Il reste moins d'une semaine pour la tenue de la session ordinaire du comité central (CC) du FLN. Cette session, prévue le 24 juin à l'hôtel El Aurassi, revêt une importance cruciale pour tous les protagonistes de la crise interne que traverse le vieux parti. Il reste moins d'une semaine pour la tenue de la session ordinaire du comité central (CC) du FLN. Cette session, prévue le 24 juin à l'hôtel El Aurassi, revêt une importance cruciale pour tous les protagonistes de la crise interne que traverse le vieux parti. Si le secrétaire général contesté, Amar Saïdani, mise sur la session du CC pour asseoir son autorité, ses détracteurs, quant à eux, espèrent saisir cette opportunité pour le renverser et élire son successeur. Amar Saïdani a d‘ores et déjà fixé l‘ordre du jour de cette session. Il s‘agirait d‘abord d‘entériner le rapport contenant les propositions du parti relatives au projet de révision de la Constitution. Un rapport élaboré par une commission installée depuis quelques semaines déjà. Ce sont ces propositions qui seront transmises au ministre d‘Etat, chef de cabinet de la présidence de la République, Ahmed Ouyahia, par Amar Saïdani le lendemain, soit jeudi 25 juin ; lorsqu‘il sera reçu en audience dans le cadre des consultations sur la révision de la Constitution. Le deuxième point inscrit à l‘ordre du jour de cette session du CC porte sur l‘installation de la commission devant préparer le prochain congrès du parti. « Nous nous en tiendrons à cet ordre du jour et il est hors de question d‘inscrire un autre point » martèle le membre du bureau politique chargé de l‘information, Saïd Bouhadja. Des propos qui sonnent comme un refus catégorique de la direction du parti à la revendication des contestataires qui voudraient inscrire à l‘ordre du jour la question du retrait de confiance au secrétaire général, Amar Saïdani. Abderahmane Belayat et ses partisans, qui contestent la légitimité de Amar Saïdani depuis son élection, le 29 août dernier, lors d‘une session du CC fort controversée, ont déjà affiché leur ferme intention d‘imposer le point relatif au retrait de confiance au secrétaire général. Si Belayat et tous les contestataires ont finalement décidé de participer à cette session, eux qui avaient boycotté tous les autres rendez-vous, notamment la session du 16 novembre dernier durant laquelle le FLN a annoncé que le président Bouteflika serait le candidat du parti à l‘élection présidentielle du 17 avril, c‘est en grande partie pour tenter de destituer Amar Saïdani. Mais Saïdani ne se laissera certainement pas faire et tentera, par tous les moyens, d‘éviter l‘épreuve des urnes qui pourrait lui être fatale. Il est d‘ailleurs passé à l‘offensive bien avant lorsqu‘il a saisi la commission de discipline du parti sur le cas de 7 membres du CC et non des moindres. En effet des membres très influents que l‘on croyait par conséquent intouchables figurent parmi les « indisciplinés ». Il s‘agit de Abderahmane Belayat, Amar Tou, Kassa Aïssi, Layachi Daadoua, Brahim Boulahya, Boualem Djaâfar et Malika Foudil. Ces derniers, qui ont tout d‘abord refusé de répondre aux convocations de la commission de discipline, ont fini par changer de tactique puisque, désormais, ils se sont déclarés prêts à s‘y soumettre. Ils ont même adressé une lettre à cette commission. Les travaux de cette dernière se poursuivent encore et il semble qu‘il est très peu probable qu‘ils prennent fin avant la tenue de la session du CC de mardi prochain. A en croire certaines sources les 7 « indisciplinés », qui couraient le risque d‘être suspendus du CC, pourront participer à la session. Ce sera donc le premier face-à-face de Saïdani avec ses opposants. Si le secrétaire général contesté, Amar Saïdani, mise sur la session du CC pour asseoir son autorité, ses détracteurs, quant à eux, espèrent saisir cette opportunité pour le renverser et élire son successeur. Amar Saïdani a d‘ores et déjà fixé l‘ordre du jour de cette session. Il s‘agirait d‘abord d‘entériner le rapport contenant les propositions du parti relatives au projet de révision de la Constitution. Un rapport élaboré par une commission installée depuis quelques semaines déjà. Ce sont ces propositions qui seront transmises au ministre d‘Etat, chef de cabinet de la présidence de la République, Ahmed Ouyahia, par Amar Saïdani le lendemain, soit jeudi 25 juin ; lorsqu‘il sera reçu en audience dans le cadre des consultations sur la révision de la Constitution. Le deuxième point inscrit à l‘ordre du jour de cette session du CC porte sur l‘installation de la commission devant préparer le prochain congrès du parti. « Nous nous en tiendrons à cet ordre du jour et il est hors de question d‘inscrire un autre point » martèle le membre du bureau politique chargé de l‘information, Saïd Bouhadja. Des propos qui sonnent comme un refus catégorique de la direction du parti à la revendication des contestataires qui voudraient inscrire à l‘ordre du jour la question du retrait de confiance au secrétaire général, Amar Saïdani. Abderahmane Belayat et ses partisans, qui contestent la légitimité de Amar Saïdani depuis son élection, le 29 août dernier, lors d‘une session du CC fort controversée, ont déjà affiché leur ferme intention d‘imposer le point relatif au retrait de confiance au secrétaire général. Si Belayat et tous les contestataires ont finalement décidé de participer à cette session, eux qui avaient boycotté tous les autres rendez-vous, notamment la session du 16 novembre dernier durant laquelle le FLN a annoncé que le président Bouteflika serait le candidat du parti à l‘élection présidentielle du 17 avril, c‘est en grande partie pour tenter de destituer Amar Saïdani. Mais Saïdani ne se laissera certainement pas faire et tentera, par tous les moyens, d‘éviter l‘épreuve des urnes qui pourrait lui être fatale. Il est d‘ailleurs passé à l‘offensive bien avant lorsqu‘il a saisi la commission de discipline du parti sur le cas de 7 membres du CC et non des moindres. En effet des membres très influents que l‘on croyait par conséquent intouchables figurent parmi les « indisciplinés ». Il s‘agit de Abderahmane Belayat, Amar Tou, Kassa Aïssi, Layachi Daadoua, Brahim Boulahya, Boualem Djaâfar et Malika Foudil. Ces derniers, qui ont tout d‘abord refusé de répondre aux convocations de la commission de discipline, ont fini par changer de tactique puisque, désormais, ils se sont déclarés prêts à s‘y soumettre. Ils ont même adressé une lettre à cette commission. Les travaux de cette dernière se poursuivent encore et il semble qu‘il est très peu probable qu‘ils prennent fin avant la tenue de la session du CC de mardi prochain. A en croire certaines sources les 7 « indisciplinés », qui couraient le risque d‘être suspendus du CC, pourront participer à la session. Ce sera donc le premier face-à-face de Saïdani avec ses opposants.