs noms figurent toujours sur la liste rouge au niveau des postes frontaliers. « Ce sont des entraves bureaucratiques » a indiqué Sellal. Sur la question du gaz de schiste, qui a fait couleur beaucoup d'encre, le Premier ministre dira que « c'est une pure question économique qui concerne aussi d'autres pays, comme les USA, et qui entre dans le cadre de la sécurité énergétique du pays e sa souveraineté en matière de décision ». Sellal dira, en outre, avoir demandé au ministre de l'Energie de mener une campagne de sensibilisation, d'ouvrir un débat et d'organiser aussi une conférence internationale à cette fin. Le Premier ministre avait, auparavant, répondu aux interrogations des sénateurs. Il a alors évoqué la question du logement en réitérant la volonté du gouvernement d'en finir avec cette problématique. Il dira que « le pays a les moyens nécessaires pour y parvenir » et d'ailleurs, a-t-il précisé, nous « avons 262.000 logements prêts à être distribués, mais à cause de certains problèmes nous avons juste distribué environ 14 ou 15 % seulement ». Sur la question de l'investissement étranger il a expliqué « que le pays ne va pas revenir sur la règle des 49/51 %, notamment s'agissant des secteurs stratégiques ». Il a annoncé que le « gouvernement présentera devant le Parlement le plan quinquennal 2015/2019». Enfin le Premier ministre a annoncé qu'il allait effectuer, dans les prochains jours, une « visite dans la wilaya de Ghardaïa afin de trouver les solutions aux problèmes qui existent dans cette région ». Il a appelé au dialogue tout en affirmant que « la loi sera appliquée dans toute sa rigueur ».