Dans son intervention aux travaux de la troisième conférence des directeurs généraux de police et de sécurité des pays partenaires du voisinage sud de la Méditerranée, Euromed Police III, le patron de la DGSN a exposé l'expérience des services de police algériens en matière de prévention et de lutte contre le terrorisme. Dans son intervention aux travaux de la troisième conférence des directeurs généraux de police et de sécurité des pays partenaires du voisinage sud de la Méditerranée, Euromed Police III, le patron de la DGSN a exposé l'expérience des services de police algériens en matière de prévention et de lutte contre le terrorisme. Abdelghani Hamel a, d'emblée, souligné à Rome la nécessité capitale de lutter contre le financement du terrorisme avec plus de promptitude et de détermination et de combattre les enlèvements contre rançons qui permettent aux groupes terroristes de "renforcer leurs capacités destructives". Ainsi, dans le cadre de cette conférence tenue les 11 et 12 juin, Hamel a souligné que la menace terroriste au niveau du Bassin méditerranéen "est favorisée par la situation d'instabilité enregistrée dans certains pays de la région sahélo-sahélienne et du Maghreb ayant des impacts sécuritaires au niveau régional et international". Concernant la coopération en matière de lutte contre ce fléau, le directeur général de la Sûreté nationale a mis en évidence le rôle de l'Algérie, ayant contribué, a-t-il dit, "à l'adoption par le Conseil de sécurité de la résolution 2133 du 27 janvier 2014, relative au paiement de rançons, et ce dans le cadre des activités du Forum global de lutte contre le terrorisme". Evoquant l'expérience algérienne, le même responsable a souligné que l'approche antiterroriste adoptée par l'Algérie "n'a pas occulté la dimension régionale et internationale de ce fléau, en axant les efforts en matière de coopération multiforme aussi bien avec les pays du voisinage qu'avec l'ensemble de la communauté internationale". Il a mentionné, par ailleurs, que la réussite de l'approche algérienne "était possible grâce au traitement des sources idéologiques du terrorisme et la lutte contre le discours provocateur extrémiste". Dans ce sens, il a précisé que l'Algérie "a élaboré des politiques d'orientation, éducative et culturelle favorisant les principes de tolérance, de paix et de protection des libertés et des droits de l'Homme, et partant l'affaiblissement des capacités de nuisance des terroristes et le discrédit de leurs actions d'endoctrinement et de radicalisation". Le général-major Hamel a tenu à indiquer à cette occasion que "le fléau du terrorisme représente une menace universelle à caractère transnational, aggravé par ses connexions avec diverses formes de crime organisé, ce qui constitue, a-t-il soutenu. Une préoccupation sécuritaire majeure, de par son impact sur la paix et la sécurité internationale et sur le développement durable". Il a rappelé que l'Algérie "a mis en place, dès les premières manifestations de ce phénomène, dans les années 90, une stratégie nationale de lutte contre l'action subversive et terroriste, qui a connu une amélioration graduelle et progressive, avant même l'adoption par l'Onu le 8 septembre 2006, de la stratégie mondiale antiterroriste, qui constitue l'instrument par excellence, ayant amélioré, sous une approche stratégique commune, la lutte contre le terrorisme". Hamel a, en outre, développé les grands axes de la stratégie algérienne en matière de prévention et de lutte contre le terrorisme qui concerne le domaine normatif, où l'Algérie a mis en place un arsenal juridique antiterroriste en conformité avec l'ensemble des instruments internationaux pertinents ratifiés par l'Algérie. Il a évoqué la loi sur la charte pour la paix et la réconciliation nationale initiée par le président de la République, précisant que cette disposition "a permis d'assurer le retour à la paix civile, de restaurer la cohésion sociale et de promouvoir le développement économique et social". Abordant l'action des services de police en matière de prévention et de lutte contre le terrorisme, Hamel a indiqué que celle-ci s'inscrit dans la stratégie nationale de lutte placée sous l'autorité de l'ANP, conformément au principe de l'unicité du commandement. Il a également donné un aperçu global sur le développement de la police nationale algérienne dans les différents domaines, notamment la formation et le renforcement et la modernisation des capacités et des moyens. Il a indiqué dans ce sens que la DGSN "a consacré dans sa démarche opérationnelle de lutte contre les différentes formes de criminalité et le terrorisme, l'affermissement des principes de l'Etat de Droit, la déontologie et l'éthique policière ainsi que le respect des droits fondamentaux". Saisissant cette occasion, le directeur général de la Sûreté nationale a évoqué la création, en février 2014, à Alger, du Mécanisme africain de coopération policière (Afripol), qui constitue une valeur ajoutée à la coopération tant régionale qu'internationale, un mécanisme qui demeure, a-t-il estimé, "un pilier majeur d'une nouvelle approche d'alliance stratégique africaine basée sur le renforcement de la coopération internationale et régionale en matière de lutte contre le terrorisme et le crime transnational organisé". Pour rappel, deux conférences des directeurs généraux de police portant sur les questions d'actualité en matière de police et de sécurité se sont tenues, respectivement, en France et en Espagne. Abdelghani Hamel a, d'emblée, souligné à Rome la nécessité capitale de lutter contre le financement du terrorisme avec plus de promptitude et de détermination et de combattre les enlèvements contre rançons qui permettent aux groupes terroristes de "renforcer leurs capacités destructives". Ainsi, dans le cadre de cette conférence tenue les 11 et 12 juin, Hamel a souligné que la menace terroriste au niveau du Bassin méditerranéen "est favorisée par la situation d'instabilité enregistrée dans certains pays de la région sahélo-sahélienne et du Maghreb ayant des impacts sécuritaires au niveau régional et international". Concernant la coopération en matière de lutte contre ce fléau, le directeur général de la Sûreté nationale a mis en évidence le rôle de l'Algérie, ayant contribué, a-t-il dit, "à l'adoption par le Conseil de sécurité de la résolution 2133 du 27 janvier 2014, relative au paiement de rançons, et ce dans le cadre des activités du Forum global de lutte contre le terrorisme". Evoquant l'expérience algérienne, le même responsable a souligné que l'approche antiterroriste adoptée par l'Algérie "n'a pas occulté la dimension régionale et internationale de ce fléau, en axant les efforts en matière de coopération multiforme aussi bien avec les pays du voisinage qu'avec l'ensemble de la communauté internationale". Il a mentionné, par ailleurs, que la réussite de l'approche algérienne "était possible grâce au traitement des sources idéologiques du terrorisme et la lutte contre le discours provocateur extrémiste". Dans ce sens, il a précisé que l'Algérie "a élaboré des politiques d'orientation, éducative et culturelle favorisant les principes de tolérance, de paix et de protection des libertés et des droits de l'Homme, et partant l'affaiblissement des capacités de nuisance des terroristes et le discrédit de leurs actions d'endoctrinement et de radicalisation". Le général-major Hamel a tenu à indiquer à cette occasion que "le fléau du terrorisme représente une menace universelle à caractère transnational, aggravé par ses connexions avec diverses formes de crime organisé, ce qui constitue, a-t-il soutenu. Une préoccupation sécuritaire majeure, de par son impact sur la paix et la sécurité internationale et sur le développement durable". Il a rappelé que l'Algérie "a mis en place, dès les premières manifestations de ce phénomène, dans les années 90, une stratégie nationale de lutte contre l'action subversive et terroriste, qui a connu une amélioration graduelle et progressive, avant même l'adoption par l'Onu le 8 septembre 2006, de la stratégie mondiale antiterroriste, qui constitue l'instrument par excellence, ayant amélioré, sous une approche stratégique commune, la lutte contre le terrorisme". Hamel a, en outre, développé les grands axes de la stratégie algérienne en matière de prévention et de lutte contre le terrorisme qui concerne le domaine normatif, où l'Algérie a mis en place un arsenal juridique antiterroriste en conformité avec l'ensemble des instruments internationaux pertinents ratifiés par l'Algérie. Il a évoqué la loi sur la charte pour la paix et la réconciliation nationale initiée par le président de la République, précisant que cette disposition "a permis d'assurer le retour à la paix civile, de restaurer la cohésion sociale et de promouvoir le développement économique et social". Abordant l'action des services de police en matière de prévention et de lutte contre le terrorisme, Hamel a indiqué que celle-ci s'inscrit dans la stratégie nationale de lutte placée sous l'autorité de l'ANP, conformément au principe de l'unicité du commandement. Il a également donné un aperçu global sur le développement de la police nationale algérienne dans les différents domaines, notamment la formation et le renforcement et la modernisation des capacités et des moyens. Il a indiqué dans ce sens que la DGSN "a consacré dans sa démarche opérationnelle de lutte contre les différentes formes de criminalité et le terrorisme, l'affermissement des principes de l'Etat de Droit, la déontologie et l'éthique policière ainsi que le respect des droits fondamentaux". Saisissant cette occasion, le directeur général de la Sûreté nationale a évoqué la création, en février 2014, à Alger, du Mécanisme africain de coopération policière (Afripol), qui constitue une valeur ajoutée à la coopération tant régionale qu'internationale, un mécanisme qui demeure, a-t-il estimé, "un pilier majeur d'une nouvelle approche d'alliance stratégique africaine basée sur le renforcement de la coopération internationale et régionale en matière de lutte contre le terrorisme et le crime transnational organisé". Pour rappel, deux conférences des directeurs généraux de police portant sur les questions d'actualité en matière de police et de sécurité se sont tenues, respectivement, en France et en Espagne.